Sr Agnès Thévenin animait cette rencontre annuelle.
Cette année l’idée force était de faire contraster les conditions de vie difficiles des esclaves avec toutes les belles choses mises en place pour faire avancer l’abolition. C’est ainsi que 4 jeunes ont lu à deux voix, lentement et solennellement, des textes faisant mémoire de cela.
Après chaque lecture, quelques passages forts étaient repris et un silence d’intériorisation faisait suite.
On a bien sûr évoqué la figure d’Anne-Marie Javouhey, active dans la préparation à la liberté des esclaves.
Puis, le Maire de Chamblanc, présent à cette célébration, a « barré » les images représentant l’esclavage.
Mr Bez, membre de l’association « sur la route des libertés de Chamblanc à Mana » a lu le décret d’abolition de 1848, puis trois bougies ont été allumées pour signifier la liberté. Un dernier temps d’intériorisation fut proposé.
Les adultes, une fois encore, ont été frappés par la capacité des jeunes à passer du « tout bruit » au silence…
Ils semblaient manifestement touchés.
Ces « traditions de temps forts » dans les établissements peuvent vite devenir des points de repères pour les jeunes…
Je fais aujourd’hui un rève...
Je rêve qu‘un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.(…)
Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau, mais à leur caractère.
Je rêve qu’un jour, même en Alabama, (…) les petits garçons noirs et les petites filles noires, les petits garçons blancs et les petites filles blanches, pourront tous se prendre par la main, comme frères et sœurs.
"Je fais aujourd’hui un rêve !”
Martin Luther King, "I have a dream," 28 août 1963 (États-Unis)