Et si, en effet, la Sainteté pouvait être conçue comme un dépouillement, comme une désappropriation ? Maurice ZUNDEL peut nous entraîner sur ce chemin. « Nous concevons que Dieu soit la plus haute sainteté en raison même d’une désappropriation infinie qui est le mystère même de sa vie intime. Il est remarquable que la Bible de l’Ancien Testament, en effet, comme le Coran, ne s’inquiète pas de la vie intime de Dieu. Dieu est vu dans ses rapports avec l’humanité et non pas en lui-même. » (Extrait d’une discussion sur le Mystère de Jésus lors d’une conférence à St Germain en Laye le 6 octobre 1974).
« Jean de la Croix, qui a écrit La montée du Carmel, notera que cette montée est surtout une descente dans la nudité de son être et la désappropriation de soi. Consentir à sa nuit est déjà le début de l’aurore. Dans La nuit obscure, il prend l’échelle secrète de la contemplation, où descendre c’est monter dans la connaissance de Dieu, et monter c’est descendre dans la connaissance de soi. » (La Sainteté : un chemin d’imperfection - Blogue de Jacques GAUTHIER)
Alors, bonne « descente » en cette fête de la Toussaint.





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