Cette année est l’occasion d’une expérimentation pédagogique importante en CE et CM, faisant suite à une envie des enseignantes de travailler en classe flexible, notamment par le biais du plan de travail.
Quatre classes expérimentent actuellement cette façon de travailler : un CE1, un CE2, un CM1 et un CM2. Les deux CP et les autres classes de primaire fonctionnent comme à l’accoutumée, même si chacune a la liberté de tenter de nouvelles façons d’apprendre.
Cette année de test est également l’occasion pour chacune de se préparer à la rentrée suivante,où ces quatre classes fonctionneront en classes de cycle, avec 2 CE1-CE2 et 2 CM1-CM2.
Mais qu’est-ce que la classe flexible ?
C’est une classe où l’enseignant peut choisir le meilleur aménagement pour les élèves, afin de favoriser les apprentissages.
Les élèves travaillent en îlots, ce qui permet des postures de travail différentes pendant un laps de temps restreint (coin maths, coin lecture, coin travail autonome…)
Le travail en autonomie par binômes est favorisé pour confronter les stratégies et s’entraider. Ce qui suppose un climat de travail bienveillant favorisant la réussite de tous.
L’organisation en plans de travail donne une place importante à l’initiative de l’élève qui a fini une activité, et qui peut librement en choisir une autre, figurant dans son plan de travail préparé par l’enseignante.
Cette organisation nécessite une régulation efficace des comportements[/bleu].
Il est nécessaire de penser à la préparation d’ateliers autonomes et auto correctifs. La collaboration entre enseignantes y est fondamentale, par échange de services, rédaction des progressions en commun, suivi commun des élèves des deux classes, prise en charge des remédiations et répartitions des niveaux d’élèves en groupes de besoins ou « ceintures »… Bref cela demande un travail considérable en équipes
Quels en sont les bénéfices ?
Cette organisation permet un suivi de chaque élève dans son individualité, y compris ceux en situation de handicap .
L’élève gagne en autonomie et cette compétence pourra être largement exploitée de manière transversale à l’entrée au collège. Il sait dire quels sont ses besoins d’apprentissage et demander de l’aide le cas échéant.
Et après ?
Le projet ne s’arrête pas là, même s’il faudra du temps pour le développer. Plusieurs pistes sont à envisager, à choisir et/ou à combiner selon le recul que l’équipe pourra prendre suite à cette expérimentation Il est trop tôt pour le dire ! Ce projet se construit pas à pas et semble plaire aux nouvelles familles qui nous rejoignent pour cette rentrée.
Anne-Sophie AUBRY-MAIA
Chef d’établissement
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