Maison paternelle
Elle y passa la fin de son enfance, son adolescence et le début de son âge adulte. C’est là qu’elle va enraciner sa vie en Dieu, qu’elle priera au petit oratoire dressé par son papa, Balthazar, au fond du jardin.
A l’âge de 10 ans, au moment où gronde la révolution, elle cache les prêtres et les conduit de nuit par les sentiers, à la ferme du Cheffin. On peut aujourd’hui marcher sur les traces d’Anne-Marie, dans la forêt et sur les chemins de terre, grâce à un sentier (différents circuits sont proposés, allant de 5 km à 17 km).
C’est à Chamblanc qu’elle invitera les enfants du village à approfondir leur foi, à apprendre à lire, compter et écrire.
Dans la grange de son oncle Etienne, qui existe toujours, elle consacrera sa vie au Seigneur ; célébration dans l’intimité familiale, en attendant le moment où elle comprendra clairement quel chemin elle doit suivre.
On peut aujourd’hui visiter
la maison paternelle,
la grange d’Etienne,
l’église, avec ses beaux vitraux racontant certains événements de la vie d’Anne-Marie - le petit musée scénographique qui relate la vie d’Anne-Marie Javouhey et son action particulière de préparation à la liberté des esclaves de Guyane.
Particularité de Chamblanc
Tout comme Jallanges et Seurre, ces lieux font partis de la Route des Abolitions de l’Esclavage et des Droits de l’Homme. depuis 2004
Route reconnue par l’UNESCO, elle fait mémoire de celles et ceux qui ont vécu dans l’Est de la France et ont lutté contre l’esclavage (Victor Schœlcher à Fessenheim, l’Abbé Grégoire à Emberménil, Toussaint Louverture au Château de Joux, Anne-Marie Javouhey à Chamblanc, les justes de Champagney à Champagney)
Voir "route des abolitions"