« Allons, mes chères filles, du courage pour supporter vos peines jusqu’à la fin. Notre heureuse congrégation a fait un grand chemin, nous vous en devons, après Dieu, la gloire ; renvoyez-la à sa source et soyez humbles et modestes ».
L. 99, 13 Paris, 17.05.1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon
« Ici, ma chère fille, je dois vous recommander d’agir avec la prudence et l’humilité possibles. Je connais votre sagesse. Je suis tranquille ».
L. 106, Paris 25.07.1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon
« La charité pardonne tout et l’humilité arrange tout ; je sens vivement la nécessité de ces belles vertus qui ne peuvent s’acquérir que par beaucoup d’esprit intérieur ; pour avoir celui-ci, il n’y a que le silence qui le donne ».
L. 130, 5 Nantes, 28.12.1826 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon
« Soyons humbles et nous ne serons pas si susceptibles ; nous ne nous ferons pas de chagrin pour une parole, pour un rien ; nous serons au contraire bienheureuses d’avoir des sujets de mérite dans les petites humiliations qui nous arrivent ; nous posséderons notre âme en paix au milieu des peines et des contradictions inséparables de la vie ».
L. 228, 3 Cayenne, 10.04.1831 aux Soeurs de Mana et de l’Acarouany
« Il est bien difficile de former de bonnes religieuses ; si peu qu’elles aient d’instruction, elles n’ont pas l’ombre d’humilité...pauvre humanité, qu’elle est misérable de ne pas sentir sa misère ! Oh ! ma chère fille, ne leur enseignez que l’humilité et la simplicité : tout le reste viendra à la suite et sans danger ; apprenez-leur à réfléchir, à ne se compter pour rien, mais rien ; et puis ce n’est pas de bouche, c’est du cœur ».
L. 406, 4 Cayenne 18.08.1839 à Mère Marie Thérèse Griffaut, Maîtresse des novices à Cluny
« Écrivez à toutes les maisons que c’est par l’humilité que nous devons témoigner à Dieu notre reconnaissance. Si nous manquons de nous conduire selon les principes de cette belle vertu, nous retomberons bientôt dans les misères dont Dieu seul nous a tirées... ».
L 658, 5, Paris 21.01.1846 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny.
« Prions, prions beaucoup afin que la Sainte Volonté de Dieu s’accomplisse en nous, n’y mettons pas d’obstacles par nos résistances à la grâce. Soyons humbles et petites, et Dieu nous aimera ».
L. 704, 1 Paris 24.07.1846 à Mère Clotilde Javouhey à Limoux
« Ah, si nous avions un peu d’humilité, nous nous réjouirions de souffrir quelque chose pour l’amour de notre divin Époux ».
L. 808, 3 Paris, 08.05.1848 à Soeur Madeleine Collonge à Cayenne
« Le bon Dieu fait des miracles étonnants pour les Soeurs Saint Joseph. Travaillons de toutes nos forces pour répondre à ses desseins ; que l’humilité soit notre vertu favorite, inspirez-la aux sujets qui nous sont confiés ; l’orgueil est abonimable dans une religieuse ; il la déshonore aux yeux de Dieu et des hommes ; l’humilité est le plus bel ornement d’une religieuse ».
L. 1040, 2 Paris 26.08.1850 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique