Nous avons eu le plaisir de faire connaissance de Bernadette Matrat, directrice de l’école du Sacré-Cœur depuis un an
(…) Pouvez-vous nous parler de votre itinéraire professionnel ?
Je suis enseignante depuis 1984. Avant de venir ici, j’étais directrice d’une école primaire à Buxy.
Passer d’une école comportant trois classes à une école qui en comporte huit (soit 195 élèves) a constitué pour moi une autre façon de travailler.
J’interviens en petite section de maternelle.
Quelles nouveautés avez-vous mises en place ?
La préparation, pour les CM2, au diplôme Cambridge. Les enfants doivent connaître cinq cents mots d’anglais.
Des professeurs de Dijon leur font passer un examen. Les copies partent à Cambridge. Pour
recevoir leur diplôme, qui peut être mentionné sur un C.V., ils portent la coiffe des diplômés anglais.
Un deuxième projet a amené les élèves de CM2 à réaliser une recherche sur le patrimoine de Cluny, mis en valeur par un support numérique. Le travail de découverte a été restitué par des représentations que vous pouvez visualiser sur le site de l’école.
https://www.ecole-sacre-coeur-cluny.fr/nos-classes/cm2/projet-numerique.html
L’école poursuit les projets éco-école mise en place depuis trois ans. L’école a le label éco-école, la gestion de l’eau, le tri des déchets, la biodiversité sont les thèmes qui ont déjà été travaillés. L’an prochain, le thème de l’énergie leur sera présenté par des intervenants et sera leur sujet d’étude. (…)
Que pouvez-vous nous dire à propos de la formation religieuse ?
Un groupe de caté existe à l’école en lien avec la paroisse. La préparation aux sacrements se fait dans la paroisse. Dans le cadre de la culture religieuse, les élèves de CE2 au CM2 apprennent à connaître
les différentes religions. Des célébrations ont lieu à la rentrée, à Noël, pour l’Épiphanie ou à Pâques. Les enfants ont participé à une opération bol de riz au profit des Restos du cœur.
Avant les confinements, l’atelier « Témoignage sur la vie d’une sœur », encadré par sœur Henri, a suscité un vif intérêt auprès des enfants.
Propos recueillis par Monique GALLAND et Marie-Louise AUGROS – La Vie en Clunisois
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