Dans de nombreuses lettres Anne Marie attire l’attention de ses Sœurs sur « l’heure de Dieu ». En voici quelques exemples :
« Nous sommes au même point avec Mgr d’Autun ; celui de Beauvais vient de donner sa démission. Le Bon Dieu peut tourner le cœur du nouveau de manière à accepter l’hommage de notre noviciat dans son diocèse ; là se bornent mes vœux dans cette affaire. La maison de Cluny resterait maison principale du diocèse d’Autun. Le temps, la Providence arrangeront tout selon les desseins de Dieu. Je ne veux pas m’en tracasser davantage ».
L. 380, 4 de Cayenne, 23 février 1838, à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon
« Dès que le moment sera arrivé vous me verrez accourir sans craindre le danger ; mais songez que l’expérience m’a appris que l’œuvre de Dieu se fait lentement et qu’on ne gagne rien à devancer ses moments ».
L. 489, 2 de Cayenne, 25 mars 1842 à Mère Théophile Montet à Rouen
« Je vous prie de ne pas aller plus vite que la Providence qui veut être secondée et non devancée. Attendons ses moments sans la presser...
L. 501, 6 de Cayenne, 10 juin 1842, à Sœur Bathilde Laparre à Paris