Anne Marie Javouhey sait de quoi elle parle quand elle demande la patience :
patience envers soi-même, envers les autres et les événements.
« Notre divin Maître sur douze apôtres ne manquait pas de misères ; ils avaient fait leur noviciat, ils n’en avaient pas moins gardé quelques défauts ; cela me console et me fait prendre patience avec moi et les miens ».
L 863, 3 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny, de Paris le 10.11.1848
De Cayenne, le 25.11.1843 elle écrit à Auguste Javouhey à Mana :
« Je voudrais bien que ma Soeur Alexis puisse prendre encore patience et ne pas se décourager, dites-le-lui de ma part. J’arrangerai son affaire, mais on ne va pas vite quand on veut réussir ». L.544,6
Arrivée presque à la fin de sa vie, Anne Marie dit à Soeur Madeleine Collonge, à Cayenne :
« Vous savez que Cayenne est mes amours, surtout ma bonne Soeur Madeleine que je voudrais savoir toujours heureuse et contente. Et puis je la voudrais indulgente pour les faibles, patiente pour les mauvais caractères, le bon Dieu serait plus content. Si vous preniez les choses plus simplement ! Patience, patience, et puis encore patience... ». L 984,1