« J’ai confiance, si c’est la Volonté de Dieu cela sera ; vous pourriez faire tout cela provisoirement jusqu’à mon arrivée, mais quand vous avez quelque proposition à faire à une administration, mettez vos idées sur le papier, et puis allez trouver M. Roger ; il vous mettra tout en ordre, vous donnera les meilleurs conseils. Si j’ai fait quelque chose de bien, c’est à lui que je le dois, et quand j’ai fait des fautes, c’est pour ne l’avoir pas écouté. »
L. 186, 3 Mana, 31.12.1828 à Mère Marie Joseph Javouhey à Bailleul
« J’écris à Bourbon par Mme Frémy, femme du directeur de l’Intérieur qui va dans cette colonie. Ce sont d’excellentes personnes avec qui je suis très bien, que ma Sœur Rosalie aimera beaucoup. »
L. 238, 2 Mana, 28.07.1831 à Mère Marie Joseph Javouhey à Bailleul
« Je vous prie de bien recevoir M. Richard qui vous remettra cette lettre, c’est notre protecteur dans nos adversités, notre conseil dans bien des circonstances. Faites-lui voir la maison, et si vous aviez une lithographie de mon portrait, je vous prie de la lui offrir ; que cela ne vous gêne pas, il n’en sait rien ».
L. 457, 3 Cayenne, 17.04.1841 à Sœur Bathilde à Paris
« Nos affaires vont à merveille. Le bon Dieu se montre bon et miséricordieux pour les Sœurs Saint Joseph. M, Jubelin est venu deux fois nous voir et causer avec nous ; madame sa mère et sa sœur sont en pension chez nous. Il m’a beaucoup encouragée en me disant de compter sur lui pour tout ce qu’il pourrait faire pour nous ; il s’occupe de Cayenne... patience... patience... Quand je raconte les vertus et la bonté de mon bon père Ischier, on me dit que Dieu l’a fait pour nous, que bien peu lui ressemblent dans les colonies françaises. »
L. 537, 3 Paris, 02.10.1843 à Sœur Madeleine Collonges à Cayenne
« Soutenez votre courage, écrivez souvent aux maisons malades ; ne manquez pas de causer souvent avec notre bon pére Rocaud, dites-lui que le bon Dieu sera la récompense des services qu’il nous rend avec tant de courage. »
L. 613, 3 Paris, 23.09.1845 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny
« Je vais profiter du bâtiment qui part pour vous dire que j’ai vu le nouveau ministre, M. Desfossés ; il est très disposé à favoriser les Sœurs Saint Joseph dans les colonies pour l’instruction des deux couleurs ; le plus grand obstacle c’est le manque d’argent, mais il fera tout pour nous aider à surmonter les difficultés, il nous a voué depuis longtemps une grande affection. »
L. 974, 1 Paris, 15.02.1850 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique
« Je crois que vous allez avoir toutes les Sœurs de Mayotte, on ne conservera que Sainte Marie. Il faudra leur envoyer une bonne maîtresse qui sache le français et puis bon caractère. C’est Monsieur votre Gouverneur qui nous a dit cela hier ; il va en Algérie, il est bien content et sa petite dame aussi ; il aime beaucoup les Sœurs de Saint Joseph, il en veut à Alger. Le temps nous fera connaître ce que nous avons à faire. »
L. 988, 5 Paris, 06.03.1850 à Mère Raphaël Montet à Bourbon
« Vous verrez par la note que vous recevrez ce que nos amis du ministère ont pensé pour nous venir en aide dans les moments difficiles où nous nous trouvons...
Le ministère est un peu plus favorable ; nous avons perdu notre bon M. Durand ; il a pris sa retraite, mais il a de bons amis, sa protection ne nous manquera jamais dans le besoin. » L. 1040, 1-4 Paris, 26.08.1850 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique