Anne Marie Javouhey a su faire la différence entre l’autoritarisme de l’évêque d’Autun et les lois de l’Église auxquelles elle se soumettait avec respect.
« On m’accuse de ne pas me soumettre à l’autorité des évêques. Monseigneur j’ai cru que ma conscience me faisait un devoir de résister aux prétentions de Mgr l’évêque d’Autun, Je le crois encore. Mais soyez-en persuadé, j’ai le bonheur de tenir à l’Eglise du fond de mon âme, et si la congrégation de Saint Joseph devait s’écarter d’un iota des règles de l’Église, j’aimerais mieux qu’elle fut anéantie. Je respecte et je respecterai toujours tous les droits que les saints canons et nos propres statuts accordent aux évêques sur la congrégation ».
L. 617,4 Paris 02.10.1845 à Monseigneur Gignoux, évêque de Beauvais
Prière :
Bienheureuse Anne Marie, en contemplant ton humble audace à ouvrir des voies nouvelles, dans la fidélité à l’Église, nous te prions de faire naître, de faire grandir, de renouveler notre élan missionnaire.
Que nous soyons disponibles à la liberté de Dieu de choisir des chemins nouveaux pour que la Bonne Nouvelle parvienne jusqu’aux extrémités de la terre et au plus profond des cœurs. Amen !