Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon
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      12 mai (Fondation) - 15 juillet (Fondatrice) ?

12 mai (Fondation) - 15 juillet (Fondatrice) ?

Est-ce vraiment ajusté que nous célébrions, me semble-t-il, plus solennellement le 15 juillet plutôt que le 12 mai ?


Peut-être est-ce parce que l’été est plus propice à prendre le temps par exemple d’une neuvaine préparatoire mais si nous réfléchissons, qu’est-ce qui est le plus important :

la fondatrice d’une congrégation (15 juillet 1851 : date de la mort d’Anne-Marie JAVOUHEY) ou sa congrégation (fondation : le 12 mai 1807) qui de siècle en siècle perdure contre vents et marées en vivant le charisme légué ?

Il en est de même dans notre approche des textes bibliques ; si nous méditons les textes sans prêter attention à la réalité divine, nous nous fourvoyons un peu ; le sens réel de l’Écriture n’est-il pas Dieu lui-même ?
Dans notre prière, ne faut-il pas viser l’union à Dieu plutôt que simplement chercher une parole de consolation pour nourriture…

Il est facile de citer des phrases d’Anne-Marie JAVOUHEY mais encore faut-il les vivre réellement, en vérité…
Prenons par exemple le temps de relire dans les Annales historiques les derniers instants de sa vie, ils sont porteurs de beaucoup de sens :

« Nous devons considérer Monseigneur (d’HERICOURT) comme l’un de nos bienfaiteurs. Dieu s’est servi de lui pour nous envoyer l’épreuve, quand nous n’entendions en général autour de nous que des louanges. C’était nécessaire : car, avec les succès qu’obtenait notre Congrégation, nous aurions pu nous croire quelque chose, si nous n’avions eu ces peines et ces contradictions. »

Telles furent les dernières paroles de la Bienheureuse.

Ne devrions-nous pas accueillir ces dernières paroles comme un véritable testament ?

Et peut-être devrions-nous nous poser la question : Qu’avons-nous fait de cet héritage ?

Nous en sommes-nous imprégnées les uns, les autres ? Fondamentalement, derrière ces paroles, qu’est-ce qu’Anne-Marie JAVOUHEY voulait nous léguer ?

Rien d’autre me semble-t-il, que l’assurance que
"tout vient de toi, Seigneur et nous ne pouvons que t’offrir ce que ta main nous a donné ".

Finalement Anne-Marie JAVOUHEY ne voulait-elle pas par-là reprendre les mots mêmes que Jésus a adressés à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu !... »

Puissions-nous, en effet, être dans l’admiration, la contemplation de notre Dieu qui ne cesse de se donner à nous, voulant nous communiquer éternellement sa Vie, son Feu.

Eloi Leclerc, dans son livre Chemin de contemplation (p. 23) le dit à sa manière :

« Seule la contemplation émerveillée du don de Dieu peut nous arracher à nous-mêmes, dilater notre cœur et nous apprendre à aimer comme Dieu aime. ‘Si tu savais le don de Dieu…’ dit Jésus à la Samaritaine. Oui, si tu savais, ton cœur prendrait feu, ton cœur serait le Buisson ardent. »

Voilà le vœu que je formule pour chacun de nous en cette fête d’Anne-Marie JAVOUHEY.
Puissions-nous vivre dans l’émerveillement et l’action de grâce au fil des jours !...

Peut-être est-ce cela qui manque le plus à notre société aujourd’hui quand nous voyons les atrocités de ces derniers jours.

Alors, Bonne fête ! Je reste de tout cœur avec vous.

Sr Dominique-Marie

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