« Plus je réfléchis, plus j’éprouve le désir que vous veniez à Paris samedi au lieu d’aller à Beauvais ; mais venez la journée et non la nuit. Étant ici, nous consulterons Dieu ensemble afin de connaître ce qu’il demande de vous et de moi. Venez donc ... »
L. 287 , Paris, 27.05.1834 à Mère Théophile Montet pour Soeur Théodosie Rivoire, Rouen
« Je vous dis assez souvent les vertus nécessaires aux Soeurs Saint Joseph : désir ardent de sa perfection, amour de la pauvreté et surtout la sainte obéissance, prêtes à aller partout où on nous enverra, etc., etc. Je trouve aussi que les religieuses ne s’occupent pas assez de l’ordre de la maison ; beaucoup croiraient se déshonorer en faisant ce que vous faites tous les jours ; c’est une grande erreur dont je voudrais bien les corriger ».
L. 313, 2 Paris, 12.12.1834 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique
« Voulez-vous ètre heureuse ? Marchez toujours d’accord avec votre mère à qui Dieu a donné les grâces de fonder la société de Saint Joseph dont nous sommes membres selon sa Sainte Volonté. Vous savez , ma bien chère fille, que la tête commande, que les membres agissent ; ils ne peuvent se passer les uns des autres sans qu’il y ait désordre. L’union fait la force. Ne craignez pas de m’ouvrir votre coeur, le mien est tout à vous, nous avons besoin d’une mutuelle confiance ; Je vous donne la mienne, vous pouvez y compter ».
L. 874, 2 entre le 18 et le 31.12. 1848 à Sœur Léonce Tristant à la Guadeloupe
« Le Seigneur nous a regardées dans sa miséricorde ; notre noviciat principal est approuvé à Paris, c’est une grande grâce. Les sœurs seront mieux élevées ; et puis, dirigées par les Jésuites, elles comprendront mieux la sainte obéissance. Il est temps de mettre la main à l’oeuvre, nous devons tout faire pour répondre à ses desseins ».
L. 926, 3 Brest, 25.10.1849 à Mère Madeleine Collonge à Cayenne
« N’oublions pas que nous avons fait voeu de pauvreté et surtout d’obéissance ; avec cela et mille sœurs qui travaillent pour la gloire de Dieu, on peut sauver le monde ! »
L. 1079, 4 Paris, 29.12.1850 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny
« Vous voudriez bien, n’est-ce pas, que j’y ajoutasse une supérieure de Moret pour vos étrennes ? Mais, à ce sujet, toute ma bonne volonté pour vous, tout mon désir de vous obliger s’arrêtent parce que l’impuissance vient se mettre à la traverse, et que je ne suis pas plus riche à l’aurore 1851 que je ne l’étais au déclin de l’année qui vient de disparaître ; toujours même pénurie de religieuses, mêmes demandes d’augmentation ou de remplacements venant de beaucoup d’endroits. Je ne puis plus que refuser à quiconque me fait de pareilles sollicitations ; c’est pénible mais qu’y faire ? Ne perdez point courage cependant ; peut-être un moyen se présentera-t-il de faire ce changement ? Je suis bien aise que la bonne soeur Marguerite continue de vous satisfaire. Je vous envoie pour elle la prorogation de ses pouvoirs ».
L. 1082, 2 Paris, 01.01.1851 à Monsieur l’Abbé Oudry, curé de Moret