Après une rencontre en ligne en novembre dernier, présentant leur travail autour de la « réparation » envers les victimes, ils devraient mettre au vote deux résolutions : l’une pour confirmer leur engagement dans un processus de « justice réparatrice », l’autre pour exprimer la responsabilité des instituts face aux violences sexuelles et abus spirituels vécus en leur sein.
Prise de Conscience
La prise de conscience des différents abus a été réelle ces dernières années. Le déclic s’est fait en juin 2018. C’était une première et cela a ouvert un chemin pour d’autres rencontres, construites sur le même schéma, mais abordant toutes formes d’abus - de conscience, d’autorité… Nous sommes alors entrés dans une phase nouvelle marquée par l’attention à toutes sortes de déviances qui peuvent toucher la vie religieuse, notamment avec une compréhension large de ce qu’est une « personne vulnérable » - c’est-à-dire en prenant en compte toute relation qui peut mettre une personne en vulnérabilité dans son parcours de foi ou sa formation religieuse.
La prise de conscience s’accompagne d’un enjeu important, celui de la transparence.
Nous montrons, depuis plusieurs mois, l’élaboration de notre réflexion pour répondre à l’urgence de la situation. C’est pour cela que la présentation du travail mené par le groupe « Réparation », faite lors de l’AG de novembre 2020, a été publiée en vidéo sur Youtube ainsi que le résultat de notre assemblée des 19 et 20 avril.
Trois questions à Soeur Véronique Margron, présidente de la CORREF.
Dans les affaires d’abus aujourd’hui, les instituts religieux reconnaissent-ils leur responsabilité ?
Quelles changements sont nécessaires pour lutter contre les abus ?
La Corref s’est prononcée sur la justice réparatrice, de quoi s’agit-il ?