Je vous propose donc de contempler spécialement Jésus en croix lors de cet instant ultime où la lance du centurion perce son cœur.
Ecoutons le Père ARMINJON en parler dans son livre
« Nous voudrions voir Jésus » : « Jean écrit (…) que, du côté frappé par le centurion, sortent aussitôt du sang et de l’eau (19,34). L’observation n’est pas secondaire. Le sang et l’eau qui s’écoulent immédiatement du côté ouvert figurent les deux sacrements qui donnent, dans l’Esprit Saint, naissance et croissance à l’Église : le Baptême et l’Eucharistie. Ainsi que le Concile en fait lui-même le rapprochement : De même que du côté ouvert d’Adam profondément endormi la première femme était née (cf. Gn 2, 22), de même du côté du Christ endormi sur la Croix naît l’Ève nouvelle, notre Mère l’Église. « Le Sauveur mourant, écrira François de Sales à Jeanne de Chantal, nous a enfantés par l’ouverture de son sacré Cœur. »
Saint Jean, dès le chapitre 7, nous l’avait annoncé :
« De son cœur, couleront des fleuves d’eau vive » (Jn 7,38b).
Mettons-nous au pied de la croix pour recevoir ces fleuves d’eau vive qui descendent de notre Source de Vie. Abreuvons-nous à cette source de vie éternelle pour renaître et accueillir cette nouvelle vie que le Seigneur veut nous donner. Oui, Jésus donne sa vie pour nous pour que nous vivions de sa VIE.
Très Belle Fête de Pâques à tous. Laissons jaillir la vie de Dieu en nous ! Notre monde en a tellement besoin…