En 1840, depuis Cayenne Anne-Marie Javouhey écrit : « Voyez ma bien chère fille comme le bon Dieu se joue des desseins des hommes ; Il tourne leur malice et la fait servir à l’accomplissement de son œuvre… Que cette providence est admirable ! Je la vois, je l’admire, elle est toute ma consolation sur la terre au milieu des plus singulières contradictions ! »
Nous ne sommes pas affrontées aux mêmes épreuves qu’elle, mais je suis certaine que notre Dieu est, comme pour elle, bien présent à notre présent et que rien n’arrête sa toute-puissance d’Amour.
A l’exemple de Marie chantant son Magnificat, à nous de rester conscient de cette réalité ;
et pour cela de vivre le conseil qu’Anne-Marie donnait à ses parents :
« Je vous prie de faire quelque retour vers Dieu sur les grâces que nous recevons sans cesse, en lui en rapportant toute gloire, et tachons d’y répondre fidèlement. »
Je vous souhaite, avant que commence une nouvelle année scolaire et pastorale, de pouvoir contempler les germes du Royaume qui ont grandi en vous, par vous et autour de vous depuis l’an dernier et d’en rendre grâce !
