Dans de nombreuses lettres, Anne Marie fait mention de la confiance. « Ayons confiance en Dieu, mais peu aux hommes. Dieu seul toujours » écrira-t-elle de Paris, 10 mars 1850 à Mère Rosalie alors à Cluny.
Dans une lettre de Saint Louis du Sénégal, adressée à sa soeur Marie Joseph, elle dit : « Il est bien difficile de donner des conseils de si loin ; je crains de vous entraver dans votre marche ; j’ai tant de confiance en vous toutes ; je connais vos bonnes intentions et cela me tranquillise parfaitement ».L. 65, 1 – Paris, 6 septembre 1822 à Mère Marie Joseph Javouhey à Beauvais
Cette confiance en Dieu, envers et contre tout, ne peut co-exister avec une confiance démesurée en soi-même. « Ma fille, si vous comptez sur vous, je vous plains ; mais si votre confiance était en Dieu, toutes vos peines se changeraient en consolations ».L.747, 1 – Paris, 8 juin 1847 à Soeur Alphonse de Liguori Quénin, à Mayotte