Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon
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      Présentation de la Route des Abolitions

Présentation de la Route des Abolitions

La Route des Abolitions fut lancée en 2004. Elle s’inscrit dans le projet international de « la Route de l’esclave » soutenu par l’O.N.U. et l’UNESCO sur le devoir de mémoire et se veut être la déclinaison de la Loi du 10 mai 2001 adoptée par la France tendant « à la reconnaissance de la traite négrière et de l’esclavage comme crime contre l’humanité." 


Les objectifs de cette route sont :
-  Organiser des manifestations, des commémorations sur le thème de l’esclavage.
-  Envisager d’assurer la promotion, la communication de la Route des Abolitions.
-  Mettre en place des actions pédagogiques et de créer des outils pédagogiques en faveur du jeune public afin de les sensibiliser à cette page de l’histoire.
-  Promouvoir les sites.
La Route des Abolitions compte 5 sites :

CHAMPAGNEY (70)
« Les habitants et communauté de Champagney ne peuvent penser aux maux que souffrent les nègres dans les colonies, sans avoir le cœur pénétré de la plus vive douleur ».
Article 29 du Cahier de Doléances de Champagney, 19 mars 1789
La Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme doit son nom à l’ancien Président de la République du Sénégal, Léopold Senghor qui lui accorda son patronage en 1971.
Dans ce lieu de mémoire élaboré autour de l’article 29 du cahier de doléances de Champagney dans lequel les habitants de ce modeste village ont demandé l’abolition de l’esclavage des Noirs (19 mars 1789) est évoqué le contexte de la rédaction de ce texte visionnaire, éclairé et courageux, l’histoire de l’esclavage des Noirs ainsi que les formes contemporaines d’esclavages.
Le visiteur y découvrira entre autres la reproduction d’un navire négrier et de nombreux objets africains et haïtiens illustrant la négritude (ou valeurs de civilisation du monde noir) chère à Léopold Senghor.

CHATEAU DE JOUX (25)
« En me renversant on a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l’arbre de la liberté des Noirs, il repoussera par les racines car elles sont profondes et nombreuses. »
Toussaint Louverture, 7 juin 1802
Au sommet d’un éperon rocheux à 1000 mètres d’altitude, le Château de Joux commande l’entrée de la cluse de Pontarlier, voie de passage naturelle vers la Suisse.
Éléments clefs de la politique de défense des frontières de l’Est, il devient à partir de 1690 et jusqu’en 1815une prison d’État.
Il accueille en 1802 Toussaint Louverture (1743/1803), emprisonné sur ordre de Napoléon Bonaparte pour s’être opposé au rétablissement de l’esclavage des Noirs.
L’ancien esclave devenu gouverneur de l’île de Saint-Domingue (actuelle Haïti) meurt quelques mois après son arrivée.
Aujourd’hui la cellule de Toussaint Louverture, située au rez-de-chaussée du donjon, accueille de nombreux visiteurs venus rendre hommage à celui qui fut avant Martin Luther King et Nelson Mandela, le symbole de l’émancipation des peuples.

EMBERMENIL (54)
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Abbé Henri Grégoire, auteur de l’article premier de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. 26 août 1789.
La Maison Grégoire d’Emberménil rappelle que l’abbé Henri Grégoire (1750/1831) fut le curé de ce petit village situé aux portes de Lunéville en retraçant de façon originale - sous formes de vitraux - la vie de celui qui fut l’un des seuls à oser attaquer publiquement Napoléon Bonaparte après le rétablissement de l’esclavage en 1802.
Le visiteur y découvrira outre le combat de Grégoire pour la dignité de tous les hommes qu’ils soient noirs ou juifs, son implication dans la rédaction de la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 ainsi que son rôle dans le développement de l’instruction publique.

FESSENHEIM (68)
« Disons-nous et disons à nos enfants que tant qu’il restera un esclave sur la surface de la Terre, l’asservissement de cet homme est une injure. » Victor Schœlcher, 1848

Dans cette demeure alsacienne, le visiteur découvrira outre la vie à Fessenheim au XIXème siècle, le destin de Victor Schœlcher (1804/1893), auteur du décret d’abolition de l’esclavage de 1848, dont le père, Marc, porcelainier réputé installé à Paris était originaire de Fessenheim.
Une exposition retrace la vie de Victor Schœlcher retrace sa vie et met en lumière ses nombreux combats pour l’avancée des Droits de l’Homme.
Cet homme milita non seulement pour l’abolition de l’esclavage des Noirs mais aussi contre la peine de mort et pour l’avancée des Droits des femmes…

CHAMBLANC (21)
Présenté dans le site dans l’onglet « lieux sources »

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