Les maires des communes citées ci-dessus étaient donc présents. Il y avait également plusieurs membres de l’association « sur la route des libertés de Chamblanc à Mana », deux personnes descendantes de la famille d’Anne-Marie Javouhey et des sœurs de St Joseph de Cluny. Sr Marie-Yvonne Kerfourn, Provinciale de France/Suisse, sr Chantal Bescond, responsable de la communauté de Chamblanc et sr Agnès Thevenin, déléguée de la provinciale pour l’exercice de la tutelle étaient du voyage.
Durant ces 7 jours, la délégation a été prise en charge par des personnes en responsabilité à la mairie de Mana. Nous avons également été souvent accompagnés du Sénateur Maire Georges PATIENT de Mana.
L’accueil fut exceptionnel… Tout a été mis en place pour que la délégation découvre la réalité de la diversité culturelle de la Guyane mais plus particulièrement de la diversité de la communauté de commune de Mana. Les bourguignons ont été accueillis par les autorités civiles et coutumières de la communauté Hmong, Amérindienne, Buchinagé et Guyanaise de souche. Chaque rencontre fut l’occasion d’un échange fort, d’avoir des données sociologiques, de découvrir les coutumes,l’art, de goûter les mets régionaux…
Ce fut une vraie plongée au cœur de peuples variés.
La visite de Mana, le carnaval auxquels nous avons participé, la soirée de Gala ont également élargi notre regard.
Parmi les autres moments forts, il y a eu la journée « officielle » pour sceller le partenariat « Chamblanc/Mana ». Tous les élus se sont engagés à poursuivre leurs échanges et leurs actions pour maintenir vivante cette période d’histoire et la mémoire de celles et ceux qui se sont battus contre l’esclavage. Nous avons également dévoilé la plaque de la Route des Abolitions. Enfin, il y a eu la visite des lieux où Anne-Marie Javouhey a vécu.
Lorsque l’on est à Mana, tout semble « respirer » la « Ché Mé ». Anne-Marie est aimée, reconnue et vivante dans le cœur des mananais.Cela a vraiment frappé la délégation.
C’est ainsi que lorsqu’on entend dire par ces personnes si variées « nous sommes les fils et les filles de la mère Javouhey" , est quelque chose de grand, qui force notre respect, notre souvenir.
Les découvertes, les vraies rencontres, l’accueil magnifique, la présence implicite de Mère Javouhey, la contemplation du fleuve « la Mana » et la prière au bord de la Mana… ont eu raison des cœurs. L’émotion a souvent submergée les personnes.
Pas une émotion de surface…une émotion intérieure, une émotion qui permet de dire à son retour en France : « quelque chose a changé en moi »