« Votre lettre d’aujourd’hui me rassure un peu, je vois que Melle Florimonde est ressuscitée, cela me fait le plus grand plaisir. Je suis persuadée qu’elle fera bien ; c’est une bonne et grande enfant qui ne sait pas marcher seule. Soutenez-la. Dites-lui mille choses aimables de ma part. »
L. 139,1 entre le 10 et le 15 mars 1827 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon
« Je vous renvoie ma bonne sœur Hélène, avec une parfaite conviction que je fais la Volonté de Dieu. Ne soupçonnez-pas facilement, du moins éclairez-vous et j’espère qu’elle n’est pas coupable ; elle serait perdue loin de vous, vous lui êtes d’une absolue nécessité, vous le savez bien. »
L. 316,1 Paris 22.04.1835 à Mère Théophile Montet à Rouen
« Jamais il n’a été question de nommer Monsieur le Préfet de Pondichéry à Bourbon ; je pense bien qu’on lui aurait rendu un mauvais service en l’envoyant dans cette colonie. J’ai dit que je le croyais un peu tracassier, il en a la réputation, ce n’est pas un crime, il y a bien d’autres. Je le révère comme un saint, mais je ne désire pas vivre sous ses lois. ».
L. 351,7 Paris11.10.1835 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon
« Tâchons de faire le bien, de calmer l’effervescence des Noirs, ce moment sera bientôt venu. Il faut espérer que tout se passera bien, mais montrez de la bienveillance aux esclaves de tout âge, de toute qualité. J’espère que tout se passera mieux qu’on ne croit. À Mana, ils étaient aussi tranquilles le lendemain de leur libération que la veille. Espérons qu’il en sera de même des vôtres ».
L. 790,2 Paris 12.03.1848 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique
« Je vous remercie des bons soins que vous prenez de nous ; le remède est venu avec le mal, sans vous la fièvre aurait duré longtemps. Nous avons depuis hier ma bonne sœur Léonie du Sénégal. Comme elle est vieillie ! Mais toujours aimable et gaie ; il ne manque que vous. Que de choses nous aurions à nous dire ! Vous êtes trop facile à vous alarmer ; il faut en prendre et en laisser, croire que chacune fait le mieux qu’elle peut. Notre bon Maître voyait les défauts de ses apôtres, il ne les a pas corrigés tous... voilà notre maître. »
L. 808,2 Paris, 08.05.1848 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne
« Vous savez que Cayenne est mes amours, surtout ma bonne sœur Madeleine que je voudrais savoir toujours heureuse et contente. Et puis je la voudrais indulgente pour les faibles , patiente pour les mauvais caractères , le bon Dieu serait plus content. Si vous preniez les choses plus simplement ! Patience, patience et encore patience...Dieu dans sa bonté vous fait des grâces qu’Il refuse à d’autres ; ne condamnez pas les faibles, soyez bonne pour les autres et pour vous ».
L. 984, 1 Paris 28.02.1850 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne