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Une épouse de Jésus-Christ ne doit être occupée qu’à lui plaire ; elle ne doit plus avoir d’autre pensée ni d’autre désir que d’accomplir sa sainte volonté. (lettre à son Père)

Le 11 novembre 1798, au cours d’une messe clandestine dans la campagne de Bourgogne, Anne Javouhey se consacre à Dieu pour toute sa vie. Elle a 19 ans.
Toutes les congrégations religieuses ont été supprimées par les révolutionnaires de France.

Esprit de notre confirmation,
toi qui as fait des apôtres, craintifs et timorés,
des témoins audacieux de ta Résurrection,
viens féconder et "confirmer"
les semences de la foi de chaque baptisé.
Que nous ayons, à temps et à contre temps,
le courage de dépasser nos peurs et nos lâchetés,
pour crier au monde : "Christ est vivant".

Esprit de notre confirmation,
toi, l’eau vive qui jaillit de notre cœur,
abreuve et avive notre soif intérieure,
creuse notre désir à la mesure du désir de Dieu,
"confirme" notre cœur, notre volonté et affermis nos pas
sur les traces du Christ Seigneur.

Esprit de notre confirmation,
toi qui as donné aux pêcheurs de Galilée,
encore tout bouleversés par le scandale de la croix,
la force de témoigner de la victoire du Ressuscité,
"confirme" notre cœur, notre intelligence et nos choix
afin que, malgré nos faiblesses, nous puissions poursuivre
leur mission.

Esprit de notre confirmation,
ouvre notre prière,
habite nos silences, sois notre vigilance et notre assurance,
le souffle de nos combats,
le rempart de nos peurs,
notre discernement
le repos de nos labeurs.

Brûle nos cœurs du feu de l’amour,
élargis notre horizon,
entraîne-nous chaque jour
un peu plus loin, vers la Terre des Vivants !

Disponibilité, amour des pauvres, discernement, recherche de la volonté de Dieu, ouverture à l’universel, accompagner vers la libération, mystère du Christ Sauveur, envoyé du Père

Missions : éducation, soins, social, pastorale.

Un charisme de congrégation n’est pas à garder pour soi ou pour une seule

congrégation mais bien un « trésor » à partager. Il appartient à la famille religieuse de transmettre et de permettre à toute personne qui le désire de s’en nourrir, de goûter, de le faire sien afin qu’à son tour, là où elle vit, elle relaye et témoigne de ce charisme.

Associés

Amis des communautés

Collaborateurs dans la mission

Amis des communautés, collaborateurs et associés, chacun à son niveau peut s’approprier le charisme, en vivre et contribuer à son renouvellement .

Parmi les personnes proches, il y a les associés. Ils ont un engagement plus spécifique. Ils choisissent de vivre un partage spirituel, un chemin de fraternité et la mission avec les sœurs.

Les associés ont un engagement régulier et sont accompagnés par une communauté proche de leur lieu de vie. Ils sont généralement constitués en groupes.

Celles et ceux qui sont associés se définissent en ces termes :

« être associé, c’est vivre dans le quotidien le charisme d’Anne-Marie Javouhey, c’est être présent aux grands moments de la vie de la congrégation. C’est tout simplement vivre de son baptême en s’inspirant de ce qu’a vécu Anne-Marie Javouhey. C’est apporter le même espoir qu’AMJ, être au service des plus petits. C’est comme Anne-Marie se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu, s’abandonner dans la confiance, essayer d’accomplir son désir dans nos vies. Etre associé, c’est être soi , avoir le désir de grandir dans sa foi et de mettre tout en œuvre pour que l’amour jaillisse autour de nous. »

Extraits de témoignage

Être associé comprend plusieurs « pôles » :

Formation
Lorsque l’on se sent proche d’une congrégation et que l’on veut vivre du charisme de cette dernière, il faut prendre les moyens de se former, d’entretenir et de comprendre le charisme. Cette formation est permanente et se décline sous forme de réunions qui s’articulent en règle générale comme suit :
  temps de convivialité.
  chaque réunion est également l’occasion de prendre un temps de prière ensemble, d’approfondir la Parole de Dieu.
  approfondissement de la vie, la spiritualité, le charisme et l’œuvre d’Anne-Marie Javouhey, partage des nouvelles de la congrégation.
Des pèlerinages sur les pas d’Anne-Marie Javouhey sont parfois organisés et rendent « vivant » la découverte d’Anne-Marie.
  travail sur des thèmes importants de l’Eglise.

Action
Les associés sont invités à se joindre à certains évènements qui ponctuent la vie de la Province (professions religieuses, jubilés, fêtes, anniversaire...)
Ils peuvent envisager d’être eux-mêmes à l’initiative de projets : organiser une vente missionnaire, animer la journée mondiale des missions, aider dans des communautés…

Propositions
Les associés sont invités à participer à certaines retraites et récollections.
Une fois par an, on invite les associés de toute la France à se retrouver à Paris, pour un temps d’échange et de partage.

Tout le monde n’est pas appelé à s’engager dans les mêmes conditions, ni sur le même chemin. Il appartient à chacune et chacun de trouver quel est son appel et la réponse qu’il souhaite donner.

Avec quelle satisfaction je vois que vous vivez en bonne intelligence... aimez-vous bien, pardonnez-vous mutuellement vos petits défauts, allez au devant de tout ce qui peut faire plaisir. Les peines deviennent douces quand elles sont partagées. (Lettre 29)

Mère Javouhey écrit cette lettre en janvier 1818 aux sœurs parties en janvier 1817, pour aller à Bourbon (Île de la Réunion) ; elles y sont arrivées le 28 juin.
Cette lettre commence ainsi : "Je reçois à l’instant votre lettre du 21 octobre ; c’est le seconde mais nous n’avons pas reçu les premières." A cette époque, le courrier entre Bourbon et la France met plusieurs mois pour arriver !
Les quatre soeurs présentes dans cette île sont les prémices de l’extension missionnaire voulue par la fondatrice pour sa jeune congrégation, fondée le 12 mai 1807.

Une lettre d’Anne Marie Javouhey vient de nous parvenir ; nous vous la partageons !

Mes bien chères filles, mes bien chers amis

Sœur Javouhey, fondatrice de la Congrégation.

A chacun et chacune, je souhaite le courage et la joie pour retrouver dans la Galilée de votre vie de tous les jours, ceux et celles vers qui le Seigneur vous envoie.

Au Cœur de l’été, au moment où nous faisions halte pour goûter un peu, la paix, la tranquillité, le repos, voici que des conflits, des guerres de toutes sortes dans différentes parties du monde nous tiennent en éveil, nous interpellent, nous bousculent.

A chacun et chacune de lire ces événements avec sa propre lumière et d’y reconnaître les signes que le Seigneur lui fait personnellement, pour que vienne son règne d’Amour, de Justice et de Paix, là où il vit.

Au moment où nous prenons un nouveau départ, puissions-nous ensemble travailler à être des artisans de paix, et vivre intensément la solidarité par les moyens qui sont à notre portée. Les occasions ne manqueront pas et nous pouvons faire nôtre un extrait de la préface de la messe pour les rassemblements :
Ouvre nos yeux à toute détresse. Inspire-nous à tout moment la parole qui convient quand nous nous trouvons en face de frères seuls et désemparés. Donne-nous le courage du geste fraternel, quand nos frères sont démunis ou opprimés. Fais de ton Eglise un lieu de vérité et de liberté, de justice et de paix, afin que tout homme puisse y trouver une raison d’espérer encore…

Puissions-nous entrer dans cette nouvelle année avec au cœur une grande Espérance, car la paix a partie liée avec l’Espérance.

Accueillons ces paroles du Pape François : l’Espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la résurrection du Christ, en la victoire de l’amour. Le Magnificat est le cantique de l’Espérance, le cantique du peuple de Dieu en marche dans l’histoire…

A chacun et chacune de vous, je souhaite le courage et la joie pour retrouver, dans la Galilée de votre vie de tous les jours, ceux et celles vers qui le Seigneur vous envoie.

Sœur Marie Yvonne

"Il me semble que j’aimerais bien une maison à Rio Janeiro. Que l’esprit y est bon ! Qu’on y ferait du bien ! Vous m’en reparlerez dans votre prochaine lettre. Je verrai avec bien du plaisir ces bonnes religieuses qui ont eu tant de bontés pour vous. Voyez comme la vertu se fait aimer ; elle a sa récompense dès ce monde et combien sera-t-elle plus grande dans l’éternité."
Lettre 29, janvier 1818

Mère Javouhey vient de recevoir des nouvelles des sœurs de Bourbon. Le navire qui les transportait a relâché à Rio de Janeiro où elles ont été très bien reçues. Ces réflexions montrent la largeur de vue et la sagesse de la fondatrice ; elle se projette tout de suite dans l’avenir mais ne fait pas de plans "sur la comète" ; elle prend en compte la réalité et sollicite l’avis des personnes qui la connaissent. Elle voit loin, dans l’espace et dans le temps, jusque dans l’éternité.
Les sœurs de Saint Joseph de Cluny sont arrivées à Rio de Janeiro bien plus tard, en 1960.

Cet article est publié avec l’aimable autorisation de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Senlis.

Article publié dans le volume année 2008-2009,
écrit par Madame Claude Hélène Verbrugghe, licenciée en histoire, secrétaire générale de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Senlis.
Avec tous nos remerciements.

http://sjclunyfrancesuisse.fr/IMG/pdf/am_javouhey_v2-1-2.pdf

Il ne suffit pas de leur avoir appris à travailler et à satisfaire leurs besoins purement matériels. Il faut encore qu’ils sachent vivre avec la société et avec eux-mêmes, qu’ils sachent ce qu’ils doivent à Dieu et à leurs frères. (Lettre 429 du 25 juillet 1840)

Ce programme d’éducation que Mère Javouhey présente au Ministère de la Marine et des Colonies, pour les Noirs de la Mana qu’elle prépare à sortir de l’esclavage, garde sa valeur en tout temps et en tout lieu.

Mes bien chères filles, le moyen de conserver et d’augmenter cette pureté d’intention, c’est de marcher en la présence de Dieu, d’appeler sur vous cet esprit intérieur qui est l’âme de la vie religieuse ; avec l’esprit intérieur, rien ne nous échappe : nous profitons des biens et des maux que Dieu nous envoie, tout nous est favorable pour notre avancement dans la vertu, parce que nous recevons tout de la main de Dieu qui se sert des créatures pour nous rendre meilleures... Gardons nous bien de blâmer personne, prions pour toutes ; ne vous réjouissez jamais des chagrins de vos ennemis... Ô mes bien chères filles, souvenez vous de ces avis ! Lettre 107

29 juillet 1825 ; Anne Marie Javouhey a 46 ans. La Congrégation vient de traverser une grande épreuve de turbulence et de division interne, à Bourbon (Île le la Réunion). Elle a envoyé sa sœur, Mère Rosalie, pour ramener la situation au calme et à l’unité.

Elle écrit à ses sœurs... une lettre testament ; tout y passe, la mission, la charité, la pauvreté, la confiance en Dieu malgré notre péché, l’obéissance, jusqu’à l’ordre et la propreté des maisons !!!

Elle reçoit tout de Dieu ; les événements heureux ou malheureux, les encouragements et les contradictions, les joies et les peines... elle reconnait la présence et l’amour de Dieu dans tout ce qui fait sa vie quotidienne, celle de la Congrégation, celle du monde où Dieu l’envoie.

Sœur Marie Cécile, de la communauté de Cluny, nous partage une prière à Anne Marie Javouhey.

Bienheureuse Anne Marie Javouhey
accueillante à tous, apprends-nous
à dépasser les apparences pour voir en chaque personne
un frère ou une sœur à aimer, à aider, à soutenir.
Apprends-nous à recevoir d’elle
ce qui peut nous faire grandir ensemble.
Inspire-nous le geste à faire, la parole à dire
pour que chacun reconnaisse l’Amour de Dieu à travers nous.
Transforme le cœur de tes filles d’aujourd’hui et de demain
pour qu’en elles la Mission du Christ
se réalise en tout temps et en tout lieu.
Obtiens-nous de vivre en plénitude, à ta manière,
le don que nous avons reçu par notre baptême
et notre consécration religieuse.

Nous venons d’entrer dans l’année de la vie consacrée. Avec Jean Paul II, prions pour tous ceux et celles prennent ce chemin, à la suite du Christ.

Prière pour l’appel à la vie consacrée

Seigneur Jésus, Pasteur de nos âmes,
Toi qui continues d’appeler de ton regard d’amour tant de jeunes gens et de jeunes filles qui vivent au sein des difficultés du monde d’aujourd’hui, ouvre leur intelligence pour qu’ils reconnaissent, parmi les innombrables voix qui résonnent autour d’eux, la voix unique, douce et puissante qui répète aujourd’hui encore : "viens et suis moi."

Dirige l’enthousiasme de notre jeunesse vers la générosité et rends-la sensible aux attentes des frères qui réclament solidarité et paix, vérité et amour. Oriente le coeur des jeunes vers la radicalité évangélique, capable de dévoiler à l’homme moderne les immenses richesses de ton amour.

Appelle-les avec bonté, pour les attirer vers toi !
Prends-les avec ta douceur, pour les accueillir en toi !
Envoie-les avec ta vérité, pour les conserver en toi !

Amen.

Saint Jean Paul II

Depuis mai 2001, le 10 mai est la journée nationale de commémoration des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition en France.

Entre le XVème et le XIXème siècle plus de 11 millions de personnes ont été capturées pour être mis en esclavage au sein des exploitations coloniales de plusieurs pays dont la France.

En septembre 1835, à la demande du ministre de la marine et des colonies, Anne-Marie Javouhey se voit confier la mission de préparer à la liberté et à la citoyenneté les esclaves affranchis de Cayenne. C’est à Mana qu’Anne-Marie et ses sœurs vont œuvrer...

Le livre de Pascale Cornuel "La Sainte Entreprise - Vie et voyages d’Anne-Marie Javouhey (1779-1851)" revient sur cette page de l’histoire de la bienheureuse et de la congrégation.

Autres dates de commémorations :

Journées nationales
10 mai : journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions
23 mai : journée nationale à la mémoire des victimes de l’esclavage

Journées locales de commémoration
27 avril à Mayotte
22 mai en Martinique
27 mai en Guadeloupe
28 mai à Saint-Martin
10 juin en Guyane
9 octobre à Saint-Barthélémy
20 décembre à la Réunion

Journées internationale de l’ONU
23 août : Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition de l’Unesco
2 décembre : Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage de l’ONU

La Journée Nationale des Mémoires, de la Traite, de l’Esclavage et de leur Abolition, organisée par « l’Association sur la Route des Libertés de Chamblanc à Mana », la Municipalité, a connu le succès attendu en présence de Madame la Sous-préfète de Beaune invitée pour l’évènement, ainsi que de Madame Emmanuelle Coint représentante du Conseil Général et départemental de Côte d’Or, du Maire de Chamblanc, de nombreux élus du Val de Saône, des membres de l’Association, des familles, d’amis et de la communauté des sœurs.

La forêt de la mémoire.

En Mai 2011, des descendants d’esclaves préparés à la liberté par Anne-Marie Javouhey sont venu en Bourgogne. Chacun des descendants a planté un arbre au nom de l’esclave de sa famille.

Commémoration du 10 mai 2015

Après la visite pour découvrir la vie d’Anne-Marie Javouhey à l’espace scénographique, commentée par Sœur Chantal, tous se sont rendus à pied à la « Forêt Mémoire » pour la cérémonie officielle. Les allocutions de Monsieur Michel Bourdot, Maire de Chamblanc et de Madame la Sous-préfète, Anne Frackoviak-Jacobs, ont rappelé l’importance du Décret de Abolition de L’Esclavage dans les colonies françaises en 1848 et le rôle de Sœur Anne-Marie Javouhey, dès 1838 pour l’émancipation des esclaves opprimés.

Avant le dépôt de la gerbe devant le panneau entouré pour la circonstance de drapeaux tricolores, les enfants de Chamblanc revêtus d’une cape aux couleurs des continents et les jeunes du « Conseil Municipal de Seurre » ont lu avec beaucoup de dignité des extraits d’une lettre de Mère Javouhey écrite de Mana, adressée en 1840 au Ministre de la Marine et des Cultes : l’Amiral Rosamel au sujet des esclaves qui apprenaient à devenir des hommes libres.
La Marseillaise et le chant du départ ont été interprétés par les musiciens Seurrois.

Nous nous souviendrons longtemps de ce 10 mai 2015 avec Anne-Marie, reconnue, honorée dans son village pour avoir servi la France en Guyane et accompagné un jour dans l’histoire, des enfants, des femmes et des hommes esclaves, sur un chemin de liberté.

Ce fut un moment rempli d’émotions, de découvertes et de belles rencontres qui s’est terminé par le verre de l’amitié et un pique-nique champêtre.

Pardonnez moi si je vous dis tout ce qui me passe par la tête... Songez que j’ai bientôt 63 ans... je vous prie de ne pas aller plus vite que la Providence qui veut être secondée et non devancée. Attendez ses moments sans vous presser... mettez tout entre les mains de Marie et Joseph et puis dormez en paix.

Mère Javouhey est revenue en Guyane, sans l’accord de l’Évêque d’Autun qui s’arroge des droits qui ne lui appartiennent pas. Elle est à Cayenne où elle vient d’être malade : "Ma santé est bien rétablie ; avec elle, la gaieté, le courage", écrit-elle. Au milieu des soucis de tous ordres, elle se confie à la Providence et écrit, avec clarté et humour, une longue lettre à Sœur Bathilde, secrétaire de Mère Marie-Joseph à Paris.

Un enfant nous est né, un Fils nous est donné... on l’appellera Prince de la Paix"
Tout nouveau-né est un mystère : c’est le mystère de l’homme et de toute humanité résumé dans cet enfant.

Pour se révéler, pour nous rejoindre, pour nous toucher vraiment, Dieu prend cet itinéraire, cette condition commune à l’humanité. Il naît enfant, préparé depuis les origines du monde, et porteur de tout son avenir.

L’acte de foi en l’incarnation est là. Le voilà, dépouillé, fragile, livré, vulnérable... Notre foi, c’est de reconnaître la puissance de Dieu dans la faiblesse de cet enfant. Par là même, il s’oppose à toute violence et apporte un message qui est la Paix.
En ce moment où le monde est menacé ou objet de violence dans divers endroits et de différentes manières, le Dieu Fort nous rappelle que l’amour vaincra.

A la crèche, comme à la Croix, Dieu nous révèle qui il est, et comment Il nous aime. Comme ce petit enfant dans les bras de Marie, Dieu se met avec confiance entre nos mains pour que nous puissions l’accueillir et le donner aux autres.

Entrons dans cette aube nouvelle qui se lève sur nos obscurités, nos fragilités et vivons cette année de grâces dans l’Espérance, la Joie, la Paix que nous offre l’Emmanuel.

Ne vous laissez pas accabler par les tracasseries ; ne vous mêlez pas de ce que font les autres. Tâchons de bien faire, laissons à Dieu le soin du succès. Conservons notre âme en paix et nous ferons beaucoup de bien, ; tout ce qui nous trouble ne vient pas de Dieu, il ne se communique que dans la paix. C’est là ma boussole, elle ne me trompe jamais.

Par sa sœur Rosalie qui est à Bourbon, Mère Javouhey a eu connaissance des difficultés que vivent les sœurs implantées en Inde, en 1825.Cette lettre N° 692, écrite au Havre le 03 juin 1846, est adressée à la supérieure de la communauté de Pondichéry. Elle l’encourage, lui donne de précieux conseils et des nouvelles de la Congrégation. Elle-même souligne ce qu’elle juge important.

Une prière de Gérard Bessière, proposée par Martine, en lien avec le CCFD, membre de l’Equipe Pastorale de la Paroisse Saint Benoit de Cluny. Une invitation à prier pour tous ceux qui souffrent et sont obligés de fuir leur maison, leur famille, leur pays.

Tu te souviens, Marie, du petit matin sale où il a fallut partir si vite parce qu’ils voulaient tuer l’enfant ?
Tu te souviens qu’on ne savait que prendre et que faire du chat, et que l’enfant pleurait ?

Tu te souviens de la couleur du pays quand on se retourne un instant pour regarder le bonheur qu’on laisse pour toujours ?
Tu te souviens de la faim, de la soif, des yeux que la peur agrandit quand on craint d’être poursuivi ?

Tu te souviens, Marie ?
Oh oui, on ne l’oublie jamais la première nuit au désert,
la forêt qui bruisse à l’approche de la frontière,
les rouleaux, les barbelés...

Tu te souviens des enfants morts sur les bateaux en détresse et de ce qu’on fait aux femmes et des maris noyés ?
Tu les connais, toutes ces mères des camps d’Afrique, des camps d’Asie, des bidonvilles d’Amérique, des prisons et des goulags ?

Tu sais l’odeur des aéroports, Marie, et le goût qui emplit la bouche quand les policiers avancent et ferment la porte du ciel ?
Tout le monde n’a pas un âne pour partir, et le solide Joseph...

Marie, petite fuyarde, tu es toujours avec les déportés, les expulsés,
les déplacés, les indésirables,
et tu le poses parmi les baluchons
le petit que traque la violence : Dieu.

Nous sommes dans un siècle bien singulier ; on ignore ce qui est important au bonheur éternel pour n’apprendre que des choses inutiles pour l’éternité. Ô aveuglement des hommes, à quoi nous expose tu ?

Mère Javouhey écrit ces réflexions, étonnantes d’actualité, au milieu d’une lettre adressée en février 1850 à une sœur de l’école de Senlis. Elle parle des jeunes religieuses qu’il faut former et que le gouvernement réclame pour les envoyer dans les colonies sans laisser le temps de les préparer. Déjà âgée (elle est née le 10 novembre 1779), Mère Javouhey ne se décourage pourtant pas mais elle reste attachée à ce qui a orienté toute sa vie : "il faut s’accommoder à son siècle pour le gagner au Bon Dieu."

Nous entrons dans le Carême, " un temps de renouveau pour l’Eglise, pour nos communautés, pour chaque fidèle, mais surtout un temps de grâce" Entrons joyeusement dans ce temps qui nous donnera de vivre pleinement le mystère pascal.

Nous avons en mémoire notre dernière assemblée provinciale sur l’Eucharistie, "source et sommet de toute vie chrétienne". Nous pourrions prolonger cette méditation durant ce temps de Carême, pour que nos vies soient de plus en plus en cohérence avec cette dimension eucharistique.

Approfondissons ces paroles que nous entendons chaque jour à la messe : "Il prit le pain, le bénit, le rompit et le donna..."

 Être pris, être saisi, être choisi par Dieu... Le premier pas de notre vie spirituelle n’est t’il pas de reconnaître qui nous avons été saisis, attirés par Dieu ? "Tu m’as séduit, Seigneur, et je me suis laissé séduire" nous dit Jérémie au chapitre 20, verset 7 : invitation à ajuster sans cesse notre désir, notre réponse à l’appel du Seigneur et de nous laisser saisir, conduire par Lui sur des chemins que nous n’aurions peut-être pas choisis...

  Être béni par Dieu... C’est sans doute une affirmation profonde de notre être véritable. Nous avons besoin de cette bénédiction continuelle qui nous aide à comprendre que nous appartenons à Dieu. Jésus lui même a entendu cette parole de bénédiction au moment de son baptême : "Tu es mon Fils bien aimé, je mets en toi toute ma joie." Évangile de Marc, chapitre 1, verset 11. Bénir, dire du bien, relever le positif, c’est faire vivre et faire grandir.

 Être transformé par Dieu... La vérité est que nos souffrances, nos blessures, ne sont pas des obstacles à la joie et à la paix auxquelles nous aspirons ; tout ce que nous vivons, bonheur ou tristesse, joie ou souffrance, santé ou maladie... tout peut faire partie du chemin qui nous conduit à la pleine réalisation de notre humanité. "Ne fallait-il pas que le Christ souffrît pour entrer dans sa gloire ?" Évangile de Luc, chapitre 24, verset 26

 Être donné par Dieu aux autres... Nous sommes choisis, bénis, transformés pour être donnés. Notre humanité atteint sa plénitude dans le don. La vraie joie, la paix intérieure, jaillissent du don de nous même aux autres. Une vie heureuse est une vie pour les autres. "Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir" Actes de Apôtre, chapitre 20, verset 35.

Le pain est rompu pour être donné ; il en est de même pour nos vies.

Nous réalisons certainement dans notre quotidien que nous sommes appelés à nous donner les uns envers les autres, pour devenir, un jour, une véritable communauté d’amour. Voilà le défi à relever ! un chemin vers Pâques, à parcourir.

Le Bon Dieu donne ses lumières goutte à goutte, mais il faut les recevoir avec reconnaissance et en profiter.

L’horizon semble s’éclaircir pour la jeune fille : en 1800 elle peut rejoindre une congrégation naissante à Besançon. Elle y vit quelques jours de bonheur, puis découvre un autre appel : en songe, Saint Thérèse d’Avila lui montre des personnes qui l’attendent ailleurs.

La grâce de la résurrection nous donne la capacité de vivre des relations authentiques, de pardonner, de dépasser les conflits présents dans les familles, les sociétés, les nations.

Avec un extrait de la méditation du Cardinal Martini, arrêtons-nous sur l’épisode de la rencontre de Jésus avec Marie de Magdala

Elle est arrivée au sépulcre de bon matin, elle a vu le tombeau vide et elle reste auprès du sépulcre à pleurer parce que son ami et Maître est mort : elle se contentait de savoir où on l’a mis.
Elle représente l’humanité toujours à la recherche du Sauveur, mais dans une espérance limitée, qui n’ose pas.Sa recherche est encore très humaine... elle cherche Jésus parmi les morts, là où il n’est pas. Souvent nous cherchons Dieu là où il n’est pas, à travers des modèles d’efficacité humaine, de succès, de pouvoir, de satisfactions faciles...

Il est significatif que Jésus se révèle à elle non pas en lui annonçant l’événement qui le concerne : "Je suis ressuscité, je suis vivant !", mais en prononçant son nom à elle : "Marie". Il s’agit d’une révélation personnelle, existentielle, qui insuffle non seulement la certitude que le Christ est vivant, mais plutôt la conscience d’être connue par lui en vérité. L’appel de Jésus est un appel discret de liberté, exprimé par le nom qui indique mieux l’intériorité.

C’est dans l’intériorité que nous pouvons découvrir l’amour de Dieu ; c’est à l’intérieur que nous pouvons entendre, appelés et rendus à notre identité profonde, à notre vocation d’enfant de Dieu.

Cachés au creux de ton mystère, tu es l’hôte plus intérieur qui se révèle en transparence.

Nous sommes invités à nous "déconnecter" des sollicitations immédiates dans un monde où tout va très vite, pour se retrouver, se donner un espace et du temps pour la réflexion, la prière, la relecture. Face au culte de l’urgence, de l’immédiateté, c’est l’intériorité qui à son tour apparaît comme urgente aujourd’hui, chemin privilégié de solidité humaine et spirituelle, espace de référence pour l’action.

Belles et joyeuses fêtes pascales !

Sr Marie Yvonne Kerfourn

"Je vous le répète, je compte sur Dieu : il a des ressources que nous ne connaissons pas. Tous les jours je vois des miracles."

Mère Javouhey écrit cela de Paris le 25 mars 1851 ; elle n’a plus que quelques mois à vivre. Elle est en mauvaise santé, elle est accablée de soucis, de tous cotés on lui demande des sœurs et elle tient à bien les former avant de les envoyer dans les cinq parties du monde.
Pourtant, elle répète ce qu’elle a dit, écrit et surtout vécu depuis toujours : "Ah ! qu’il fait bon de se confier en Dieu ! On est content et heureux dans tout ce qui arrive." a-t-elle écrit de Cayenne en 1829.
Sa confiance est basée sur la certitude que Dieu aime infiniment chaque personne.

Seigneur, nous te prions dans la lumière de la Fête de « Toussaint »,

« Tous – saints » ! C’est fabuleux !

Seigneur, nous Te prions dans la joie de toutes les saintes et de tous les saints : Ils sont si nombreux, …à travers les âges ! …à travers le monde ! Ils sont si nombreux… loin de nous !... tout près de nous…
Si près de nous que nous sommes trop habitués et que nous sommes tentés de ne pas les voir : dans nos familles, nos quartiers, nos écoles, nos lieux de travail, dans nos paroisses ou les diverses aumôneries de jeunes, d’hôpitaux, de Maisons d’Arrêt…

Seigneur, ils sont si nombreux ceux qui vivent du dynamisme de la foi et de l’espérance en toi !
Ils sont si nombreux ceux et celles qui vivent « à ton image et à ta ressemblance » ! L’actualité, la grande actualité, c’est de t’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, et d’aimer nos frères comme nous-mêmes. Cet amour de toi et de nos frères, c’est ce qui fait actualité : c’est ce qui laisse une trace de lumière dans le cœur de nos frères.
Oui, en cette Fête de Toussaint, avec nos frères, que nos cœurs soient en fête pour toi !

Seigneur, nous te prions aujourd’hui dans la Lumière de tous les saints qui ont traduit i, en langage d’actualité, de génération en génération, ta sainteté quotidienne et éternelle !

Seigneur, nous Te prions dans la Lumière de tous ceux qui t’ont accueilli avec joie, humilité, simplicité, et fidélité.

Seigneur, Dieu très Saint, nos cœurs sont en fête pour toi avec les saintes et les saints de nos contrées.
Nos cœurs sont en fête avec toutes les saintes et tous les saints anonymes de notre entourage :
Tous ceux et celles qui vivent l’actualité de ta Sainteté à travers l’amour quotidien des familles et des autres communautés humaines, où le monde se construit, à travers l’accomplissement consciencieux et discret de la tâche quotidienne, à travers les patiences, les confiances réexprimées, les pardons
renouvelés, à travers les amitiés consolidées, les joies et les peines partagée…

Seigneur, nos cœurs sont en fête pour toi pour ta Sainteté qui se reflète et fait actualité
 dans le regard rieur des enfants,
 dans l’appétit de vie des jeunes,
 dans la générosité des familles,
 dans la sagesse et l’espérance des anciens.
Amen !

Père Pierre Fournier

"Nous avons des forêts vierges qui renferment des bois superbes de toutes couleurs... les petits oiseaux viennent faire leur petit nid dans le ciel de mon lit : dans un chapeau sur ma fenêtre, dix jolis petits colibris ! Mon Dieu, que de bien le bon Dieu fait aux hommes et qu’ils sont ingrats car ils se plaignent toujours !... Le poisson abonde dans nos rivières : l’autre jour, j’étais dans un canot, une jolie carpe saute sur moi..."

Arrivée à Mana en 18287 avec 36 sœurs et 50 cultivateurs, Mère Javouhey s’est tout de suite mise au travail. Cela ne l’empêche pas d’être sensible à la beauté de la nature et de faire partager son admiration à ses sœurs restées en France, par exemple dans ses lettres n° 180 et 204.
Durant ces jours de juillet, nous découvrirons sans doute bien des occasions d’admirer, nous aussi, la vie de la terre et de la respecter.

"Ma bien chère fille, je profite de mon loisir pour causer un moment avec vous, pour vous distraire dans votre chère solitude... j’ai assisté à trois retraites... les retraites font merveille ; j’en sens tout le bien pour moi-même qui en avais grand besoin."

Le mot "loisir" ne se trouve qu’une fois dans la correspondance de Mère Javouhey, dans la lettre n° 215 écrite à Cayenne, à la supérieure d’une petite maison de Guyane.
Il est sûr que la fondatrice n’a guerre connu de temps libre mais elle a su prendre de la distance avec ses multiples charges et s’en abstraire, comme en témoignent ses lettres qui évoquent le bienfait de ses retraites spirituelles (par exemple dans la lettre 537).

"En avril, j’irai vous voir, je m’y engage, ne serait-ce que pour quelques jours. En attendant, soyez calme ; confiance en Dieu, mais confiance ferme, bienveillante pour tout le monde, chacun à son poste."
Lettre 1118 du 9 mars 1851

Lettre adressée à sa nièce, Mère Vincent-de-Paul Javouhey ; celle ci est à Limoux depuis sa profession en 1834 et y est supérieure depuis 1849.
"Confiance en Dieu, mais confiance ferme, bienveillante pour tout le monde", nous dit Anne-Marie ; pas une confiance du "bout du cœur", mais une confiance solide, enracinée dans l’union à Dieu et l’attention aux autres.

"J’apprends avec plaisir que vous êtes contente et que l’on vous accorde toute la confiance que vous méritez ; tâchez d’en user pour le bien des malheureux et votre perfection. Allons ma chère fille, prenez courage, et tâchez de devenir toutes des saintes." Lettre 137

Dans cette lettre adressée à Sœur Rosalie Michelot, le 22 février 1827, Anne Marie Javouhey nous rappelle notre vocation, commune à tous les baptisés : devenir des saints !
Oui, tous, nous sommes appelés à la sainteté, en Christ. Par sa résurrection, la route vers le Père nous est ouverte ! Notre humble offrande rejoint le cœur de Dieu, notre pauvreté et nos limites ne lui font pas peur !

J’ai le bonheur de tenir à l’Eglise du fond de mon âme, et si la Congrégation de Saint Joseph devait s’écarter d’un iota des règles de l’Eglise, j’aimerais mieux qu’elle fût anéantie. Lettre 617, écrite le 2 octobre 1845

Anne Marie Javouhey adresse cette lettre à Monseigneur Gignoux, Évêque de Beauvais ; elle est au cœur du conflit qui l’oppose à Monseigneur d’Héricourt, Évêque d’Autun, qui cherche à diriger l’institut.
Au plein milieu de ce courrier, où elle est amenée à se justifier et exposer ce qui la tourmente, elle lance ce cri du cœur : "j’ai le bonheur de tenir à l’Eglise du fond de mon âme..." Avec elle, dans l’Esprit Saint, aimons l’Eglise, soutenons la de toute nos forces et de toute notre âme ; non par devoir, mais parce que cela fait notre bonheur !

"Saint Joseph, écoute ma prière, guide moi vers lui comme un enfant.
Saint Joseph, obtiens moi sa lumière pour rester en lui toujours présent".
J.C Gianada

Le groupe de catéchèse et de l’éveil à la foi de l’école du Sacré-Cœur de Cluny s’est rassemblé en ce jour de Saint Joseph. Avec quelques sœurs de la communauté, ensemble, ils ont marché et prié devant les statues de Saint Joseph.

Joseph le charpentier, Joseph si respectueux de Marie, Joseph père de Jésus... éclaire notre marche dans la foi, viens nous donner ta lumière.

Saint Joseph, toi qui n’avais d’autre
bonheur que Dieu,
et qui reçus son Fils en héritage,
aide-nous à trouver notre joie
dans un engagement total
au service de Dieu, de l’Eglise et de nos frères,
afin que nous tracions pour le monde un chemin de vie !
Amen.

A tous les visiteurs du site, nous souhaitons une bonne fête de saint Joseph !

"Confiance en Dieu fait dormir tranquille" Lettre 370-5

28 Août 1836. Anne Marie Javouhey écrit de Cayenne à sa soeur Marie Thérèse qui, elle, se trouve à la Martinique.Quelques mois plus tôt, elle est partie pour la seconde fois à Mana (Guyane), à la demande des ministres des Cultes et de la Marine, malgré l’interdiction de Monseigneur d’ Héricourt. Le gouverneur lui confie la préparation de 500 esclaves à la liberté. Elle restera à Mana jusqu’en juin 1843.

En ce mois d’août 1836, elle fait part à sa soeur de multiple soucis :
 l’accueil des esclaves qu’elle va préparer à la liberté (" une famille de 600 personnes" nous dit-elle)
 les mauvaises relations avec les colons
 les appointements des sœurs qui n’arrivent pas... comment faire sans argent ?...

Peut-on dire alors qu’elle dort tranquille, que sa vie "est un long fleuve tranquille" ? Et bien visiblement oui ! "Nous plantons forces vives ; et puis, confiance en Dieu fait dormir tranquille. Je m’attendais à plus de peine."

"J’ai mis ma confiance en Saint Joseph, je suis heureuse et tranquille" Lettre 946

Anne-Marie Javouhey écrit de Paris, à sa soeur Rosalie qui se trouve à Cluny, le 31 décembre 1849. Elle a, comme souvent, des soucis d’argent, des dépenses à engager sans certitude de recevoir en retour. "Ne recevez que ce que vous pouvez soutenir" dit-elle avec sagesse quelques lignes plus loin.
Confiance, mais aussi prudence et clairvoyance !
Dans une autre lettre, elle dira à ses sœurs : "ce n’est pas le manque d’argent qui fait la pauvreté ; c’est l’esprit de pauvreté qui fait les vrais pauvres de Jésus-Christ."

"Mettez-vous sous la protection de Saint Joseph, il ne vous manquera jamais dans le besoin." lettre 998.

"Pauvres créatures que nous sommes, pourquoi nous inquiéter comme si Dieu dormait et qu’il fut défendu de l’éveiller ! Allons, soyons tranquilles et travaillons à connaître sa sainte Volonté ; notre bonheur est là et rien que là." Lettre 654 du 17 janvier 1846

La lettre, adressée à Sœur Clotilde Javouhey à Cluny, est terminée par soeur Marie Thérèse Griffaut, qui donne les détails des dernières entrevues avec quelques Évêques. Le conflit avec Monseigneur d’ Héricourt avait atteint son paroxysme quelques mois plus tôt,

Sœur Marie Thérèse écrit : " Ma chère mère me dit de remplir le papier et de vous dire tout ce que je sais ? D’abord, je commence par vous dire que ma chère mère n’est plus triste, la confiance renaît en elle. Monsieur le supérieur est venu hier à son retour de Beauvais, il a dit que Monseigneur de Beauvais était content, qu’il aurait désiré nous être utile car il nous avait vues dans une triste position : mais qu’il remerciait le bon Dieu que les affaires soient terminées avec Monseigneur d’Autun..."

Elle termine : "Je ne sais pas si ma chère mère ne sera pas fâchée que je sois entrée dans de si grands détails." Merci à elle pour ces "indiscrétions" qui nous permettent de relire l’histoire aujourd’hui !

On ne contraint pas les hommes libres, on les persuade. Lettre 463

Le 26 décembre, Anne Marie Javouhey se rend pour la seconde fois à Mana, à la demande du ministre des cultes et de la Marine, malgré l’interdiction de Monseigneur d’Hericourt. Le gouverneur lui confie la préparation de 500 esclaves à la liberté. Elle restera à Mana jusqu’en juin 1843.

Dans sa lettre adressée à l’Amiral Duperré, Ministre de la Marine - elle écrit de Cayenne, le 26 juin 1841 - elle rend compte de tout son travail entrepris à Mana... tout ce qui a été fait, tout ce qui est encore à faire... écoutons la ;

"Réunir les enfants pour les préserver des voies dangereuses, les préparer par une éducation morale et chrétienne, voilà tout, voila le principe que je pose comme la base de toute la question qu’il s’agit de résoudre. Imitant en cela bien des hommes plus capables d’apprécier les choses à leur juste valeur, je dirai donc avec eux que les ressources de la politique peuvent très peu lorsqu’il s’agit de lier les esprits et les cœurs, de concilier les dispositions et d’établir les relations qui doivent unir les uns aux autres membres d’une même famille. On ne contraint pas les hommes libres, on les persuade."

"... J’ai marché d’un pas ferme, appuyée sur le bâton de la foi et de la charité, soutenue par Celui qui console de l’injustice"
_{L 384,12 Mana 10 avril 1838 à l’Amiral DUPERRÉ}

Déjà le 7 février 1810, Anne Marie écrit à ses parents : « Je vous en prie, ne murmurez pas, ne blâmez pas mes actions, Dieu en est le principe et la fin. Si les hommes sont contre moi, peu importe, pourvu que Dieu soit pour moi et que je fasse sa Volonté sainte ».

À la suite de St Paul, la foi sera le bâton sur lequel elle s’appuiera toute sa vie, malgré les difficultés en tous genres, la solitude. Cette foi la pousse à être apôtre : « Quand vous ne convertiriez qu’une seule âme, c’est plus précieux que toutes les richesses de la terre ».
Annales historiques ch XLI p. 665

Dans le cadre de l’année de la Miséricorde, l’équipe d’animation pastorale de l’école St Michel propose une journée de prière.

Du vendredi 4 mars à 8h45 au samedi 5 mars 8h45 à Chapelle de l’école St Michel d’Yvetot.

Cette prière sera animée par les enfants de l’école jusqu’à 16 h30

Des offices seront proposés et ouverts à tous :
 10h : Office de Tierce
 13h15:Office de sexte
 15h : Chemin de croix
 17h : Office des Vêpres
suivi de l’exposition du Saint Sacrement
 Adoration toute la nuit
 8h30 : Office des Laudes

"C’est aujourd’hui la Saint Martin ; c’est de sa fête que date notre sainte Congrégation ; ce grand saint n’a pas cessé de la protéger, prions le avec ferveur de ne pas l’abandonner." Lettre 540

Saint Martin (315-397) ; c’est une rencontre personnelle avec le Christ qui éveilla la foi de ce simple catéchumène et qui l’amena à s’engager à sa suite. Par sa réponse vive si généreuse à l’appel de Dieu, il suscita des vocations et des conversions en grand nombre. Le partage de son manteau avec un mendiant pauvre et dépouillé est le signe visible du partage de sa foi, de son espérance et de son amour avec tous ceux qu’il rencontrait.

Anne Marie, née le 10 novembre 1779, a été baptisée à Seurre, le 11 novembre, en la fête de la Saint Martin. Elle considérait cette date comme celle de sa naissance. Quelques années plus tard, la nuit du 11 novembre 1798, devant un prêtre proscrit, en présence de sa famille et d’amis sûrs, elle consacre sa vie à Dieu, pour toujours. Elle a 19 ans.

Sœur Marie Emmanuel Téchi vient de fêter ses 25 ans de vie religieuse. Voici un extrait du témoignage qu’elle a lu lors de la célébration eucharistique.

"... Je rends grâce pour ce jubilé, parce que le Seigneur a été source de fécondité dans ma Vie, il m’a fait beaucoup de « Clins Dieu » la joie de Vivre, la joie d’aller vers les autres, joie en Communauté….

Joie d’avoir été en mission avec des jeunes pendant des années, joie d’avoir été en mission auprès des prisonniers.
Joie de travailler auprès des malades…
Joie avec la Communauté des sœurs de Kerlévénez qui continuent à donner la Vie !

Merci pour le centuple de la mission, de sa fidélité de chaque instant…
Merci pour tous les visages rencontrés de la Caraïbe à l’Océan Indien, pour les visages de l’Europe.

Comment ne pas dire Merci, Merci Seigneur !

Seigneur tu es mon fidèle compagnon, « Tu sais Tout, tu sais bien que je t’aime. »
« Tous les jours de Ma vie, Seigneur, tu es avec moi, rien ne va me manquer. Tu me prends par la main pour diriger mes pas. Tu es là, Seigneur, tous les jours de ma Vie, Seigneur tu es toujours avec moi. »

25 ans, nouvel élan !
25 ans, nouveau départ avec Passion et enthousiasme !
25 ans, avec Toi, toujours Avec Toi, Jésus-Christ mon Seigneur.

Alléluia ! Alléluia ! Magnificat !

"Mettez vous sous la protection de Saint Joseph, il ne vous manquera jamais dans le besoin." Lettre 998

La lettre est adressée à Monsieur l’Abbé Gaulle, directeur au Mesnil-Saint-Firmin, dans l’Oise. Anne Marie Javouhey écrit de Paris, le 20 mars 1850.

"Je suis bien reconnaissante de votre bonne lettre qui me montre votre position délicate ; vous devez y reconnaître le doigt de Dieu et ne jamais vous décourager. Vous êtes appelé à soutenir cette belle entreprise, et moi à vous aider. Ne vous découragez jamais, mais réfléchissez beaucoup. Mettez-vous sous la protection de Saint Joseph, il ne vous manquera jamais dans le besoin..."

Confiance, écoute attentive, soutien... au fond, Anne-Marie avait inventé avant nous cette collaboration que nous vivons aujourd’hui dans bien des domaines. Elle nous redit de la vivre dans le soutien mutuel, pour accomplir ensemble la Volonté de Dieu.

"Anne Marie Javouhey a collaboré avec tous ceux que Dieu mettait sur sa route ; famille, amis... nous sommes aussi appelées à collaborer dans un climat de franchise et de confiance avec les laïcs que nous côtoyons... Ensemble, nous avons de nombreux atouts pour construire l’avenir. Travaillons, religieuses et laïcs, dans la confiance. Gardons "souffle" pour bâtir dans l’espérance." Orientations du Chapitre 2012

"Prions beaucoup, surtout pendant ce beau mois de Marie où il semble que la ferveur est plus grande que dans aucun temps de l’année". Lettre 812.

Paris, le 13 mai 1848. Anne Marie Javouhey semble de belle humeur, en ce renouveau du printemps. Ne nous y trompons pas... Février 1848, révolution à Paris, chute du roi Louis Philippe, proclamation de la deuxième république... quelques semaines plus tard, le 25 juin 1848, Monseigneur Affre, Archevêque de Paris, sera tué sur les barricades.

Les révolutions, Anne Marie les connait d’expérience ; elle écrit à Sœur Marie-Joseph, qui vit à Saint Pierre et Miquelon ; "La révolution a t’elle pénétré parmi les glaces dont vous êtes entourées ? Je le crois parce qu’aucun obstacle ne l’arrête ; nous y sommes presque accoutumées... Nos maisons vont bien, partout on se plaint de la misère commune, mais on est soumis. On ne sait pas encore comment se trouveront les colonies de la liberté sans indemnité actuelle ; il y aura nécessairement grande misère, mais il faut espérer qu’il n’y aura pas de guerre civile... Prions beaucoup, surtout pendant ce beau mois de Marie où il semble que la ferveur est plus grande que dans aucun temps de l’année. Si vous saviez ce qu’il y a de ferveur à Paris ; comme les peines, les chagrins ramènent vers Dieu. Là seulement on trouve des consolations."

Consciente des réalités, lucide sur son temps, attentive aux appels de détresse, Anne- Marie nous rappelle que les véritables témoins du Christ se doivent d’être des contemplatifs dans l’action.

Il faut que Dieu fasse connaître sa sainte Volonté, autrement je ne sais que dire. Une fois que Dieu aura parlé, il n’y aura plus rien à dire. Priez et faites prier afin que tout tourne à sa gloire et au salut des âmes. Lettre 344

9 août 1835 ; Anne Marie se prépare à partir pour la deuxième fois en Guyane, à Mana. Elle prendra le bateau, le 26 décembre de la même année. Déjà, les difficultés sont là avec l’Évêque d’Autun, Monseigneur d’Héricourt, qui a tenu à présider le Chapitre de Cluny, en avril 1835.

Pourtant, Dieu parlera ; ce deuxième voyage en Guyane la mènera vers la grande oeuvre de sa vie ; la préparation de 500 esclaves à la liberté, sur la demande des ministres des Cultes et de la Marine et malgré l’interdiction de Monseigneur d’Héricourt.

Dans cette belle et longue lettre, elle se confie à sa soeur Marie-Thérèse Javouhey, en mission à la Martinique... petit tacle au passage pour ces messieurs ! : "Il faut que Dieu fasse connaître sa sainte Volonté, autrement je ne sais que dire ; je sens tout le bien que ferait une pareille société, mais les hommes sont si drôles qu’à la moindre difficulté ils se découragent ; une fois que Dieu aura parlé, il n’y aura plus rien à dire."

"Vous savez que le chapitre des croix et des contradictions va toujours son petit bonhomme de chemin ; il est mon fidèle compagnon. Je pense bien qu’il voudra venir avec moi à l’île Bourbon ; comme un ancien ami je le laisserai venir, nous le logerons dans un petit coin..." lettre 29, janvier 1818

Anne Marie écrit à Sœur Marie-Joseph Varin, première supérieure à Bourbon ( île de la Réunion). La petite société qu’elle a fondée se développe lentement. En 1816, Mr Desbassyns de Richemont avait demandé des sœurs pour Bourbon, île dont il est l’intendant ; malgré le faible effectif de la Congrégation, qui comptait alors 15 sœurs, la fondatrice avait accepté.

Elle vient de recevoir enfin des nouvelles de ses sœurs, parties depuis plusieurs mois. C’est une lettre teintée de tristesse ; elle se réjouit des quelques nouvelles parvenues, elle admire ses sœurs, tout en regrettant profondément de ne pas être avec elles... elle brûle du désir de les rejoindre, elle qui se débat dans les difficultés et les incompréhensions.

A la fin de la lettre, ce trait d’humour ! Apprenons d’Anne Marie Javouhey à mettre la juste distance avec les difficultés : elles sont présentes, mais non pas envahissantes ! Anne Marie garde la paix du cœur en mettent les contradictions à leur place : dans un petit coin !

"Je suis dans l’admiration de tout ce que Dieu fait pour notre congrégation : elle prend un accroissement, et puis se perfectionne chaque jour ; les jeunes religieuses valent mieux que nous, vous le verrez, mais cependant, tâchons de marcher en avant pour la gloire de Dieu." lettre 1024

Paris, le 06 mai 1850. Mère Javouhey écrit à Sœur Alphonse de Liguori Quénin et s’adresse à toutes les sœurs en communauté à Mayotte.
"Dites à toutes nos chères filles que je pense sans cesse à elles. Qu’il me serait doux de partager vos travaux ! Il me semble que vous êtes comme à Mana que j’ai tant aimé ; et cependant j’y ai versé bien des larmes qui n’étaient pas sans consolation. Dieu seul en était témoin, comme il en était l’objet !"
Anne Marie a 71 ans, elle est épuisée physiquement mais son cœur de missionnaire est plus que jamais ardent... et puis, en ajout de lettre, elle a ces quelques mots, ce cri d’admiration sur l’oeuvre de sa vie qui est pleinement l’oeuvre de Dieu, la congrégation... et sur ses jeunes pousses !
Admiration, confiance en la continuité de cette oeuvre à travers les jeunes sœurs, oui... mais une confiance qui montre l’exemple, qui précède, qui entraîne ses filles "en avant", pour la gloire de Dieu !
Merci Mère Javouhey de précéder nos pas missionnaires encore aujourd’hui !

Avec la grâce, la persévérance, on vient à bout de tout. Il ne faut jamais se décourager. C’est l’orgueil qui donne le découragement ; l’humilité fait des miracles.

Quand elle écrit cela, Mère Javouhey est à la fin de sa vie. Elle parle d’expérience ; pendant huit ans, elle a cherché où réaliser sa vocation religieuse. Elle a fondé la Congrégation le 12 mai 1807 et attendu encore presque dix ans la lumière sur son appel aux missions lointaines.

Des sœurs de Chamblanc et sr Agnès Thevenin étaient présentes à cette grande fête en mémoire des 40 années de présence des sœurs de St Joseph de Cluny sur le quartier et à la paroisse.

Deux heures d’émotion…

Durant toute la veillée, des chants, des photos et des témoignages ont rappelé ces années de vie intense, d’évènements forts, d’audace missionnaire…

Sr Agnès Thevenin a la particularité d’avoir l’âge de la paroisse (elle y fut baptisée en 1964) et d’y avoir vécu un certain nombre événements qui l’ ont marquée.Elle a pris la parole pour témoigner de ces années qui l’ont construite. En réponse, d’un seul cœur l’assemblée lui a chanté bon anniversaire et lui a remis un tablier (de service) au logo des 50 ans de « Ste Bé » !!!

Quelques extraits du témoignage de sr Agnès

. Plus que des étapes qui ont rythmé ma vie, j’ai vécu à Ste Bernadette une belle expérience d’Eglise à l’échelle d’une communauté paroissiale. Ce qui m’a frappée, alors que j’étais jeune, c’est la vie débordante, qui jaillissait de cette église.

. Un autre point qui m’a marquée, c’est la diversité culturelle des paroissiens : un véritable arc-en-ciel du monde.

. Et puis il y a eu toutes ces années vécues en communauté de sœurs de St Joseph de Cluny. Nous avons goûté les joies d’un quartier multiculturel et partagé la vie paroissiale. Nous avons vécu à « Ste Bé » comme dans une famille des moments de joie (mariage, grande fête…) mais aussi des moments plus difficiles (obsèques d’amis, de paroissiens)

. Nous avons également vécu les changements de prêtres et avec eux pris des chemins nouveaux. Mais « Ste Bé » est toujours restée un peu « notre chez nous ».

. L’année dernière en Novembre 2013, la communauté a fermé ses portes, après 40 ans de présence sur le quartier et à la paroisse.

Nous sommes parties le cœur un peu gros mais nous sommes surtout parties enrichies de notre expérience humaine et spirituelle. Enrichies des racines plantées et qui demeurent. Enrichies d’avoir rencontré Jésus souriant, souffrant, Jésus vivant, heureux et miséricordieux… dans toutes les personnes qui ont croisé notre chemin et notamment à « Ste Bé ».

Pour ces années de joie, merci Seigneur !

Sr Chantal a également pris la parole pour évoquer quelques sœurs qui ont marqué la paroisse et le quartier dont par exemple, sr Madeleine Cousin, sr Marie-Etienne Courtois, sr Emmanuel Le Stir, toutes ayant été de vraies missionnaires...

C’est le Père Raoul Mutin qui a conçu et animé cette veillée avec Cécile et Jean Noël Klinger et les divers groupes d’animation liturgique qui ont animé durant ces 50 ans…
Chants d’hier et d’aujourd’hui ont transporté l’assemblée dans un belle et grande action de grâce.
Rendez-vous dans 50 ans !!!…

Plus de 500 personnes, anciens élèves, anciennes familles, anciens professeurs, élèves et équipe éducative actuels, chefs d’établissement d’hier et d’aujourd’hui, responsable de la tutelle étaient présents pour ce grand jour.

Sous un soleil dominant, les « retrouvailles » furent chaleureuses et souvent émouvantes.
Il y avait parfois des décennies que les personnes ne s’étaient pas revues…
Une multitude de petits groupes a pris le temps d’échanger, de donner des nouvelles, de s’intéresser à l’autre. Il y avait de nombreux enfants…
Quelle joie de voir les générations qui montent !

Durant la première partie de l’après-midi, chacun a pu retrouver des photos de ses années chamblantines… retrouver les bâtiments parfois bien transformés… retrouver des visages parfois changés… partager des anecdotes, des bêtises réalisées jadis… bref un bon et doux moment de nostalgie.

A l’issue de ce temps, la foule s’est retrouvée pour le temps des discours.
L’ouverture s’est faite par Marina, élève actuelle qui a dit sa joie d’être dans cette école, puis Sœur Aleth Bratigny, ancienne directrice, a retracé l’histoire de l’établissement et dit ce que sont devenus les jeunes. Sœur Agnès Thevenin, responsable de la Tutelle en France, a dit comment, aujourd’hui encore, l’esprit d’Anne-Marie Javouhey est présent à travers les personnes, ce qui se vit, comment la pédagogie et l’accompagnement permet de faire grandir les jeunes pour qu’ils passent du repli au déploiement.

Enfin, le moment de chanter « BON ANNIVERSAIRE » était venu, 75 personnes se sont mis au milieu de l’assemblée et en chantant, nous avons lâcher les ballons que nous avions en main…

Pas d’anniversaire sans gâteau ! La « maîtresse de maison », Catherine Thevenin, actuel chef d’établissement, a découpé le magnifique fraisier qui a régalé tout le monde.

Bien des échanges ont encore eu lieu et doucement les personnes se sont dispersées, rentrant chez elles remplies de la joie de la rencontre, des souvenirs évoqués et du désir de souhaiter encore longue vie au Lycée du Val de Saône
« Anne-Marie Javouhey »

Oui, que cet établissement poursuive sa mission de faire grandir tous les jeunes qui passent, qu’il continue d’être un signe de l’esprit d’Anne-Marie Javouhey.

Adresse importante :
Lycée du Val de Saône
25 rue Anne-Marie Javouhey
21250 CHAMBLANC
0380203890
chamblanc@cneap.fr
www.lycee-javouhey.fr

Quelques personnes ayant connu sœur Marie-Odile Thibeaudot au cours des années 1994 à 2003 au Mesnil St Firmin et gardant mémoire d’une présence active au niveau de la grande paroisse Anne-Marie Javouhey (35 villages), ont voulu lui témoigner affection et reconnaissance en cette année où elle fait mémoire de ses 90 printemps

C’est à la communauté des sœurs d’Antony qu’ont eu lieu les retrouvailles ; accueil chaleureux, joyeux, heureux !
Une belle table était préparée pour les visiteurs qui ont partagé le repas avec la communauté. Un petit punch délicieux, ainsi que quelques chants, ont égayé un excellent déjeuner

Sœur Marie-Odile émue et touchée a évoqué le bon vieux temps au Mesnil Saint Firmin : les rencontres à la communauté, les préparations de messes menées "tambour battant", les multiples déplacements dans les différents villages et les journées festives chez les uns et chez les autres...

Elle a aimé la proximité des jeunes de la maison d’enfants, la simplicité des relations de voisinage, l’inattendu d’un secteur rural en pleine mutation et la restructuration de la grande paroisse "Anne-Marie Javouhey"

Ce temps de rencontre lui a fait revivre des instants particuliers tout en lui permettant de voir combien son passage de 9 années à la communauté du Mesnil a laissé des traces heureuses et bienfaisantes dans les cœurs et dans les mémoires.

Présence des sœurs de Saint Joseph de Cluny à Faches-Thumesnil.

En juin 2019, Sœurs Bernadette, Marie-André et Marie-Agnès, quittaient Faches-Thumesnil après 122 ans de présence active de la communauté des sœurs Saint Joseph de Cluny à Faches-Thumesnil (près de Lille dans le Nord).

Action de grâces

La communauté paroissiale a souhaité rendre grâce à Dieu pour les 46 sœurs, qui à la suite d’Anne-Marie
Javouhey, ont donné leur vie et leur enthousiasme à notre paroisse. Elles ont enseigné, accueilli et soigné.

Aujourd’hui encore des hommes et des femmes œuvrent au SSIAD et à l’accueil de jour, créés par les sœurs et font vivre Anne Marie au présent.

Le 15 janvier 2023, notre communauté paroissiale a accueilli Sœur Bernadette et Sœur Marie-André pour une semaine riche en rencontres, commencée le dimanche par une célébration, une exposition sur Anne-Marie Javouhey et un pot de l’amitié.
Une auberge espagnole a permis aux sœurs de rencontrer dans la bonne humeur, ceux qu’elles avaient quittés 3 ans auparavant.

Madame Marie-Odette FAYE, directrice du SSIAD à Faches-Thumesnil, a apporté un magnifique témoignage sur la présence des Sœurs de Cluny au Sénégal (son pays d’origine).

L’activité missionnaire continue

Aujourd’hui, à la suite du Christ, les sœurs de Saint-Joseph de Cluny continuent I’œuvre missionnaire entamée par Mère Javouhey il y a un peu plus de deux cents ans. Partout où elle passait, elle compatissait aux misères, mettait la main à la pâte pour soigner, enseigner, réconforter, soulager et aimer quelques soient les difficultés.

A Faches-Thumesnil, les Sœurs ont mené ces mêmes missions pendant 122 ans. Elles ont quitté le couvent du 36 rue Anatole France mais leur souvenir reste très présent.
Leurs actions se poursuivent à travers la mobilisation des Amis d’Anne-Marie Javouhey et les activités de l’association SADPA qui gère le service de soins infirmiers à domicile et l’accueil de jour Jeanne de Roubaix. Le SSIAD accompagne chaque année une centaine de personnes âgées et handicapées résidant principalement à Faches-Thumesnil et à Lesquin, Le service a fêté ses 40 ans en octobre dernier.

20 Juillet 1826... c’était hier ! C’est à l’initiative du Commandant BORIUS qu’est due l’admission des Sœurs de Saint Joseph de Cluny dans la "Colonie de Saint Pierre et Miquelon" et l’organisation des premières œuvres qui leur furent confiées, à savoir : « le soin des malades à l’Hôpital et l’Education des jeunes filles."

Désignées pour cette fondation nouvelle par leur Fondatrice Anne-Marie Javouhey, deux jeunes religieuses - l’une avait 28 ans et l’autre 22 - firent voile vers les Iles à bord de « La Béarnaise ».

« Le 20 Juillet 1826, les habitants acclamaient joyeusement « La Béarnaise », qui, partie de Toulon, le 7 Avril, entrait au Barachois, après cent quatre jours de traversée… tous les regards se portaient d’instinct vers deux religieuses à la robe azurée… »

20 Juillet 2019 – 193 ans c’est Aujourd’hui !

Magnificat !
Un immense merci a toutes nos sœurs qui ont travaille dans nos îles

et rendez-VOUS EN 2026... c’est DEMAIN !

Nous nous réjouissons que les sœurs offrent leur vie à Dieu, pour la mission confiée par l’Église à la congrégation.

Voici les sœurs qui ont fait profession perpétuelle dans notre Congrégation en 2021 :

05 décembre, 2021 Burkina Faso, Afrique de l’Ouest francophone

Sœur Germaine du Cœur Immaculé de Marie SANGUISSO

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30 octobre, 2021 Ghana, West Africa

Sœur Barbara of the Blessed Sacrament KUMANGTUM

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16 octobre 2021 Sierra Leone, West Africa

Sœur Victoria of Mary Immaculate THOLLEY

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2 octobre, 2021 Kalimpong, Inde du Nord-Est / Népal

Sœur Benedicta BECK
Sœur Pabitra MANGER
Sœur Nisha RAI
Sœur Sushma RAI

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18 septembre, 2021 Madagascar

Sœur Marie Thérèse AINAMALALA
Sœur Marie Raulande RAHERIMALALA
Sœur Marie Virginie RASOANINDRIANA

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11 septembre, 2021 Afrique Centrale, Pointe Noir

Sœur Carèle Marie BANGA MFOUTOU

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4 septembre, 2021 l’Afrique de l’Ouest Francophone, Sénegal

Sœur Hélène du Saint Esprit ABALO
Sœur Marie-Noël du Saint Esprit FAYE

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29 mai, 2021 Inde du Sud, Trichy

Sœur Stella Mary CHINNAPPAN
Sœur Beula Immaculate JAVAKIN
Sœur Anni Steffi JENSON TIBURTIUS
Sœur Darly Tressa P.V. VARGHESE
Sœur Immaculate Jayaseeli XAVIER

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10 mai, 2021 Inde du Sud-est, Pondichéry

Sœur Delphine Rexline ARULANANDHU
Sœur Sudha Rani BHEESETTY
Sœur Fathima Rani POLAMARASETTI
Sœur Amala Shanthi SAVARINATHEN
Sœur Theresa TOPPO

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8 mai, 2021 Inde du Nord - Plaines

Sœur Suchita BILUNG
Sœur Kirti Kiran TIRKEY
Sœur Sudha TIRKEY

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6 mai, 2021 Inde du Sud Central, Salem

Sœur Panimery SELVARAJ

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24 avril, 2021 Afrique de l’Ouest, Gambie

Sœur Elisa GOMEZ

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2 février, 2021 Paraguay - Argentina

Sœur Maria Conception RAMOS BARRETO

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C’est vrai, ces gens manquent de quelque chose, ils leur manquent souvent beaucoup et même du nécessaire, mais ils ne manquent pas de tout, parce qu’ils conservent leur dignité d’enfants de Dieu que rien ni personne ne peut leur enlever. (Pape François)

Le thème « Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Mc 14, 7)
« Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Mc 14, 7).C’est une invitation à ne jamais perdre de vue l’occasion qui se présente de faire le bien. En arrière-plan, on peut entrevoir l’ancien commandement biblique : « Se trouve-t-il chez toi un malheureux parmi tes frères [...], tu n’endurciras pas ton cœur et tu ne fermeras pas la main à ton frère malheureux, mais tu lui ouvriras tout grand la main et lui prêteras largement de quoi suffire à ses besoins. [...] Tu lui donneras largement, ce n’est pas à contrecœur que tu lui donneras. Pour ce geste, le Seigneur ton Dieu te bénira dans toutes tes actions et dans toutes tes entreprises. Certes, le malheureux ne disparaîtra pas de ce pays. Aussi je te donne ce commandement : tu ouvriras tout grand ta main pour ton frère quand il est, dans ton pays, pauvre et malheureux » (Dt 15, 7-8.10-11). Sur la même longueur d’onde, l’apôtre Paul exhorte les chrétiens de ses communautés à secourir les pauvres de la première communauté de Jérusalem et à le faire « sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement » (2 Co 9, 7). Il ne s’agit pas d’alléger notre conscience en faisant quelque aumône, mais plutôt de s’opposer à la culture de l’indifférence et de l’injustice avec lesquelles on se place vis-à-vis des pauvres. (Pape François)

Prière inspirée du message du Pape François pour la Journée Mondiale des Pauvres :

Ô Seigneur Jésus-Christ, Toi le premier pauvre,
le plus pauvre parmi les pauvres
parce que tu les représentes tous.
Le visage de Dieu qui nous révèle est celui d’un Père
pour les pauvres et proche des pauvres.
Toute Ton œuvre affirme que la pauvreté est un signe
concret de Ta présence parmi nous.
Les pauvres, que nous avons toujours avec nous,
sont Ton sacrement.

Saint Damien de Veuster, apôtre des lépreux,
prie pour tous les hommes et femmes qui,
dans l’actuelle pandémie de coronavirus,
sont participant totalement à la souffrance de
millions de personnes malades. Amen.

Cette année, pour la 1ère fois le Congrès Mission s’est déroulé dans 11 grandes villes de France et non plus à Paris. Pour ce qui concerne ma communauté implantée en Centre-Bretagne, nous étions invités à participer au Congrès de Rennes, ce qui a réduit considérablement les distances.

Ce congrès est un moment privilégié pour découvrir ou redécouvrir les propositions et initiatives existant dans le domaine de l’évangélisation.

Au cours des journées sont proposés des temps de rencontre, d’échange, de présentation d’initiatives, de formation, de ressourcement avec l’organisation de tables rondes, d’ateliers...

L’objectif est de présenter et d’échanger autour des initiatives missionnaires qui sont actuellement développées au sein des paroisses.

Pour ma part, j’ai été bénévole le vendredi pour assurer la garderie des enfants des couples qui suivaient la journée réservée aux « couples missionnaires ». Ce fut une très belle journée avec près de 90 couples participants.

Le soir, nous avons vécu la veillée d’ouverture officielle du congrès. A cette occasion, le fondateur du Congrès Mission a redit les 3 grands objectifs de ce rassemblement et que je retiens :

 Premièrement, le congrès donne des outils pour la mission, c’est-à-dire des expériences qui se vivent concrètement en paroisse. Et même si on ne peut pas participer à tous les ateliers, on peut revenir avec une ou deux expériences à mettre en place dans notre secteur, et c’est déjà très bien ! Il ne faut pas vouloir tout faire.

 La deuxième chose que je retiens, le congrès est un moment privilégié de rencontres. Le Seigneur a mis sur ma route des personnes qui m’ont touchée par leur témoignage, par leur expérience. Nous avons vécu de profonds moments de communion fraternelle. On ne se sentait pas seuls ! Nous étions près de 2 700 personnes à Rennes venues pour la mission !

 Enfin, la troisième chose, ce congrès est une opportunité de renouveler notre relation personnelle avec le Seigneur. En vivant des temps de louange, de prière, de partage de la Parole de Dieu, d’adoration et de célébration eucharistiques… le Seigneur vient travailler les cœurs.

Le Congrès Mission, c’est vraiment un temps pour recharger ses batteries !

Apprendre à vivre ensemble

La Section Migrants et Réfugiés a le plaisir de vous présenter la prochaine étape de notre voyage commun vers la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié (JMMR) qui sera célébrée le dimanche 26 septembre.

Le thème choisi par le Saint-Père pour la JMMR 2021 est Vers un « nous » toujours plus grand
Afin de répondre à son appel pour qu’«  à la fin, il n’y ait plus les “autres”, mais un seul “nous  », du matériel pour construire ensemble ce « nous » peut être envoyé. (Consulter le site web Migrants et Réfugiés )

Dans une nouvelle vidéo inédite, le Saint-Père nous invite à apprendre à vivre ensemble, en harmonie et dans la paix, pour construire un avenir enrichi par la diversité et les relations interculturelles.[

Le témoignage direct de ceux qui travaillent ensemble tous les jours dans la diversité témoigne de la possibilité de réaliser cet avenir « en couleur ».

Vidéo  : Vers un NOUS toujours plus grand” : Apprendre à vivre ensemble

Réflexions théologiques pastorales :

Mardi 31 Août 2021, l’heure de la rentrée a sonné pour tous les membres de l’ensemble scolaire

En arrivant au collège ce matin, nous avons la bonne surprise de découvrir une grande fresque dans le hall d’entrée. L’école a elle aussi une belle fresque représentant Anne-Marie Javouhey (voir les photos).
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A 9h, ce sont les retrouvailles après quelques semaines de repos... bien méritées. Nous voici réunis autour d’un buffet bien garni café, jus de fruit, viennoiseries...

Vers 9h30, il est temps de se diriger vers l’amphithéâtre.

Madame Sylvie Delchié (directrice du primaire) salue toutes les personnes présentes et passe la parole à sr Marie-Pierre, supérieure provinciale.
Après avoir remercié toutes celles qui ont œuvré au bon fonctionnement de l’établissement durant l’absence prolongée du directeur, elle nous envoie un message d’espérance. elle nous invite à l’audace, à croire dans le pouvoir d’évoluer de chaque personne, croire en l’avenir et résister à tout ce qui s’oppose à la vie.
Puis sr Marie-Pierre remet sa lettre de mission à Monsieur Gilles Diaz.

Monsieur Ronan Cariou, responsable de la tutelle des sœurs de Cluny, prend la parole et développe les orientations données à Monsieur Diaz par la tutelle. Il souligne aussi le fait que c’est ensemble que l’on peut relever les défis qui s’offrent à nous aujourd’hui.

Madame Blandine Schmit , directrice diocésaine de l’enseignement catholique du Val de Marne, nous explique son rôle et cite le pape François. Paroles à méditer et surtout à vivre :

Monsieur Diaz prend la suite et expose son projet, son désir de travailler en équipe. C’est clair, précis et fort intéressant. Avec Madame Delchié, ils présentent l’équipe de direction et les nouveaux dans l’établissement.

La suite de la journée se partage entre les photos de groupes et individuelles, la messe, le repas convivial et les travaux par matières.

Cette année scolaire commence dans la joie et la simplicité. Elle promet d’être très réussie.

Depuis le début de l’année 2020, le Séminaire international Redemptoris Mater est installé au deuxième étage de notre maison au-dessus de la chapelle.

Notre Evêque, Monseigneur Charles Morerod, a érigé ce Séminaire qui a pour but de former des prêtres missionnaires pour la nouvelle évangélisation dans la lignée de l’exhortation du pape François pour l’évangélisation.
Il accueille des vocations issues du Chemin Néocatéchuménal à travers le monde.
L’évêque se réjouit de la venue de ces nouveaux séminaristes et de leur diversité culturelle qui sera un avantage pour le diocèse, notamment en vue de seconder les missions linguistiques et de renforcer la présence des prêtres aux périphéries.

Pour répondre aux besoins impérieux d’Églises particulières d’Europe ou d’autres continents, les prêtres issus du Séminaire peuvent être envoyés en mission comme itinérants ou au service des familles de la Missio ad Gentes.

Dans le Séminaire de Fribourg, actuellement, six jeunes sont en formation sous la direction de deux prêtres. Ils célèbrent l’Eucharistie dans notre Chapelle avec notre communauté et les personnes du quartier.

Un événement à Fribourg !

Le dimanche 11 juillet 2021, l’aîné des Séminaristes, Ricardo Fuentes, a été ordonné diacre par Mgr Charles Morerod, évêque du Diocèse, en notre église paroissiale du Christ-Roi en présence des paroissiens mais aussi de nombreuses communautés du Chemin Néocathuménal de Suisse Romande.

Le nouveau diacre, Ricardo, désire œuvrer en faveur de la famille en écho à sa propre histoire. Il aimerait participer à la reconstruction de beaucoup de familles.
«  Pour moi , dit-il, la famille est l’image humaine de la Trinité  ».

«  C’est une grande grâce nous écrit Soeur Marie-Pierre Lallemant que la présence de ce séminaire dans notre maison ! Anne-Marie Javouhey s’est tellement investie pour la formation du clergé et d’un clergé missionnaire et international que l’on ne peut que se réjouir de cette nouvelle...  »

Le Chemin Néocatéchuménal n’est pas une association, un mouvement ou une congrégation religieuse. Il a été reconnu en tant qu’itinéraire d’initiation chrétienne offert à toute personne en quête de vérité et de sens à leur vie pour la redécouverte du baptême.
Des familles sont membres également du Chemin Néocatéchuménal. Elles soutiennent la communauté du Séminaire et participent à l’évangélisation.

Les sœurs de la Communauté de Fribourg

Vendredi 30 juillet 2021...

... nous étions quelques sœurs avec la famille d’une d’entre nous, attendant au point de rassemblement dans le jardin.

À notre grand étonnement un oiseau arriva, se mit à tourner au-dessus de nos têtes et à pousser des cris aigus. D’un seul coup, il descendit et se percha sur l’épaule d’une sœur, puis s’envola vers une des dames et se posa sur sa main.

Qu’elle ne fut pas notre surprise ! Il s’agissait d’une petite perruche.

La dame qui l’avait sur sa main, ayant l’habitude des oiseaux, s’est mise à la caresser pour la rassurer. Connaissant un ami qui possédait des perruches, elle lui envoya immédiatement la photo et lui demanda s’il voulait lui prêter une cage. La réponse fut rapide :

« C’est une des miennes, je l’avais donnée à ma grand-mère qui habite Cluny. Elle s’appelle Calopsitte et s’est enfuie il y a deux mois ».

Tout est bien qui finit bien. La propriétaire a retrouvé son oiseau et « Calopsitte » sa maison. Tout le monde s’en est réjoui.

L’Atelier a offert 300 repas aux Restos du cœur

À l’origine de cette initiative se trouve Christophe Chomton, président de l’association gérant l’Atelier d’Anne-Marie, qui souhaitait que les élèves élaborent un repas de qualité à offrir.

Une véritable chaîne de solidarité s’est mise en place :

 Iza Guyot, cheffe du restaurant Le Comptoir de Pagny, a apporté sa notoriété et a élaboré un menu de qualité.
 certains de ses fournisseurs ont généreusement offert les produits nécessaires à l’élaboration des recettes

Les élèves de l’école de production de Chamblanc, encadrés par les chefs Cédric Cordier et Jean Philippe Meux, ont alors réalisé le menu avec toute l’application et le cœur qui les caractérisent.

La remise des repas préparés s’est déroulée à l’antenne des Restos de Seurre.

Ce fût une grande joie pour les bénéficiaires et une immense fierté pour ces élèves de Chamblanc.

Mon collège en 3 ans : un parcours pour chaque élève

Dès la rentrée 2021, le collège Javouhey met en place un projet éducatif innovant.
Ce nouveau dispositif est parti du constat que les élèves ont des besoins et des rythmes d’apprentissage différents.
Au sein du collège Javouhey, l’équipe pédagogique a réfléchi autour d’un projet qui s’adapte à l’évolution de chacun. Il concerne l’ensemble du cycle 4 (5ème, 4ème et 3ème). La 6ème restera une classe d’adaptation entre l’école élémentaire et le collège.

Le principe :

Les élèves à profils particuliers (qui travaillent et comprennent très vite) et qui en ressentent le besoin auront la possibilité d’effectuer le collège en 3 ans.
A l’inverse, les élèves qui rencontrent des difficultés et qui ont besoin de plus de temps pour intégrer certaines notions vont pouvoir retravailler les bases dans un groupe de compétences qui leur correspond mieux.

Concrètement, un élève de 4ème qui ressent le besoin de revoir certaines bases en français pourra
suivre les cours de 5ème tout en restant dans son groupe classe de 4ème. Et vice-versa.

L’équipe pédagogique discerne les élèves qui répondent à ces profils, en accord avec le jeune et sa famille.

Un enseignement par compétences :

L’idée est de sortir du schéma classique du collège en 4 ans. Les enseignants vont travailler par compétences dans les matières concernées et non plus par niveau de classe. L’élève intègre un groupe
dont le niveau de compétence lui correspond. Les emplois du temps sont organisés en barrettes afin de permettre aux élèves de changer de groupe à tout moment, en fonction de leur évolution.

Nicolas GUILLOU
Chef d’établissement

Au sortir de ce temps d’épreuve dû à la pandémie, nous renouons les uns avec les autres. Voici donc quelques nouvelles du réseau Cluny

Le réseau a été tout particulièrement endeuillé cette année :

• Grégoire, Moniteur-Educateur au Mesnil-Saint-Firmin, a eu un accident mortel. D’un naturel positif, il avait toujours une blague pour détendre l’atmosphère dans les moments difficiles

• Catherine, chef d’établissement de l’école du sacré Cœur de Forges-les-eaux, véritable rayon de soleil pour beaucoup a rejoint le Seigneur en mai

• Clément, élève de première à Lille, qui par sa mort nous lance un appel : appel à la solidarité, à l’amitié, au soutien mutuel, être attentif à la détresse des autres et chercher à intégrer ceux qui se trouvent en marge.

Grégoire, Catherine et Clément, par leur dynamisme et leur désir d’aider ceux qu’ils côtoyaient, nous rappellent l’importance du regard posé sur l’autre,quel qu’il soit. le Pape François dans son discours "différents et unis" précise : "il faut vivre chaque occasion de communication comme une rencontre vraie et non superficiel"

Les nominations et départs

Nous accueillons :
 1) comme chefs d’établissements :

• Gilles Diaz à Sainte Thérèse - Maisons Alfort
• Christine Mallet au Sacré Coeur de Forge-les-Eaux

 2) comme APS :

• Yolaine Guédon, à Maisons Alfort
• Armelle Lempereur à Lille
• Violaine Le Roux à Brest
• Benoit Wolff à Rouen

Nous disons toute notre reconnaissance à Armelle Le Port, à Hugues Trolle, à Christelle Royer et à Sœur Nathalie Emmanuel qui ont été appelés à d’autres responsabilités. Tous nos vœux les accompagnent dans leurs nouvelles missions.

extraits de la lettre de la tutelle

Le 29 juin 2021, solennité de Saint Pierre et Saint Paul, les prêtres du diocèse de Dijon se sont rendus à Chamblanc pour vivre ensemble une journée de prière et de récollection.

Ils étaient 65 prêtres accompagnés de Monseigneur Minnerath à être accueillis par les sœurs de la Communauté de Chamblanc en cette année spéciale de prières pour la demande de canonisation d’Anne-Marie Javouhey.

Les prêtres ont marché jusqu’à la forêt mémoire de Chamblanc, où les sœurs, des paroissiens et des élus ont retracé la vie et l’action de la Bienheureuse Anne-Marie. Ce fut l’occasion de rappeler sa participation à préparer à la liberté et à la citoyenneté 150 guyanais de Mana en 1838 soit dix ans avant l’abolition de l’esclavage en France.

Tous ce sont rassemblés en l’église de Chamblanc pour célébrer la messe de la solennité de Saint Pierre et Saint Paul présidée par l’archevêque de Dijon.

Un délicieux repas servi par les élèves de l’école de production de Chamblanc a été l’occasion d’un beau moment de partage fraternel pour les prêtres qui, à cause des restrictions sanitaires, ont eu peu d’occasions de se retrouver au cours de cette année.

Le chant des vêpres en l’église de Chamblanc a conclu cette belle journée fraternelle.

"La jeunesse, c’est sur elle que repose l’espérance de l’avenir"
_{Anne-Marie Javouhey}

Après consultation du conseil de tutelle des sœurs de Saint Joseph de Cluny et après avoir recueilli l’avis de Mme Schmit, directrice diocésaine de l’enseignement catholique, Sr Marie-Pierre Lallemand a nommé Monsieur Gilles Diaz, chef d’établissement coordinateur de l’ensemble scolaire Sainte Thérèse (Maisons-Alfort).

Lundi 14 Juin à 17h30, les membres de l’ensemble scolaire se sont réunis dans la cour du collège pour accueillir leur futur directeur et faire connaissance avec lui.

Après le mot d’accueil de Mme Delchié, directrice du primaire, Mr Cariou, responsable de la Tutelle a pris la parole - remerciement du travail accompli dans l’établissement, accueil de Mr Diaz au nom de la tutelle, présentation de Mr Diaz, évocation d’Anne-Marie Javouhey et de la ligne directrice de la formation des jeunes qu’elle nous a transmise... -. Puis Mr Diaz s’est présenté et a souligné la nécessité de travailler ensemble, de faire corps comme dans une équipe sportive.

A cause de la situation sanitaire il n’y a pas eu de "pot d’accueil" mais ce n’est que partie remise. Les échanges chaleureux qui ont eu lieu à la fin étaient emprunt de simplicité.

L’arrivée d’un nouveau directeur marque un tournant dans l’histoire d’un établissement. Elle rend possible de nouveaux défis et un nouvel avenir.

Nos ensembles scolaires sont bien vivants. Après les 2 initiatives de Brest, voici celle de Lille

Dans le cadre de sa démarche de développement durable, l’ensemble scolaire participera pour la deuxième année consécutive au challenge métropolitain du vélo.

Tous les élèves, parents et personnels ont été invités à rejoindre l’équipe « Ensemble scolaire Thérèse d’Avila » pour pédaler et cumuler les kilomètres tout au long du mois de juin.

L’objectif : aller au delà des 6000 kilomètres parcourus ensemble l’année dernière !

« Soyez indulgent envers les personnes dont vous auriez eu à vous plaindre dans le passé ;

c’est si doux de pardonner, d’oublier !

C’est en cela que je trouve ma plus douce jouissance ».

L.1061 de Paris, 13.09.1850 à Mr et Mme Auguste Javouhey et leur frère Jules à Brest

« Écrivez souvent à ma sœur Théodosie ; parlez-lui avec confiance ; qu’il n’y ait jamais de ces petits nuages qui font tant de peine ; il faut se pardonner mutuellement tout ce qui pourrait blesser notre amour propre ».
L. 215 de Cayenne 08.05.1830 à la supérieure des maisons de la Guyane

« Sa Grandeur a défendu à Monsieur Guillier de m’admettre à la participation des sacrements à moins que je ne lui donne ma démission et que je ne le reconnaisse comme supérieur général de la congrégation. Il ne peut plus nous faire de mal, il a tout fait celui qui est à son pouvoir ; je le lui pardonne de bon coeur pour l’amour de Dieu  ; je n’en serai que plus fidèle à ma vocation qui vient de Dieu et non de lui. Il n’est pas à mon pouvoir de défaire ce que Dieu a fait ».
L.492, 1 de Cayenne 16.04.1842 à Sœur Marie Joseph Javouhey à Paris

« J’ai assisté à trois retraites bien nombreuses, prêchées par de saints prêtres, de fervents religieux ; tous n’ont eu qu’une voix pour me consoler des chagrins amers que j’ai éprouvés à Cayenne. Je pardonne de bon coeur tout le mal qu’on m’a fait, je prie pour ceux qui m’ont persécutée ».
L. 537, 1 de Paris 02.10.1843 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne

« Prions pour ceux qui nous persécutent, Dieu l’aura pour agréable. Il nous pardonnera toutes nos fautes, et puis nous serons heureuses ».
L. 619, 3 de Paris 06.10.1845 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Je vous annoncerai qu’un redoublement de ferveur a décidé Sœur Théotime à se cloîtrer. Jamais je n’aurais pensé qu’elle nous eût joué un pareil tour ; je l’avais mise supérieure du pensionnat de Beauvais qui allait à merveille ; on l’aimait bien. Elle voulait que je lui envoie une supérieure ; je n’en avais pas d’assez capable pour une si grande maison, je lui demandai en grâce de rester jusqu’aux vacances ; elle me le promit ; deux jours après elle partit avec une de ses compagnes. Elles sont au Sacré Cœur...J’en suis consolée, mais j’ai eu bien de la peine ! Elle m’a trompée... enfin que le bon Dieu lui donne autant de jouissances qu’elle m’a fait de peines. C’est ainsi que je veux me venger ».
L. 671, 1 de Paris fin mars 1846 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne

Faire réussir la recherche médicale du CHRU Brest !

Le contexte dans lequel nous évoluons nous rappelle sans répit l’importance de l’engagement de chacun d’entre nous pour trouver des solutions collectives sur notre territoire.
Les étudiants du Sup’Javouhey ont joué le jeu de cet effort et se sont investis dans la réussite de ce projet solidaire d’année du Sup’.

La page du fonds Innoveo (https://www.fonds-innoveo.bzh/projets/) propose plusieurs projets à financer :
– DYNAHIP : Création d’un outil de précision servant à la chirurgie orthopédique/ prothèse de hanche

– MARCHE DMD : Prévenir la perte de la marche chez les enfants atteints la maladie musculaire de Duchenne

– CUPIDON  : Améliorer le ciblage de la curiethérapie dans le traitement du cancer de la prostate

– MICROBIOTE : Décrypter les micro-organismes des enfants atteints de mucoviscidose pour leur proposer une médecine de précision

– AIDE MELANOME : Proposer des soins de support à tous les patients atteints de mélanome métastatique (cancer de la peau)

– CRYOPER : Généraliser le traitement de la cryoablation percutanée (Les traitements d’ablation percutanée sont des techniques d’imagerie interventionnelle permettant de guérir des cancers de façon mini-invasive. En effet, la tumeur est détruite par de très fines aiguilles insérées directement à travers la peau.)

– ROCOCO : Evaluer parmi les membres du personnel du Centre Hospitalier de Cornouaille, le taux de personnes ayant réellement été infectées par le COVID-19.

A l’issue des votes organisés par les délégués de classe, les étudiants ont fait le choix de financer les projets MARCHE DMD et MICROBIOTE qui bénéficieront des fonds récoltés et centralisés par les délégués de chaque classe.

Le 7 Mai 2021, 1 034 € ont été collectés par les étudiants du Sup’ pour un financer un projet du CHRU Brest.

MERCI aux délégués de classe du Sup’ pour l’organisation et la coordination de la collecte

Les élèves de 3ème du groupe scolaire Javouhey à Brest ont accueilli Mme Manach , intervenante dans l’association ADJIM (Accompagnement des jeunes migrants ).

Elle est venue présenter aux élèves l’association ADJIM et le profil des jeunes qui sont accueillis.

Chacun a pu être marqué par le parcours de ces jeunes qui ont fui leur pays d’origine pour différentes raison (oppression politique, religieuse, guerre, famine …).

Dans le cadre de leur projet Imagine, la classe de 3ème Indigo a proposé à l’association de créer des supports d’apprentissage afin de faciliter l’accès à la culture et à l’insertion de ces jeunes dans notre société.

Ces jeunes migrants sont très motivés pour apprendre, c’est donc une belle main tendue de la part de nos jeunes 3ème.

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs

...
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Le Pape François demande à tous les chrétiens de recommencer à offrir au monde le témoignage d’amour mutuel de la première communauté, de sortir ensemble, changés par l’Esprit, pour changer le monde.
IL poursuit en notant qu’aujourd’hui, plus que jamais, l’unité des chrétiens est nécessaire et urgente.

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs

Le Pape a rappelé que la descente de l’Esprit Saint sur Marie et les apôtres au Cénacle a transformé à jamais « leurs vies et toute l’histoire ». Et jusqu’au lendemain matin, lorsque « des Juifs pieux de toutes les nations, remplis de stupeur » ont entendu ces hommes parler dans leur propre langue.
Les Actes des Apôtres décrivent ensuite la première communauté de croyants, ce qui a inspiré au Pape cette réflexion :

« Personne n’était dans le besoin car ils avaient tout en commun. Et les gens disaient d’eux :

"Voyez comme ils s’aiment".

L’amour fraternel les identifie. Et la présence de l’Esprit les rend compréhensibles.
Le "voyez comme ils s’aiment" résonne en moi plus que jamais. Comme c’est triste quand les gens disent des chrétiens "voyez comme ils se disputent". Le monde d’aujourd’hui peut-il dire des chrétiens : "voyez comme ils s’aiment", ou peut-il dire en toute vérité : voyez comme ils se détestent" ou "voyez comme ils se disputent" ?

Que nous est-il arrivé ?

Nous avons péché contre Dieu et contre nos frères. Nous sommes divisés, nous avons brisé en mille morceaux ce que Dieu a fait avec tant d’amour, de passion et de tendresse. Nous avons tous, tous, besoin de demander pardon au Père de tous, et nous avons aussi besoin de nous pardonner à nous-mêmes. »

En conclusion de son message, le Pape a assuré que « Dieu est fidèle, il ne retire jamais sa promesse », en rappelant la prophétie d’Isaïe et invitant à renoncer à la guerre et à la violence.

Vatican News, 22 Mai 2021

« Faites tout pour l’amour de Dieu ; que la Très Sainte Vierge soit votre modèle dans toutes vos actions ».
L.589, 5 de Paris 12.01.1845 aux Sœurs des Îles Marquises

Plusieurs fois Anne Marie recommande à ses Soeurs : « Priez, priez beaucoup, mettez tout entre les mains de Marie et de Joseph, et puis dormez en paix » comme à la fin de la L.501, 6 écrite à Cayenne le 10.06.1842 et adressée à Soeur Bathilde Laparre à Paris.

« Lorsque vous recevrez cette lettre, je serai en route pour aller où le Seigneur m’appelle pour sa gloire et le salut de tant de malheureux. Dites tous les jours en communauté un Souvenez-vous et Ô Marie conçue sans péché et le reste ».
L.359, 3 de Paris 13.12.1835 à Soeur Émilienne Botton à Cluny

« Enfin après nombre de neuvaines, de supplications, on vient de nous accorder la sainte messe et la réserve...Grâce à Marie conçue sans péché ».
L.326, 1 de Paris, 27.02.1835 à Mr Gondin, curé de Chabeuil

« Je vous prie de me recommander aux prières de toutes nos chères filles de St Yon ; il y en a encore quelques unes qui se souviendront de moi. Je les prie de me faire une neuvaine à Marie conçue sans péché pour demander l’accomplissement de la Sainte Volonté de Dieu dans une grande affaire. »
L.495, 2 de Cayenne, avril 1842, à Mère Théophile Montet à Rouen

« Remercions notre bonne mère Marie et son saint époux, notre père, de toutes les faveurs qu’ils nous accordent. Sommes-nous heureuses ! »
L.665, 1 de Paris, 25.02.1846, à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Les prophéties n’ont pas menti ; tout s’accomplit ; ce qui reste n’est pas consolant. Marie, notre mère, arrêtera le bras de son divin Fils, nous l’en supplions à genoux et nous espérons de la miséricorde de Dieu qu’il se laissera fléchir. Espérons, ayons confiance ! »
L.813, 1 de Paris, 16.05.1848 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Dans ce moment on n’est guère tranquille à Paris ; on croit à une révolution prochaine ; les journaux vous le feront connaître. Cependant j’ai une grande confiance que nous serons sauvés par l’intercession de Marie et par notre bon père Saint Joseph. Prions et travaillons à la gloire de Dieu ; le diable a plus peur que nous. »
L. 995, 7 de Paris 15.03.1850 à Mère Raphaël Montet à Bourbon

Les 19 et 20 avril 2021, Les 270 supérieurs majeurs de la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF) se sont réunis en Assemblée générale

Après une rencontre en ligne en novembre dernier, présentant leur travail autour de la « réparation » envers les victimes, ils devraient mettre au vote deux résolutions : l’une pour confirmer leur engagement dans un processus de « justice réparatrice », l’autre pour exprimer la responsabilité des instituts face aux violences sexuelles et abus spirituels vécus en leur sein.

Prise de Conscience

La prise de conscience des différents abus a été réelle ces dernières années. Le déclic s’est fait en juin 2018. C’était une première et cela a ouvert un chemin pour d’autres rencontres, construites sur le même schéma, mais abordant toutes formes d’abus - de conscience, d’autorité… Nous sommes alors entrés dans une phase nouvelle marquée par l’attention à toutes sortes de déviances qui peuvent toucher la vie religieuse, notamment avec une compréhension large de ce qu’est une « personne vulnérable » - c’est-à-dire en prenant en compte toute relation qui peut mettre une personne en vulnérabilité dans son parcours de foi ou sa formation religieuse.

La prise de conscience s’accompagne d’un enjeu important, celui de la transparence.

Nous montrons, depuis plusieurs mois, l’élaboration de notre réflexion pour répondre à l’urgence de la situation. C’est pour cela que la présentation du travail mené par le groupe « Réparation », faite lors de l’AG de novembre 2020, a été publiée en vidéo sur Youtube ainsi que le résultat de notre assemblée des 19 et 20 avril.

Trois questions à Soeur Véronique Margron, présidente de la CORREF.

 Dans les affaires d’abus aujourd’hui, les instituts religieux reconnaissent-ils leur responsabilité ?
 Quelles changements sont nécessaires pour lutter contre les abus ?
 La Corref s’est prononcée sur la justice réparatrice, de quoi s’agit-il ?

Ensemble, nous avons le pouvoir de restaurer notre terre. (Earthday.org)

Le thème d’EARTHDAY.ORG pour le Jour de la Terre 2021 est Restore Our Earth™, qui se concentre sur les processus naturels, les technologies vertes émergentes et la pensée innovante qui peut restaurer les écosystèmes du monde. De cette manière, le thème rejette l’idée que l’atténuation ou l’adaptation sont les seuls moyens de lutter contre le changement climatique.

Il appartient à chacun de nous de restaurer notre terre non seulement parce que nous nous soucions du monde naturel, mais parce que nous y vivons. Nous avons tous besoin d’une Terre saine pour soutenir nos emplois, nos moyens de subsistance, notre santé, notre survie et notre bonheur. Une planète saine n’est pas une option - c’est une nécessité.

Plus d’un milliard de personnes dans 192 pays participent désormais aux activités du Jour de la Terre chaque année, ce qui en fait la plus grande célébration civique au monde. Aujourd’hui, nous vous invitons à participer à la Journée de la Terre et à contribuer à la poursuite de l’action climatique à travers le monde. (Earthday.org)

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Le Pape François et la sauvegarde de la Création « Non au pillage, oui au partage »

Respect des ressources de la planète (La vidéo du Pape)

La province est l’affaire de toutes alors il est indispensable de prendre du temps ensemble pour discerner les appels du Seigneur

Les 10 et 11 avril 2021, nous avons eu la joie de nous retrouver par zoom , avec toutes les communautés de la province France-Suisse-St Pierre et Miquelon.
Au cours de ces 2 journées, nous avons partagé en petits groupes par région, pour relire le cheminement vécu ces 3 derniers mois dans chaque communauté afin de préparer cette assemblée. 
Au cours d’échanges très fraternels, nous avons pu exprimer ce que nous voulions vivre ensemble.
Nous avons beaucoup insisté sur la nécessité de former un seul cœur et un seul corps à partir de nos 3 fondamentaux : vie de prière, vie communautaire et vie apostolique et en nous redisant : « Ne crains pas, avance ! »

Cette 1ère rencontre, tout en visioconférence, a mise à rude épreuve nos patiences mais cela a permis aussi de profiter de la parole de toutes, y compris celles limitées dans leur déplacements par la maladie ! Et ceci fut une grâce !

Nous nous retrouverons les 5 et 6 juin prochain, en présentiel, pour affiner ce discernement de manière plus concrète.

Waouh ! Que se passe-t-il aujourd’hui à la communauté de Thiais ?

En arrivant à la communauté, aujourd’hui, je me rends compte que le rez de chaussée a été chamboulé.

Mais que se passe-t-il donc ?

Les sœurs semblent patienter dans le couloir. Je m’approche et pose la question à sr Dominique-Marie. Elle me répond " Un dispositif de vaccination mobile est mis en place par le Département, et aujourd’hui, toutes celles qui le veulent vont être vaccinées".

En bon chef d’orchestre, sr Dominique-Marie a tout organisé. Chacune sait à quelle heure elle passe. Sr Shirley et sr Céline veillent à ce que chacune ait sa carte vitale et ses ordonnances. Ce n’est pas un petit travail. Mais la bonne humeur est là et les occasions de rire aussi !

Les dames présentes sont hyper sympas. Elles savent trouver les paroles qui conviennent lorsqu’une sœur ne tient pas à porter ce masque qui l’empêche de respirer ou lorsque l’appréhension est présente.

Tout se passe à merveille lorsque son tour arrive.
 En entrant dans la salle une personne nous accueille, remplit le questionnaire, demande la carte vitale et explique comment ce temps va se dérouler.
 Ensuite nous sommes dirigées vers un médecin qui vérifie que cette vaccination est possible,
 l’infirmière pique
 puis c’est le temps d’attente (1/4h ou 1/2h selon les cas).

Avant de sortir de la salle, une équipe de 2 personnes indiquent à la CPAM que la vaccination Pfizer a été réalisée et donne le rendez-vous pour la seconde injection.

Un grand merci à tous ceux qui ont permis la réalisation de cette vaccination à domicile.

Vœux de Pâques de la part des Sœurs de Saint Joseph de Cluny

"Pâques est la célébration de notre Dieu qui, triomphant des ténèbres, éclaire notre route et nous donne amour, espérance, liberté et rédemption.

Christ est ressuscité. Il vit parmi nous. Il marche avec nous.

Puissions-nous avoir l’audace d’ouvrir nos yeux et nos cœurs pour percevoir le Christ ressuscité qui nous parle sur la route de notre quotidien. Qu’Il nous aide à devenir des signes vivants et des témoins prophétiques de la puissance de la résurrection et de l’amour de Dieu dans notre monde !

Mon souhait de Pâques est que l’amour et la fidélité de chacune d’entre nous soient récompensés par une expérience profonde de la « lumière » du Christ ressuscité."

Le Conseil général se joint à moi pour vous souhaiter une joyeuse fête de Pâques.
Sœur Clare Stanley
Supérieure générale

Le dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde.

Cette année, elle est fêtée le 11 avril. C’est Jean Paul II qui institua cette fête en 2000 le jour de la canonisation de Sainte Faustine. Le Christ lui avait dit "La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques"

En ce dimanche, Luc résume la vie chrétienne aux Apôtres et aux disciples, en communion de cœur et d’esprit, témoignant de la Résurrection. Dans sa lettre, Jean insiste sur l’accomplissement de l’amour de Dieu et, dans l’Évangile, sur les paroles de Jésus : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Il est peut-être bon de se rappeler que le premier signe que nous avons à donner à voir au monde, c’est l’amour que nous avons les uns pour les autres et pour le monde qui nous entoure. Si nous sommes capables de cela, alors Jésus Christ plus jamais ne sera mort.

«  L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers ma Miséricorde  ». Jésus à Sœur Faustine

Durant ce week-end, les sœurs de notre Province se rassembleront pour échanger, prier, réfléchir ensemble par visioconférence. Merci de les soutenir de vos prières.

Refuser la colère, la peur ou la désolation.
Se lever pour plus de solidarité, de justice.
Exprimer en acte nos convictions.
Transformer les obstacles en tremplin.

Christ Ressuscité est notre force !

« Par la croix, le Christ dans sa personne a détruit la haine. Il est venu annoncer la Bonne nouvelle de la PAIX à vous, les plus lointains comme les plus proches. »
St Paul aux Ephésiens 2,16-17

Que la lumière du Christ ressuscité vous illumine tous !

« La croix est plantée sur tous les chemins par où passent les serviteurs de Dieu, je me fais gloire d’être de ce nombre. Oui, la croix fait mon bonheur, j’y trouve tant de consolation que je prie le Seigneur de me conserver dans ces dispositions ».
L. 213, 2 de Mana, 20 avril 1830 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique

« J’apprends par les lettres de notre chère mère Marie Thérèse que Dieu vous traite en enfant chérie, qu’Il vous fait part de sa croix  ; Il vous trouve digne de souffrir pour son amour. Oh, que vous êtes heureuse, quelle marque de prédestination ! »
L. 250, 1 de Mana, mai 1832 à Mère Clotilde Javouhey à Limoux

« Je ne dois pas porter mes désirs si loin de la croix, puisque le bon Dieu veut que je me trouve encore à ses pieds ; je dois trouver mon bonheur à faire la Sainte Volonté de Dieu ».
L. 434, 2 de Cayenne, 10.08.1840 à Mère Clotilde Javouhey à Limoux

« À présent ma bien chère fille, ne vous tourmentez pas ; la croix sera notre force. C’est dans la tribulation que se montrent les âmes fortes ».
L. 624, 5 de Paris, 24.10.1845 à Soeur Madeleine Collonge à Cayenne

« La croix est toujours le partage des saints ».
L. 659, 3 de Cherbourg, 26.01.1846 à Mr Dalmond, Préfet apostolique des Îles de Madagascar

« Ne manquez pas l’oraison, méditez au pied de la croix et vous y puiserez les lumières dont vous avez besoin pour bien remplir vos devoirs ».
L. 666, 2 de Paris, 28.02.1846 à Soeur Alphonse de Liguori Quenin, supérieure à Mayotte

« Partout il faut porter la croix, c’est elle qui doit nous conduire au ciel ; il faut nous tenir prêtes, car nous ne savons ni le jour, ni l’heure qui nous dira : Venez ! »
L. 783, 6 de Paris, 26.01.1848 à Soeur Claire Boyer à Sainte Marie de Madagascar

« La croix, la croix, c’est le chemin du salut ».
L, 1100, 2 de Paris, 05.02.1851 à Mère Théophile Montet à Rouen

« Ne vous découragez pas ; la croix ne fait que nous affermir dans l’oeuvre de Dieu qui nous donne une grande marque de son amour. »
L. 1118, 1 de Paris, 09.03.1851 à Mère Vincent de Paul Javouhey à Limoux

Les années passées le partage « du bol de riz », organisé par le Lycée AMJ de Chamblanc, était ouvert à la Paroisse de Seurre.
Ainsi cette rencontre permettait à tous de créer des liens entre jeunes et adultes et de vivre ensemble une belle expérience de fraternité.

Cette année, pour respecter les contraintes sanitaires, le lycée ne peut pas accueillir dans la salle de restauration, des personnes venant de l’extérieur. C’est dommage mais !

Alors nous vous proposons simplement, si vous désirez vivre cette solidarité pour les enfants de TETE, de déguster votre bol de riz chez vous et de glisser dans une enveloppe votre partage en la déposant à la communauté, nous la remettrons ensuite au Lycée. Pour un chèque, indiquer à l’ordre de : PROCURE DES MISSIONS. Un justificatif de don vous sera ensuite envoyé par la Maison Mère.

Quel projet pour l’orphelinat de TETE ?

La construction de 3 classes vient d’être terminée, mais il n’y a ni table, ni chaise ni matériel scolaire, c’est l’objectif de ce bol de riz. Les enfants travaillent assis par terre.

TETE au centre du pays est la région la plus pauvre du Mozambique. Cette communauté fut fondée il y a 30 ans par une sœur Portugaise. C’est un orphelinat qui accueille des élèves parce qu’ils sont trop loin de la ville pour être scolarisés ainsi que des enfants rejetés par leur famille dont les parents sont morts du sida. Ils sont actuellement 67 de 1 à 16 ans. L’enfant de 1 an a été trouvé par des chasseurs dans la forêt, il avait 3 mois.

Dans la Région, 27 sœurs pour 6 communautés sont engagées dans la mission au Mozambique.

Notre communauté vous remercie.

"Moment d’écoute qui va rester dans notre cœur" _Margaux

Ce 18 Mars 2021 restera dans les esprits de ces 5e qui ont eu la joie de rencontrer une sœur venant de Madagascar.

Ce matin, sr Anatolie est venue partager son cheminement vers la vie religieuse avec des élèves de l’ensemble scolaire Sainte Thérèse. Ensuite, elle a parlé de ses premiers pas dans la Congrégation jusqu’à sa venue en France, au service de nos sœurs aînées à Thiais.

Voici quelques témoignages :

 "Les sœurs ont fait un parcours extraordinaire en tant que missionnaires. J’ai beaucoup de respect pour elles. Merci de nous avoir ouvert votre cœur. Peut être que cela va guider mon destin. Merci beaucoup."

 "Il y a quelque chose qui m’a touché que je ne saurais expliquer. Échanges formidables[/bleu]"

 "J’ai bien aimé cette rencontre avec sœur Anatolie car elle nous a partagé simplement des moments de sa vie"

 " Savoir comment les gens ont découvert leur vocation est intéressant. J’ai été touché quand la sœur a parlé des malades, les lépreux mais aussi comment elle semblait heureuse".

 " J’ai appris plein de choses sur les sœurs de saint Joseph de Cluny car je n’en avais pas entendu parler. J’ai été surpris parce qu’on peut être envoyé aux 4 coins du monde"

 " J’ai remarqué que les sœurs venaient de partout dans le monde et pouvaient être envoyées en mission partout. On peut recevoir l’appel de Dieu n’importe quand ."

A la fin de la séance, sœur Anatolie a remercié avec ces mots :
" J’étais contente de rencontrer ces élèves. Ils étaient attentifs à ce que je disais.
Merci de m’avoir invitée à faire ce témoignage qui m’a permis de partager ce moment où j’ai dit "oui" au seigneur dans mon cœur puis publiquement"

Moment simple de partage à renouveler. Merci à tous les acteurs de ce moment de partages, de découvertes.

« Partout il y aura un même esprit, les mêmes vues ; ce sera un corps dont les membres ne feront plus qu’une famille dont Saint Joseph sera le père et Marie la mère générale. Que cette pensée m’encourage, elle me rajeunit. »
L. 941,2 de Paris, 26.12.1849, à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique.

Anne Marie a toujours eu une grande confiance en Saint Joseph et, dans sa correspondance, elle recommande souvent de le prier.

« Adieu ma bien chère fille, je vous remets entre les mains et sous la protection de notre bon père Saint Joseph, et je le prie instamment de vous assister dans tous vos besoins. »
L.105,16 de Paris, 25.07.1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Ma bien chère fille, soyez toujours courageuse et fervente dans le noble emploi qui vous est confié. Votre charge est bien pesante mais Dieu est là et notre bon père Saint Joseph pour vous aider. Plus vous sentez votre faiblesse, plus vous devenez forte en vous cramponnant à de tels appuis. »
L. 495,2 de Cayenne, avril 1842 à Mère Théophile Montet à Rouen.

« Priez, priez beaucoup. Mettez tout entre les mains de Marie et de Joseph ; et puis dormez en paix ». L. 501,6 de Cayenne, 10.06.1842 à Soeur Bathilde Laparre à Paris

« À tout moment je me trouve si embarrassée que je ne sais comment me tirer du mauvais pas ; j’ai recours à mon bon père Saint Joseph, avec une ferme confiance, et puis vient une bonne pensée que j’avais oubliée, une porte s’ouvre, me voilà sauvée. »
L. 1054,1 de Paris, 29.10.1850 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Nous avons 5000 francs de Bourbon. Je n’ose pas vous offrir de les partager, nous avons tant à payer...cependant j’ai la ferme confiance que saint Joseph, notre banquier, ne nous laissera pas faire faillite  ; cela serait joli ! ».
L. 1122,2 de Paris, 20.03.1851 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Je compte sur Saint Joseph, sans lui nous ne pouvons rien faire ».
L.1123, de Paris, mars 1851 à Soeur Bernard Vincent à Senlis (école)

Voici une belle proposition à partager faite dans le diocèse de Vannes à l’initiative d’une de nos sœurs !

Pour vivre un Carême fraternel, en s’appuyant sur l’encyclique du pape François « Fratelli tutti, Tous frères », nous vous proposons d’élaborer d’une « liste fraternelle ».

Il s’agit au début du Carême d’établir une liste (de 5 à 10 noms) de personnes que je rencontre régulièrement dans le cadre de mes relations familiales, de voisinage, de travail, scolaires, ou de loisirs… (ex : collègue de travail, copain de classe, aide-ménagère, SDF qui se trouve dans ma rue…). Cette liste peut être élaborée individuellement ou en famille…après un temps de réflexion et de prière.

Pendant tout le temps du Carême, je vais porter une attention toute particulière aux personnes inscrites sur cette liste, notamment dans la prière et par l’offrande de mes efforts de Carême… Si j’ai un coin prière, je peux y déposer ma liste.

Pendant toute cette période, je vais aussi me préparer le cœur par la prière en demandant au Seigneur de me laisser transformer par son Esprit Saint afin que je devienne missionnaire.

Puis, à partir de la fête de Pâques je vais me tourner vers ces personnes pour leur témoigner par des gestes fraternels de la joie de la Résurrection et de l’amour de Jésus pour chacun(e) d’entre nous. Cette attention aux autres pourra se traduire de différentes façons et de manière progressive par : un appel téléphonique, une carte, un petit présent, un bouquet de fleurs, un conseil de film chrétien, un geste d’entraide, un soutien, un partage, un témoignage de Foi, une invitation à une activité de la paroisse … L’important sera de créer du lien et d’aller vers les autres en témoignant de sa Foi par de petits gestes d’amour fraternel.

Bon Carême fraternel et belle mission !

Super travail numérique effectué par la classe de CM2 à Cluny

 Au fil des années, le numérique s’est installé à l’école.

Le numérique est un outil qui permet de réaliser des projets de tout genre et devrait à l’avenir être de plus en plus développé à l’école.

Réalisation des élèves de CM2

Cette année, l’équipe enseignante a élaboré un projet patrimoine à la découverte de l’histoire de Cluny et a associé ce travail à un projet numérique. Ce fut un travail riche en découvertes historiques et en manipulation informatique.

Un grand merci à Bernadette Matrat et à son équipe pour ce partage

Pas une contrainte supplémentaire mais l’occasion d’une dépollution volontaire !

Alors que la pandémie, avec son lot de contraintes, est toujours là, nous voici entrés en carême  !

Si c’est synonyme de "pas d’alléluia"," pas de chocolat durant 40 jours", "pas de viande le vendredi" ! Je comprends que cela peut sembler désespérant et bien inutile !

Mais, vous pouvez en faire l’occasion de reprendre en main votre existence, de choisir et non subir !
cela revient à

-* Choisir de ne pas vivre sans les autres et pour cela par exemple :

 choisir par amour de limiter sa propre liberté pour limiter la propagation du virus,
 choisir d’être créatif pour lutter efficacement contre l’isolement des plus fragiles !
 faire attention à son empreinte carbone, à sa gestion des déchets, à une consommation plus raisonnable pour que la terre reste viable pour tous...
 diffuser en priorité les bonnes nouvelles et se réjouir de toutes croissances et réussites d’autres...

-*Choisir de ne pas vivre sans moi même et pour cela par exemple :

 s’accorder le temps de respirer, de ne rien faire, de rêver, de contempler son environnement
 cultiver ses talents et dons...

-* choisir de ne pas vivre sans Dieu

 en veillant à de vrais temps de prière, de cœur à cœur avec lui, dans sa journée, sa semaine...
 en priant le chapelet
 en lisant et relisant les Évangiles…

L’occasion pour chacun de nous de dépolluer sa vie de tout ce qui la limite dans son humanité vraie et donc finalement fait obstacle à sa sanctification et à la venue du Règne de Dieu !

Alors je vous souhaite un très BEAU CARÊME,
et rendez-vous dans 40 jours !

Sr Marie-Pierre Lallemant
supérieure provinciale

C’est au cours de la messe du mardi midi que Mathilde, Théo, Gabriel, Anna et Margaux ont franchi cette deuxième étape.

Les cinq jeunes sont accueillis au fond de la chapelle par le père Alphonse Horo qui reprend brièvement ce qui s’est passé lors de la première étape. Il termine en les interrogeant sur leurs motivations et leurs découvertes. Ils remontent ensuite l’allée en portant un lumignon à la main.
De nombreux enfants sont venus participer à ce moment important.

Devant l’autel, le prêtre trace alors une croix sur le front de chacun des futurs baptisés . « C’est Dieu qui vous appelle à devenir les amis de Jésus, son Fils. C’est pourquoi je vais vous marquer du signe des chrétiens : la croix de Jésus Christ. Tout au long de votre vie, cette croix vous rappellera son amour. Ne l’oubliez jamais. »

Le prêtre signe également les autres parties du corps. Pour chaque enfant qu’il signe, il dit les formules en s’adressant à chacun en particulier.

Puis les jeunes rejoignent leur place pour assister à la messe. Après les lectures, le prêtre explique à Mathilde, Théo, Gabriel, Anna et Margaux qu’ils vont recevoir un premier livre « les Évangiles » et une petite croix. C’est simple mais très beau !

La messe se poursuit ensuite dans le recueillement et la joie. A la fin, certains élèves viennent remercier, d’autres posent des questions. C’est un moment de partage fort intéressant.

Une nouvelle directrice pour l’école du Sacré-Cœur
Bernadette Matrat qui était auparavant directrice de l’école Sainte-Marthe à Buxy, a pris ses fonctions à la rentrée 2020-2021 à l’école du Sacré-Cœur de Cluny, en remplacement de Carole Wibaux-Diaz.

L’école accueillait 196 élèves et 10 enseignants, un chiffre stable pour cette rentrée.

Bernadette Matrat a établi d’abord un schéma de gestion des précautions sanitaires, puis à la Toussaint, s’est ajouté le plan vigipirate. « Je dois gérer nos projets pédagogiques dans une forme de précarité compte tenu des aléas de la pandémie. Me retrouvant dans une école catholique des sœurs de la Congrégation Saint-Joseph de Cluny, j’aime penser et agir selon la spiritualité d’Anne-Marie Javouhey qui a créé cette école avec un message de paix. L’équipe éducative continue son travail sur l’écologie et le développement durable. L’établissement est d’ailleurs labellisé « éco-école ». Anglais et sport sont proposés par des intervenants extérieurs qualifiés.  »

Deux projets particuliers

1 - Avec « Cambridge english », les élèves de CM2 améliorent leur niveau d’anglais étape par étape et sont motivés grâce à des diplômes. La préparation aux examens « Cambridge english for schools » vient en complément de l’initiation à l’anglais prévue par l’Education nationale. Une quinzaine d’élèves sont désormais inscrits à cette certification reconnue par l’international par des milliers d’universités, d’employeurs et d’organismes gouvernementaux.
2 - « De nombreux trésors de la Ville de Cluny sont au pied de l’Ecole. Il nous a semblé intéressant que nos élèves puissent s’approprier ces richesses » raconte Emeline Michel, enseignante au Sacré-Cœur à Cluny. Elle est l’instigatrice du « projet patrimoine » initié à la rentrée et qui a emballé l’équipe pédagogique. Les élèves avancent dans leurs découvertes et approfondissent leur travail de présentation avec des spécialistes de la cité.

Extraits des Articles de Martine Magnon

Actuellement, dans le monde, avec l’élan de la jeunesse, en toute liberté, elles sont nombreuses à faire le choix de se donner toute entière au Seigneur !

Hier, comme aujourd’hui, devenir sœur de saint Joseph de Cluny est un choix adulte, longuement mûri mais aussi un élan du cœur dans l’enthousiasme de la foi !
Il y a 200 ans, Anne-Marie Javouhey était : une femme volontaire, aventurière... Tour à tour, elle assuma les responsabilités de fondatrice d’école, directrice d’hôpital, chef d’entreprise...
mais toujours et fondamentalement, elle fut une consacrée.
C’est à dire une personne au cœur simple, ouvert à l’Esprit Saint, cherchant à suivre le Christ Sauveur, habitée d’un seul désir : Faire la Volonté du Père !
C’était là sa force !
Peu importait pour elle "la réussite" ou "l’échec", les "éloges" ou les "calomnies", la "richesse" ou la "pauvreté" ! Sa force était dans le Christ et en Lui seul !
Puissions-nous toutes et tous lui ressembler !

Sr Marie-Pierre LALLEMANT
supérieure provinciale

Pour offrir une seconde chance à des jeunes en difficulté, l’Atelier d’Anne-Marie est ouvert à Chamblanc.

« Que faites-vous ? »
« J’envoie une photo de mes notes à ma grand-mère. Je n’ai jamais eu 8 sur 10, c’est la première fois ! »

« Je rêve de partir travailler au Japon et j’ai besoin de bien me former »

Des rêves de jeunes entre 14 et 17 ans ! Jusqu’à hier ils avaient tout lâché. Mais quelqu’un les a mis en contact avec "l’Atelier Anne Marie" et ils sont venus s’inscrire à Chamblanc.

Les débuts étaient durs, car il fallait se lever tôt, être à l’heure pour recevoir le programme de la journée par le Chef, leur Maitre Professionnel. Les jeunes préparent des repas pour 120 enfants et adultes à midi au Lycée de Chamblanc.

Respecter les autres et l’autorité, dépasser la peur du feu, accepter les exigences : être correct dans leurs comportements entre filles et garçons, apprendre à gérer toutes les machines….

Lors du repas, convivial, ils partagent ce qu’ils ont appris, ce qui était bien et ce qu’ils peuvent améliorer. Ils passent par tous les postes : la vaisselle, le service, la préparation, le nettoyage et ranger comme il faut, à tour de rôle. Le Maître doit connaitre les limites de chacun et en même temps les pousser à prendre confiance en eux-mêmes.

Les après-midis, sont dédiés aux cours pour se préparer aux examens après les deux ans de formation. Et pour certains des jeunes, il faut recommencer à la base, car ils n’avaient pas compris et personne ne leur a prêté attention auparavent. Maintenant en petits groupes, avec des enseignants qui prennent en compte leur situation, ils avancent.

« La lutte contre le décrochage constitue un enjeu majeur, au plan humain, social ou économique. En effet, le préjudice psychologique du décrochage est important en termes d’estime de soi, de qualité de vie. La non-valorisation des talents est un gâchis pour la société. Les jeunes sans diplôme se trouvent bien souvent au chômage de longue durée, occupant plus souvent des emplois précaires. Le coût du décrochage pour une personne tout au long de sa vie a été estimé par le cabinet BCG en 2012 à 230 000 euros. ».

Alors comme l’a écrit Anne-Marie Javouhey "Jeune, devient acteur de ta vie" et grâce à son atelier à Chamblanc cela devient réalité.

Chaque année dans le monde entre 80 et 90 jeunes femmes choisissent de suivre le Christ dans la famille Cluny.

Quelle joie de vous partager que le 26 janvier dernier, 8 novices (6 de la Province de Trichy et 2 de la Province de Pondicherry) ont prononcé leurs premiers voeux à la suite d’Anne-Marie Javouhey.

La cérémonie s’est déroulée dans l’Auditorium de l’école Saint Joseph de Cluny à Tindivanam.

« Craignons la perte de temps autant que le péché... Il faut avancer de toutes nos forces, employant tous nos moyens pour parvenir à bien faire l’œuvre de Dieu. » L. 114, 2,3 de Paris 25/12/1825, à Mère Rosalie Javouhey, à Bourbon

Toute sa vie, Anne Marie s’est rendu compte de la valeur et de l’importance du temps.

« On est si malheureux quand il faut enseigner aux autres ce qu’on ne sait pas soi-même. Il est si difficile de réparer le temps perdu  ! Craignons donc d’en perdre un seul instant. »
L.129, 1 de Nantes 24/12/1826, à Mère Marie Joseph Javouhey, à Beauvais

« Le temps s’écoule bien vite, nous serons bientôt à la fin de notre course ; pourvu que nous soyons fidèles à la mission que Dieu nous a confiée ».
L. 359, 2 de Paris 13/12/1835, à Sœur Émilienne Botton, supérieure à Cluny

« Courage mes bien chères filles, ne perdons pas notre temps, il est peut-être bien court. Soyons toujours prêtes à paraître devant Dieu... »
L. 812, 3 de Paris 13/05/1848, à Sœur Marie Joseph Vernet, à Saint Pierre et Miquelon

« La vie n’est pas si longue. Nous n’aurons de vrai bonheur que dans l’éternité ».
Vie, tome II p.419

L’Ecclésiaste (3, 1) nous dit :« Il y a le moment pour tout, et un temps pour tout faire sous le ciel ».

Prions ensemble à la veille de la Présentation du Seigneur

Au cœur de cet hiver bien éprouvant, dans le même esprit que ce que nous avons vécu le 11 novembre,
nous vous invitons à nous rejoindre pour 30mn de prière, chacun chez soi, mais ensemble :

Nous serons alors à la veille de la chandeleur et de la Présentation du Seigneur, heureux de nous réconforter pour avancer, en famille Cluny... et fêter la Lumière du Christ qui est vainqueur de toutes ténèbres

Pour participer  :
gardez et cliquez sur ce lien le 1er février un peu avant 20h
https://us02web.zoom.us/j/83308924463?pwd=ZGVHZXVlSjBNd0E0NkRBVnVHMC9jdz09

ID de réunion : 833 0892 4463
Code secret : 853341

et n’oubliez pas de transférer largement cette invitation à tous amis, collaborateurs, associés...
nos portes sont grandes ouvertes à l’image du cœur d’Anne-Marie Javouhey !
Au plaisir de vous retrouver
— 
Sœur Marie-Pierre Lallemant
Supérieure provinciale
Saint Joseph de Cluny
France-Suisse- St Pierre et Miquelon

Une route de sainteté dans l’Eglise

Le mois dernier, les junioristes de langue française en métropole, ont pu vivre un temps de rencontre semi-virtuel…
Depuis, Cluny, Thiais, Paris et Antony, nous avons partagé sur le thème de la Volonté de Dieu en nous aidant du livre de sr Marie-Suzel Gérard "Une route de sainteté dans l’Église".

Comment Mère Javouhey cherchait sa route ?

C’est en priant, en discernant, en "discutant" et en relisant ce qu’elle vivait avec ses sœurs. D’après les lettres, nous avons pu nous rendre davantage compte de sa recherche à travers les évènements. Puis, nous avons travaillé sur la relecture de la journée, pour reconnaitre personnellement les pas de Dieu dans notre vie et, à notre tour, apprendre à discerner.

Est-ce que je fais l’œuvre de Dieu ou bien, est-ce que je fais l’œuvre pour Dieu… ?

Pour approfondir spirituellement cet aspect de la mission vécue avec Dieu comme boussole, nous avons médité, le soir, avec l’icône de la Trinité.
Grâce à Skype et Zoom, notre rencontre a pu se réaliser. Mais vivement le présentiel !

Le lundi 28 décembre 2020, effervescence à la communauté de Beauregard. Entre l’âne et le bœuf qui se préparent, les mages qui s’organisent et l’Enfant Jésus qui apporte son savoir-faire pour soutenir les plus faibles….

Eh oui mes amis nous sommes à Beauregard, tout est prêt pour entrer en action et découvrir qui est qui ?

Le temps de l’Avent chacune a prié avec son personnage de la crèche …. Nous voici au Jour J…. Dans les couloirs de notre grande maison, certaines sœurs demandent : mais qui donc est Joseph, et Marie tu sais ?

Quelle surprise ! Des couleurs, la Vie est là, elle est bien présente autour de notre Sauveur « L’Emmanuel Dieu avec Nous ». Une Vie en mouvement, dans notre communauté, chacune est à son rôle, il y a de l’allégresse ! Créativité ! Invention artistique !

Joie de s’accueillir et d’accueillir « le Verbe qui s’est fait chair ».

Et bien sûr partage des talents, pour aider certaines dans leur préparation. De découvertes en découvertes, la mise en scène de notre crèche communautaire se finalise.

Il est 15 heures nous entrons en scène sur un fond musical. Les moutons ouvrent de grands yeux, Joseph et Marie sont là dans la simplicité…. Nous allons de surprise en surprise. Eh oui l’imagination va loin chez nos sœurs aînées, quand les anges arrivent, tout le monde sourit….

N’oublions pas le bœuf et l’âne qui nous ont fait une prestation à en mourir de rire.

Oui, rendons grâce au Seigneur pour la joie de l’émerveillement, de l’éblouissement…. Notre Chère Etoile, qui vient du Portugal-Angola….

Chacune a mis ses talents à l’œuvre, et nous avons formé un corps qui dit que Dieu est là, qu’il est AVEC nous, qu’il fait route avec nous pour l’année 2021.

C’est un beau cadeau que nous avons reçu les unes des autres dans ce partage de la Vie et de la joie de l’Evangile reçu et partagé.

Merci à nos sœurs aînées qui savent donner de la Vie, et pour ce partage qui fait grandir le Corps du Christ.

A vous de mettre un nom sur les visages de nos sœurs ???

Nouvelle prière pour la canonisation d’Anne Marie Javouhey déjà utilisée par certaines

Anne-Marie Javouhey, notre Fondatrice

En l’Année de Prière pour la Canonisation d’Anne-Marie Javouhey, nous avons été invitées à prier. Dans ce but voici l’article que nous avons rédigé et fait paraître dans la revue "Eglise de Rouen".

La Providence a ses moments, heureux qui sait les reconnaître et ne pas résister à ses inspirations ».
L. 578, 1 de Paris, 28 octobre 1844, à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

Dans de nombreuses lettres Anne Marie attire l’attention de ses Sœurs sur « l’heure de Dieu ». En voici quelques exemples :

« Nous sommes au même point avec Mgr d’Autun ; celui de Beauvais vient de donner sa démission. Le Bon Dieu peut tourner le cœur du nouveau de manière à accepter l’hommage de notre noviciat dans son diocèse ; là se bornent mes vœux dans cette affaire. La maison de Cluny resterait maison principale du diocèse d’Autun. Le temps, la Providence arrangeront tout selon les desseins de Dieu. Je ne veux pas m’en tracasser davantage ».
L. 380, 4 de Cayenne, 23 février 1838, à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Dès que le moment sera arrivé vous me verrez accourir sans craindre le danger ; mais songez que l’expérience m’a appris que l’œuvre de Dieu se fait lentement et qu’on ne gagne rien à devancer ses moments ».
L. 489, 2 de Cayenne, 25 mars 1842 à Mère Théophile Montet à Rouen

« Je vous prie de ne pas aller plus vite que la Providence qui veut être secondée et non devancée. Attendons ses moments sans la presser...
L. 501, 6 de Cayenne, 10 juin 1842, à Sœur Bathilde Laparre à Paris

«  C’est pourquoi le Seigneur lui-même nous donnera un signe : Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et lui donnera le nom d’Emmanuel » (Is 7, 14)

La venue de cet enfant, Emmanuel, nous la revivons chaque année avec une immense joie . Mais avant cette naissance, il faut se préparer. On ne reçoit pas le Fils de Dieu sans préparer son cœur. Pour cela il faut être des « veilleurs ».

Cette année encore, malgré une crise sanitaire tenace, l’ensemble scolaire Sainte Thérèse de Maisons-Alfort a voulu montrer aux élèves de chaque niveau comment devenir « veilleurs » en attendant la venue de Jésus et surtout à quel point cette attente est joyeuse, d’autant plus qu’en ces temps troublés nous avons bien besoin d’un peu de joie dans nos vies.

1ère semaine : Crèches et décorations

Les crèches et les décorations de Noël ont été les premières à être mis en place. L’École, le Collège, la Chapelle et la cour de récréation ont tous revêtu un habit de fête.

L’école a installé à l’entrée une belle crèche Quand on entre dans l’établissement on sent tout de suite l’esprit de fête.

Le Collège a lui aussi installé une magnifique crèche.

Et enfin, à la chapelle, elle a été installé au pied de l’Autel. Petit à petit, elle sera transformée par les élèves.

Deuxième semaine : En route avec Marie

Cette semaine a été marqué par la grande fête de l’Immaculé Conception. Le mardi 8 décembre, nous avons récité un chapelet. Pour certains, c’était la première fois. La plupart ont aimé ce moment de recueillement même si : « cinq fois dix… c’est un peu beaucoup ? »

troisième semaine : Célébrations

Juste avant les vacances de Noël, les élèves ont pu participer à des célébrations. Le thème de cette année était l’Annonciation. A cause de la Covid 19, nous avons dû faire 5 célébrations différentes.

 La première célébration a été celle des maternelles. Les enfants ont tous fabriqué un petit personnage qu’ils ont placé dans la crèche.

 La deuxième célébration a été celles des CP et CE1. Lors de cette célébration, les enfants ont accroché des décorations de noël.

 La troisième et la quatrième célébration à été pour les élèves du collège. D’abord pour les 4eme et 3eme puis celle des 6eme et 5eme :

 Et la dernière a été celle des CE2, CM1 et CM2. Les élèves avaient préparé beaucoup de choses. Chaque niveau a fabriqué une étoile. Un élève la tenait et marchait en procession dans la chapelle suivi par d’autres enfants tenant une lumière à la main. Tous venaient les déposer au pied de la crèche.

Nous avons partagé de très beaux moments.
Les élèves ont tous joué le jeu, chrétiens, musulmans, juifs et athées ont tous ensemble vécu solennellement ce moment si fort qu’est la venue de Jésus sur Terre.
De la part de tout l’ensemble scolaire Sainte Thérèse, nous vous souhaitons un merveilleux noël et une bonne année.

Mardi décembre, en classe de seconde bac pro des métiers du commerce, une surprise attendait les personnels d’entretien…

En cette dernière semaine avant les vacances de Noël, les élèves de seconde bac pro métier du commerce ont convié les deux dames qui assurent habituellement l’entretien de leur salle de classe…
Quelle surprise pour elles d’être accueilli par des applaudissements chaleureux et de recevoir des élèves des chocolats, un magnifique bouquet de fleurs et des cartes personnalisées !
Par ce geste, les jeunes ont voulu leur rendre hommage au nom de tous les élèves du lycée pour le travail qu’elles font au quotidien, sans jamais faillir, pour assurer l’entretien des locaux du lycée surtout en cette période de Covid.
C’est avec beaucoup d’émotion qu’elles ont accueilli ces surprises tant méritées.
En cette période de contrainte sanitaire, des traditions de noël sont interdites (marché de noël…) mais l’esprit de Noël est bien vivant malgré tout !

Que notre déception fut grande de ne pas pouvoir célébrer notre entrée dans le temps de l’Avent par une messe rassemblant les lycéens, collégiens et écoliers de l’ensemble scolaire Thérèse d’Avila !

messes du jeudi midi

Impossible à cause de l’interdiction gouvernementale, impossible à cause du protocole sanitaire nous interdisant de brasser les élèves de niveaux différents, impossible de célébrer la messe avec uniquement 30 élèves !
De ce fait, au collège, nous avons eu 2 messes durant la pause méridienne !
Quelle joie de pouvoir célébrer le Seigneur avec les élèves. Heureux eux aussi ! et le 17 décembre la messe fut dite en mémoire de Monsieur Philippe LEGRAND, ancien directeur de l’école Thérèse d’Avila, décédé le 16 Décembre 2018.

En tant qu’animatrice en pastorale, j’ai été ravie que certains élèves non-croyants viennent aussi participer à la messe !

Le diocèse de Lille a proposé à la pastorale des établissements catholiques les fenêtres de l’Avent !
Comme pour le temps du Carême et aux Rameaux (privés de messe en raison du confinement), nous pouvions décorer nos fenêtres pour symboliser le temps de l’Avent. Il fut donc proposé aux élèves des décors (site internet by.bm) et à l’aide d’un crayon craie, il ont recopié les dessins sur leurs fenêtres et ainsi partager l’Avent avec les voisins et les passants ! Le résultat est magnifique ! le collège n’a pas été oublié puisque les fenêtres ont aussi les dessins de l’Avent ! »

Depuis plus de 8 ans, le collège Thérèse d’Avila organise des messes de l’aurore durant le temps de l’Avent pour tout l’ensemble scolaire.

Elles se déroulent à la chapelle à 7h00 du matin, messe à la bougie, suivie par un temps convivial (café, chocolat chaud, viennoiseries) pour les parents et les élèves participants.
Cette année, à cause de la crise sanitaire et du protocole imposé par le gouvernement pour les messes, nous n’avions pas pu organiser la première messe !
Mais nous avons pu célébrer les 2 autres à la chapelle du lycée afin d’avoir plus d’espace !
Les messes furent célébrées par le frère Minh Pierre, aumônier des lycées catholiques de Lille. Au cours de la dernière messe, 2 lycéens - Nony et Jayson - ont fait leur 1ère étape de baptême.
Même si nous n’avons pas eu les moments de convivialité des autres années, nous sortons heureux de nous être retrouvés autour de notre Seigneur. Nous voici entrés dans le temps de l’Avent…

Noël aux Récollets

Jeudi 17 décembre, vers 15 h, les élèves de l’école du Sacré Cœur sont venus souhaiter un « JOYEUX NOËL » aux Sœurs.
Distanciation oblige ! Les enfants, restés dans le jardin en trois groupes, nous ont réjouies par leurs chants et poésies.
Un temps plus doux a permis aux Sœurs de l’infirmerie d’assister de la galerie du 1er étage. Les autres Sœurs étaient au rez de chaussée ou aux fenêtres.
Une distribution de papillotes a récompensé les petits chanteurs.
MERCI à Bernadette, la directrice, et à tous les enseignants pour ce moment de joie.

Les mercredis de Novembre (respect des règles sanitaires oblige) les élèves internes ne sont pas rentrés chez eux.

Avec les sœurs de la communauté et quelques animateurs, ils ont participé à divers ateliers : travaux de jardin, confection de petits cadeaux, jeux collectifs et aussi fabrication du Calendrier de l’Avent.

A partir de cette semaine, chaque classe à son tour reçoit, avec le chiffre du jour, un mot à vivre dans la mouvance de Noël et un cadeau gourmand.

Le délégué de classe présente à ses camarades cette animation au début du premier cours.

Ainsi vont être reçus les mots à vivre : douceur, joie, paix, patience…

Sous l’auvent de la chapelle, une crèche rappelle que Noël c’est la fête de la Naissance d’un enfant qui sera le Sauveur du monde, Jésus Fils de Dieu.

"C’est Noël chaque jour, ô mon frère !
car Noël, ô mon frère, c’est l’amour !"

Ce refrain de John Littleton résume à merveille la fête de Noël.

Noël pour le chrétien, c’est l’arrivée d’un nouveau né, nu, fragile, désarmé, il vient à peine en ce monde mais l’Espérance qu’il fait naître est phénoménale...

"Cette Espérance, dira Péguy, cette petite fille de rien du tout, elle seule portant les autres, traversera notre monde".

En cette période si éprouvante, il nous faut nous accrocher à cette étoile, un peu de paix, de lumière, de joie, de recevoir celles qui se liront dans son sourire...

Si Noël, c’est l’amour, soyons-en les instruments pour porter l’amour à tous les affamés d’affection, de pain, de paix, de gratitude...

Bonne et Belle fête de Noël dans la fraternité.

Les « paniers » du Secours Catholique de Cluny

Depuis juin 2020, le Secours Catholique de Cluny distribue, chaque semaine, un « panier » à une douzaine de personnes en situation de précarité, mais n’ayant pas droit aux Restos du Cœur.

Cette démarche a commencé après une réflexion de l’équipe : les personnes ont le droit à avoir une alimentation saine et même bio.

Tous les huit jours, les « Jardins de Cocagne » de Mâcon préparent les paniers avec des légumes frais et variés : choux, cardons, pommes de terre, potiron, salade, poireaux, etc, pour une valeur de 16€. Cette semaine, un coffret de 6 œufs complétait le sac. Bientôt ce sera un pot de miel. Un jeune étudiant de l’ENSAM, bénévole, va les chercher à Mâcon.

Trois partenaires règlent les dépenses aux « Jardins de Cocagne ». Les bénéficiaires participent à raison de 2€. Par décision personnelle, s’ils peuvent donner davantage, une fois ou l’autre, ils le font. Ils mettent leur participation dans un tronc, en toute discrétion.

Dans la Région de Bourgogne, deux Centres seulement ont mis en place ce système : Cluny et Sens.
D’autres suivront-ils ?

A Beauregard avec notre communauté nous avons choisi de vivre l’Avent dans une dynamique spirituelle : confier, chaque jour, une personne dans le cœur du Seigneur et prier pour elle au cours de nos offices.

Pendant le temps de l’Avent et jusqu’au 31 décembre 2020, chaque sœur est invitée à prendre une enveloppe à la date du jour qui lui est dédié sur la suspension placée dans le hall d’entrée de la maison.

Dans l’enveloppe se trouvent :
 le prénom d’une personne pour qui on prie (*),
 une lettre d’Anne Marie Javouhey à lire au repas de midi,
 un personnage ou un élément à représenter à la crèche lors du temps festif de Noël par une histoire, un chant, un poème, un sketch, une parole de Dieu…

Le personnel participe aussi sous forme de jeu et dans leur enveloppe se trouvent des questions, des indices pour découvrir qui est Anne-Marie Javouhey.

Il faut très peu de choses pour réaliser l’Arbre de l’Avent.

Il s’agit de garder tout simplement comme Marie un coeur ouvert, se laisser visiter par le Seigneur et accueillir la personne qui est donnée pendant ce temps de l’Avent comme un cadeau du Seigneur.

(*) Il s’agit des prénoms des habitants du Village Saint Joseph et des enfants et éducateurs de la Louverie de Lintever.

« La patience vient à bout de tout. » Lettre 387, 3 à Mère Rosalie Javouhey,à Bourbon, de Mana le 17.08.1838
« Mon Dieu, qu’on est heureux quand on a de la patience, on ne se trouble de rien. » Lettre 592, 3 à Sœur Madeleine Collonge, à Cayenne, de Paris le 21.01. 1845 »

Anne Marie Javouhey sait de quoi elle parle quand elle demande la patience  :

patience envers soi-même, envers les autres et les événements.

« Notre divin Maître sur douze apôtres ne manquait pas de misères ; ils avaient fait leur noviciat, ils n’en avaient pas moins gardé quelques défauts ; cela me console et me fait prendre patience avec moi et les miens ».
L 863, 3 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny, de Paris le 10.11.1848

De Cayenne, le 25.11.1843 elle écrit à Auguste Javouhey à Mana :
« Je voudrais bien que ma Soeur Alexis puisse prendre encore patience et ne pas se décourager, dites-le-lui de ma part. J’arrangerai son affaire, mais on ne va pas vite quand on veut réussir ». L.544,6

Arrivée presque à la fin de sa vie, Anne Marie dit à Soeur Madeleine Collonge, à Cayenne :
« Vous savez que Cayenne est mes amours, surtout ma bonne Soeur Madeleine que je voudrais savoir toujours heureuse et contente. Et puis je la voudrais indulgente pour les faibles, patiente pour les mauvais caractères, le bon Dieu serait plus content. Si vous preniez les choses plus simplement ! Patience, patience, et puis encore patience... ». L 984,1

Entendu lors d’un congrès, une métaphore apaisante !

Je suis un vase. Plutôt beau, utile, il plait beaucoup à tous ceux qui s’occupent de lui, le bichonnent avec tendresse, ou bien le regardent de loin, sans trop oser y toucher finalement.
Tout nouveau tout beau !
Mais voilà, cela n’a pas duré…

Bing, un coup maladroit et il s’est fendu.
Bang, ce jour-là il n’était pas à la bonne place, au bon endroit et il a reçu un coup qui lui a laissé une bien vilaine trace.
Boum, c’est une rage incompréhensible, peut-être sournoise qui l’a heurté violemment, le laissant par terre, ébréché.
Quelqu’un l’a remis à sa place et vraiment en le tournant d’une certaine façon, on n’y voit pas trop de dégâts.

Des années passent. Dans son coin, ce vase, se rapetisse, comme il est fendu, on hésite à s’en servir. D’ailleurs les beaux bouquets, il n’en veut plus non plus, il a bien peur de ne plus savoir quoi en faire.

Ce vase, même cassé, il ne peut pas en rester là.
Il y a l’ amour de tous ceux qui sont autour de lui.
Il y a le savoir faire de ceux qui savent recoller les morceaux et qui le font avec patience et détermination.

Du temps passe. Longtemps parfois. Car le vase est vraiment en piteux état.
Parfois, on recolle tout, ça a l’air bien. Mais pas de chance, on n’a pas vu un gros morceau hideux, venu d’on ne sait où, incrusté à l’intérieur ; et qui pousse le tout à se briser de nouveau.

A force le vase, commence à reprendre de l’allure, même s’il est recollé de partout. Il n’est bien sûr plus du tout comme avant.

Il est même assez différent mais il a une certaine beauté :
 une vraie mosaïque ;
 une œuvre unique ;
 un air tellement énigmatique pour certains ;
et pour d’autres, c’est juste leur vase.

Le vase qui doit réussir ultimement à s’accepter et s’aimer lui-même.

Jubilés de Sr Théophane Combes et de Sr Thérèse Gaudel à Cluny

Le 5 septembre 2020, les Soeurs de St Joseph de Cluny avaient la joie de fêter le jubilé d’albâtre (75 ans de vie religieuse) de Soeur Théophane COMBES et celui de platine (70 ans de vie religieuse) de Soeur Thérèse GAUDEL.

Soeur Théophane est originaire de Saint-Affrique, Aveyron. Après 33 ans d’enseignement à Madagascar, elle retrouve les communautés de France, en particulier Autun pendant une vingtaine d’années. Depuis juillet 2010, elle vit aux Récollets, toujours active.

Soeur Thérèse est née à St Maur des Fossés, Val de Marne. Après plusieurs années dans les zones rurales de France, elle connaît la Mission ad extra en Haïti et au Pérou.. Partout elle se dévoue à l’évangélisation de la jeunesse et à la promotion de la femme. Arrivée à Cluny en 2014, elle est entourée de soins à l’infirmerie.

Quelle joie, quel bonheur et quel soulagement !
_{Profession de Foi et baptême le 17 Octobre 2020}

Les élèves de 4ème du collège Thérèse d’Avila ont pu faire leur Profession de Foi ! Et une élève a reçu le sacrement du baptême.

Cette messe devait avoir lieu au mois de Mai 2020 quand les jeunes étaient en classe de 5ème. A cause du confinement et des interdictions des rassemblements religieux, nous avons reculé cette messe au Samedi 17 Octobre. Malgré tout, dès le début de la nouvelle année scolaire, la peur d’un nouveau confinement commence à apparaître et surtout comment pouvoir célébrer la Foi avec un protocole sanitaire…

Nous trouvons des solutions qui nous redonnent espoir  :
 les jeunes sont disposés autrement dans l’église, accompagnés de 7 membres de leur famille ;
 la messe est retransmise en direct sur le net ;
 un photographe immortalise l’événement ;
 des masques blancs avec le logo de l’établissement sont distribués aux jeunes…

Comme dit le père Pierre Samain, curé de la paroisse Saint Augustin, "nous avons une souplesse pastorale !"

Malgré les masques, la joie se lie sur les visages des familles, des jeunes et des adultes de l’établissement scolaire, ravis de fêter la Foi !

Comme nous le rappelle Sainte Thérèse de Lisieux : « Il n’y a pas de joie plus grande que d’aimer Jésus et de la faire aimer  ».

Pour rester en contact avec le monde entier, des plateformes de communication collaborative sont à notre disposition : WhatsApp, Teams, Skype et autre Zoom...
C’est grâce à ce dernier, qu’à l’invitation de soeur Marie-Pierre, nous nous sommes connectés par dizaines ce 11 novembre à 20 heures pour un temps de prières.

Voici le témoignage de Christelle ROYER, animatrice en pastorale au Collège Thérèse d’Avila :

Le 11 Novembre, date importante pour les Sœurs de Saint Joseph de Cluny car c’est le 11 Novembre 1779 qu’Anne-Marie Javouhey a été baptisée ; le 11 Novembre 1798 lors d’une messe clandestine dans la grange de son frère Etienne, qu’Anne-Marie se consacra à Dieu.

Mercredi 11 Novembre 2020, la Province France-Suisse-Saint Pierre et Miquelon s’est retrouvée par écrans interposés pour un temps de prière pour l’année de prière en vue de la canonisation d’Anne-Marie.

Les Sœurs ont invité Associés et amis de la Congrégation mais aussi les directeurs des établissements scolaires, les présidents d’OGEC, administrateurs, animatrices en pastorale et responsables de la Tutelle, à se joindre à elles pour cette méditation.

Tous loin, puisque nous avions les communautés de Fribourg, de Saint Pierre et Miquelon, mais tous proches grâce aux écrans et grâce à Anne-Marie JAVOUHEY.

Après un temps d’accueil par Sœur Marie-Pierre, provinciale, nous avons eu un rappel de la vie d’Anne-Marie autour de ce 11 Novembre. Puis, des intentions de prières furent lues par les Sœurs et une animatrice en pastorale. Tout ceci fut accompagné d’un très beau chant sur Anne-Marie (« Tu as tant de choses à nous dire »).

Notre temps de prière se termina par un moment de convivialité où chacun et chacune a pu se présenter. Pour une fois, nous avons pu voir sur les visages non masqués une joie d’être ensemble, des sourires et des paroles fraternelles, des yeux ravis de revoir ceux et celles qui ne se sont pas vus depuis longtemps. Malgré les écrans, nous étions unis autour de la Bienheureuse Anne-Marie Javouhey et cela nous a procuré beaucoup de joie, de bonheur et de douceur dans nos cœurs.

En cette année de prière pour la canonisation d’Anne-Marie Javouhey, la communauté de Rome était aussi présente lors de ce temps de prière. Sœur Annette, rapporteuse de la cause d’Anne-Marie, nous a parlé de sa mission !

Merci aux Sœurs, merci Anne-Marie Javouhey ! Nous nous donnons rendez-vous pour une prochaine rencontre-écrans !

Après l’isolement du confinement, une belle création chorégraphique !

Pour terminer cette année en beauté, les collégiens et quelques profs du collège Javouhey de Brest se sont retrouvés en musique et en rythme.
Ils ont joué avec divers espaces du collège et du jardin des explorateurs pour une vidéo pleine de paix et de joie de vivre...
Une bonne illustration du slogan du groupe scolaire Javouhey de Brest : Grandir, Vivre, Réussir !

https://javouhey-brest.fr/actualites/114-college-javouhey/2319-college-javouhey-une-chore-pour-se-retrouver

Une nouvelle équipe se forme pour dynamiser ce site internet qui depuis quelques mois sommeillait.

Week-end studieux pour Corinne et sr Marie-Agnès !

Elles seront donc deux de plus pour ce service ! Et dès que possible elles seront trois avec sr Marie-Paule...

C’est une nouvelle aventure, qui avec elles, va s’écrire... Mais promis ce ne sera pas sans l’aide de nombreuses autres petites mains, photographes, cinéastes...

Toutes les idées sont les bienvenues !

Le Dimanche 28 octobre 2018 France 2 propose une matinée spéciale en Guyane.

10.40 Destination Mana, ville créée au XIXème siècle par la Bienheureuse sœur Anne-Marie Javouhey, fondatrice de la congrégation des sœurs de Saint Joseph de Cluny.

10h43 Messe en direct de l’église Saint Joseph à Mana (Guyane) présidée par Mgr Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne.
Entreprise par sœur Anne-Marie Javouhey la construction de l’église Saint Joseph fut achevée en 1840. L’église est classée monument historique depuis 1987.

11h35 Magazine Mana, un village utopique ?
A l’occasion du 190ème anniversaire de la fondation du village de Mana par sœur Anne-Marie Javouhey, le Jour du Seigneur interroge l’intuition initiale d’un village idéal, exemple des valeurs de l’Evangile. Comment cet héritage est-il vécu aujourd’hui ? Invité Mgr Lafont.

Chaque année au mois de mars, les jeunes de la Maison d’enfants participent au cross ; compétition qui est devenue traditionnelle.

La place du village s’anime de mille visages.

Des enfants du secteur de Breteuil mais aussi d’autres maisons d’enfants du département viennent rejoindre ce petit village de Picardie qui prend un air de fête
. Equipes de petits avec quelques 100 m à parcourir
. Equipes de plus grands avec une boucle plus conséquente
. Equipes d’adultes avec un circuit semé de quelques surprises : terrain ferme et plat, terrain herbeux et bosselé, terrain avec un petit dénivelé qui "use" au dernier km
Forte participation de tous, même si l’effort est rude.

Ce Cross se termine par une remise de médailles, de coupes et tous les applaudissements de rigueur pour les plus endurants
Journée pleine de surprises : " je peux gagner mais je peux aussi perdre, je peux me dépasser mais je peux aussi abandonner, je peux me confronter sans pleurer..." quelle école de vie !

Comme à l’accoutumée, l’ensemble scolaire Thérèse d’Avila fête dignement la Sainte Patronne !

Sauf que cette année, la présence du Covid a empêché l’école de participer à la messe ! Le Collège et le Lycée se sont retrouvés en l’église Saint Martin d’Esquermes pour célébrer Thérèse d’Avila. Nous avons dû adapter la messe au protocole sanitaire (une chaise vide entre 2 élèves !)

Malgré tout, ce fut une magnifique messe avec la présence des directeurs et directrice, de la présidente de l’OGEC, Mme Victoire LOVI, du président de l’APEL, Monsieur Verstraete, et de Sœur Carmen !

La messe fut célébrée par l’aumônier des lycées de Lille, le frère Minh Pierre. A l’issue de cette célébration, le prêtre a béni les professeurs présents et la direction de l’ensemble scolaire ; avec une bénédiction spéciale pour Monsieur Jacques Plouvin, professeur de mathématiques du lycée parti à la retraite à la fin du mois de Septembre.

A la sortie de l’église, tous les participants ont reçu la prière pour demander la canonisation de la Bienheureuse Anne-Marie Javouhey, du 26 Septembre 1988, accompagnée d’une médaille de la fondatrice.

Les directeurs et animatrices en pastorale ont le souci de relier Sainte Thérèse d’Avila et Anne-Marie Javouhey. Rappelons que Sainte Thérèse d’Avila est la protectrice de la congrégation depuis la vision d’Anne-Marie Javouhey à Besançon.

Dans l’après-midi, nous avons pu remarquer que des élèves avaient accroché la médaille d’Anne-Marie Javouhey à leur chaîne !
Malgré un contexte difficile, nous essayons de maintenir la joie d’être ensemble et de fêter nos Sainte et Bienheureuse.

Christelle ROYER
Animatrice en pastorale
Collège Thérèse d’Avila

A la Toussaint les cimetières s’habillent de couleurs.

Ils prennent des teintes chaudes qui peuvent varier du jaune au roux, du mordoré au violet avec quelques touches de blanc pour éclaircir et donner de la lumière.

Cette période souvent sombre et manquant d’éclat trouve une certaine beauté dans ces lieux de recueillement.

A la Toussaint, outre la célébration de tous les saints, il est d’usage à Antony que le 1er novembre, un prêtre se rende au cimetière pour prier avec quelques fidèles et pour bénir les tombes de tous ceux qui en expriment le désir.

La Congrégation, présente à Antony depuis plusieurs décennies, compte un certain nombre de sœurs qui reposent dans ce lieu, sans doute une bonne centaine.

Bienheureux sommes-nous de nous pencher sur nos sœurs qui vivent déjà dans la plénitude de la vie éternelle

 

Bienheureux sommes-nous d’offrir un peu de temps à toutes celles qui nous ont devancées à Antony

 

Bienheureux sommes-nous de regarder notre avenir qui n’est autre qu’un chemin de sainteté

 

Bienheureux sommes-nous de croire que Jésus Christ ressuscité nous précède au Royaume des cieux.

Sr Jean Gaud

Savez-vous où et quand a eu lieu la première commémoration des fidèles défunts ?

"Si personne n’oublie la Toussaint et ses vacances, les catholiques ont tendance à faire abstraction de la commémoration des défunts qui survient le lendemain...."

Nous savons que dans certaines religions et civilisations la fête des Morts est très ancienne. Au Mexique, par exemple, l’origine remonte à la civilisation des Aztèques qui célébraient leurs morts deux fois par an : une fois pour les enfants et une fois pour les adultes. Et cette célébration était haute en couleur. Mais qu’en est-il dans la religion chrétienne ? Remontons le temps.

"Cluny, 998. Il commence à se faire tard à l’abbaye de Cluny, lorsque les cloches de l’église sonnent la fin de la dernière messe de la journée. Un à un, les fidèles saluent l’abbé Odilon avant de reprendre le chemin de leur demeure. C’est alors qu’une jeune femme toute vêtue de noir s’approche de lui. Les yeux humides et le regard fuyant, elle demande d’une voix frêle : 

• Monsieur l’abbé, dit-elle, mon père est mort subitement il y a quelques jours sans confession. Le Seigneur le recevra-t-il  ?

Pris de court par cette soudaine question, le cœur d’Odilon tressaille. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’on lui demande cela. Mais comme à chaque fois, il est n’est pas sûr de savoir répondre. 

• Votre père était-il un homme bon ?  
• Il a été bon chrétien toute sa vie. Mais il est mort en accusant Dieu de l’avoir fait périr.
• Les délires d’un malade ne peuvent refléter l’âme de celui-ci. C’est au purgatoire que votre père expiera ses dernières fautes. Le paradis ne lui est point fermé.  

Un soupir peu convaincu échappe à la jeune femme qui remercie tout de même l’abbé avant de s’en aller. Le trouble ne quitte pas Odilon. Une fois les servants de messes renvoyés, il s’agenouille devant l’autel pour prier pour le défunt...

La solution est bien simple, en fin de compte. Les fidèles prient bien pour les saints, déjà auprès de Dieu. Alors pourquoi ne pas prier pour ceux qui n’ont pas fini leur chemin vers le royaume éternel ?

Ainsi, la première commémoration des fidèles défunts a lieu à Cluny, le 2 novembre 998. Approuvée par le pape Léon IX (1002-1054), la tradition se répand dans toute la chrétienté.
Le jour des Morts devient une fête universelle dans l’Église au XIIIe siècle. Si son but premier est de prier pour les défunts au purgatoire, elle permet également de réaffirmer l’immortalité de l’âme."

 Extrait du texte publié sur Alétéia le 01/11/20 par Aliénor Goudet

Imaginez-vous rencontrer Anne-Marie Javouhey dans un hôpital ?
C’est ce qu’a vécu un jeune homme que nous appellerons Paul (*) et qui malgré sa situation précaire, a su témoigner de sa rencontre avec Anne-Marie Javouhey.

Il est calme, très poli, beaucoup moins euphorique qu’à son arrivée à l’hôpital.
En entrant dans sa chambre, je vois un livre, vieux, usé : « Anne-Marie Javouhey, fondatrice des sœurs de st Joseph de Cluny ».

Je lui pose la question :
 Vous avez lu ce livre ?
 Oui.
 Où avez-vous eu ce livre ?
 A la bibliothèque ! Il y a beaucoup de livres en anglais mais j’ai vu celui-ci en français ! Vous savez c’est une femme extraordinaire ! Elle mérite d’être connue et aimée  ! 
 Ah bon qu’est-ce que vous avez compris ?

Et voilà Paul lancé dans un résumé en français soutenu, précis…

Anne-Marie Javouhey était là dans cette chambre. Elle continuait sa mission auprès des plus petits, des démunis… Elle me rappelait l’importance de travailler auprès de personnes en souffrance, celles qui sont ses préférées !
Paul s’anime : «  elle a aidé les pauvres… mais ce qui me touche le plus, c’est son travail pour les esclaves  !  »
Je lui dis : « puisque vous connaissez son histoire, demandez-lui quelque chose qui vous tient à cœur… parlez-lui ! » 

Je l’invite aussi à écrire à ce sujet… Le lendemain, Paul m’attend avec son écrit : une belle écriture, claire, posée… «  Sr Javouhey était une sœur qui non seulement avait donné sa foi mais plus que cela sa VIE à DIEU. Ce fût tout simplement un appel du Seigneur qui la guida sur le chemin des plus démunis qu’elle. Il faut dire qu’elle en avait de la foi, de la volonté et de la dévotion envers les autres et ceci très tôt ! J’ai surtout remarqué qu’elle était très appréciée et prise au sérieux par les petits parce que la bonté et la gratitude se dégageait d’elle !...  »

Il me dit : «    Je ne l’oublierai pas… c’est une belle rencontre !  »

Depuis Paul a quitté l’hôpital.

Voici un beau "clin d’œil d’Anne-Marie".

(*) Témoignage recueilli par une soeur de la Communauté de Beauregard. Le prénom du patient a été modifié.

« J’ai toujours eu une parfaite confiance en Dieu ; elle n’a jamais été trompée. Ses grâces sont proportionnées à notre confiance »

L.107, 7 – Nantes, 29 juillet 1825 à Mère Rosalie et à toutes les Soeurs de Bourbon

Dans de nombreuses lettres, Anne Marie fait mention de la confiance. « Ayons confiance en Dieu, mais peu aux hommes. Dieu seul toujours » écrira-t-elle de Paris, 10 mars 1850 à Mère Rosalie alors à Cluny.

Dans une lettre de Saint Louis du Sénégal, adressée à sa soeur Marie Joseph, elle dit : « Il est bien difficile de donner des conseils de si loin ; je crains de vous entraver dans votre marche ; j’ai tant de confiance en vous toutes ; je connais vos bonnes intentions et cela me tranquillise parfaitement ».L. 65, 1 – Paris, 6 septembre 1822 à Mère Marie Joseph Javouhey à Beauvais

Cette confiance en Dieu, envers et contre tout, ne peut co-exister avec une confiance démesurée en soi-même. « Ma fille, si vous comptez sur vous, je vous plains ; mais si votre confiance était en Dieu, toutes vos peines se changeraient en consolations ».L.747, 1 – Paris, 8 juin 1847 à Soeur Alphonse de Liguori Quénin, à Mayotte

Envoi en mission des personnes engagées dans notre paroisse

Le dimanche 11 octobre, certaines parmi nous ont participé à « l’envoi en mission »
des personnes engagées dans les animations de la Paroisse St Leu St Gilles.

Au cours de l’Eucharistie, après l’homélie, le célébrant a appelé chaque groupe en nommant les personnes qui se présentaient dans le chœur.

Entre chaque groupe nous reprenions le refrain «  Viens, lève-toi ! Moi, le Seigneur , je t’appelle. Avance avec toute l’Église. Viens, suis-moi, je marche avec toi …   »

Nous rendons grâce à Dieu pour ces 90 personnes bénévoles qui donnent de leur temps soit en couples ou personnellement pour répondre à l’appel «  Me voici, envoie-moi »

"A tous les promoteurs et acteurs de l’Ecole, nous réaffirmons notre détermination ferme et persévérante de travailler à une fraternité éducative."

"L’horreur de ce crime nous remplit d’émotions et de gravité."...

"Nous tiendrons ensemble avec un "pacte éducatif" partagé avec tous dans un esprit d’alliance, d’amitié sociale, de dialogue, de fraternité." ...

"Nous ne reculerons pas sur notre confiance dans la possibilité d’une fraternité entre les personnes, faite de dialogue entre les groupes sociaux, entre les religions et les cultures, entre les savoirs, entre la foi et la raison."

Cf. communiqué de Mgr Ulrich ( président du conseil épiscopal pour l’enseignement catholique) et de Philippe Delorme (Secrétaire Général de l’enseignement catholique)

Au Sacré-cœur de Rouen, les enfants du primaire fêtent la "Mission"

Afin de célébrer le mois missionnaire initié par le Pape François, notre animatrice en pastorale Agnieszka Gau, ainsi que Sœur Josée et le Père Pierre Belhache ont proposé aux enfants un temps de rassemblement pour expliquer ce qu’est une « mission ». Après avoir chanté «  Ma petite lumière », le Père Pierre a lu un passage d’ Évangile.

Quelques enfants ont apporté une bougie vers la croix et vers le globe terrestre pour montrer que nous pouvions prier pour l’humanité et la planète en ces temps difficiles.

Cela a permis de faire le lien entre Laudato Si’ et «  la sauvegarde de la maison commune ».

« La Sainte Volonté de Dieu »
Chaque chose a son temps, chaque chose a sa place 

A Miquelon, depuis le dernier dimanche du mois de septembre, nous faisons davantage connaître Anne-Marie Javouhey aux gens par le tableau d’affichage à l’Église et à la salle de catéchisme.

Nous mettons l’image d’Anne-Marie Javouhey avec le titre « En route vers la canonisation d’Anne Marie Javouhey », des pensées et des prières de notre Bienheureuse.

Nous la faisons connaître aussi par des annonces à la fin de la messe.
Nous expliquons aux paroissiens sa vie, son charisme et nous finissons par la prière d’Anne-Marie Javouhey que nous récitons ensemble.

Nous distribuons une pensée tous les week-ends. Le 11 novembre prochain, nous prévoyons d’organiser une rencontre avec les paroissiens pour faire connaître la vie d’Anne-Marie Javouhey.

« Que tous soient pour la plus grande gloire de Dieu »

Sœur Marie-Bernard et Sœur Marie-Jeanne

Les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny du monde entier lancent une « Année de Prière » spéciale pour la canonisation de la Bienheureuse Anne-Marie Javouhey.
Rejoignez-nous

Cette Année de Prière a commencé le 15 août 2020, jour où l’Église célèbre la fête de l’Assomption de Marie et où la Congrégation célèbre Marie comme notre Supérieure Générale perpétuelle. Elle se terminera le 15 juillet 2021, en la fête de la Bienheureuse Anne-Marie !

• Cor Unum et Anima Una

Le « Cor Unum » (un seul cœur) de la Congrégation sera sans aucun doute vivement ressenti lorsque 2500 Sœurs dans 56 pays du monde seront unies dans la prière à cette intention. Nous invitons également nos affiliés, associés, collègues, bienfaiteurs et amis à s’associer à la prière pour la canonisation de la Bienheureuse Anne-Marie.

• Qui est la Bienheureuse Anne-Marie

La Bienheureuse Anne-Marie Javouhey est la fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny. Lors de sa béatification en 1950, le Pape Pie XII la décrivit comme la « première femme missionnaire ». Elle est communément appelée « une grande missionnaire » et «  une libératrice d’esclaves  », et a été intégrée dans la « Route de l’Abolition de l’Esclavage » qui fait partie du Projet International « La Route de l’Esclave », soutenu par les Nations Unies et l’Unesco.

Découvrez Anne-Marie Javouhey sur ce site dans la partie « Vie d’Anne-Marie » Javouhey ou sur le site de notre Congrégation. Cette femme pleine d’énergie et de bon sens vous émerveillera.

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Prière pour la canonisation de la Bienheureuse Anne-Marie

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Début juillet, comme tous les ans, à Chamblanc Anne-Marie Javouhey nous invite à la Grange d’Etienne pour la messe... cette année, la Covid19 s’est aussi invitée.

Le week-end le plus proche du 15 juillet, à Chamblanc, Anne-Marie Javouhey nous invite à la Grange de son frère pour une messe festive.

Il y a toujours beaucoup de monde et surtout du monde venu des quatre coins de la terre avec des soeurs en visite aux lieux source de la congrégation. Cette année, pas de soeurs de tous pays mais une invitée inattendue : la Covid19.

La communauté, les amis et associés de Chamblanc ont alors proposé un changement de lieu qui nous a permis de vivre ce temps différemment des autres années et pas seulement à cause des visages masqués.

La messe s’est déroulée à l’église de Chamblanc et l’assemblée se tenait devant le regard bienveillant de la bienheureuse pour une eucharistie forte en émotion.
Un beau temps de prière universelle a eu lieu face à chacun des vitraux de l’église ce qui a permis de faire le lien entre les différents temps importants de la vie d’Anne-Marie et la situation actuelle.
A la fin de la messe, des paroles de Nanette nous ont donné la force de continuer à la suivre et à travailler aux champs de la mission.
La chorale et les musiciens nous ont offert la joie de retrouver pour nous un ancien chant à Anne-Marie qui avait été composé à l’occasion de sa béatification.

Même si le temps de convivialité à l’issue de la célébration a été un peu écourté, cette belle messe a donné à chacun la force d’Anne-Marie pour faire, chacun à son niveau, la Sainte Volonté de Dieu.

L’Esprit Saint est descendu sur 10 jeunes, anciens élèves de l’ensemble scolaire Sainte Thérèse à Maisons-Alfort.

En 4ème puis en 3ème, un groupe de jeunes s’est préparé à la confirmation. Cependant la COVID 19 s’étant invitée en Île de France, la confirmation n’a pas pu être célébrée l’an dernier.

Alors qu’ils sont maintenant dispersés dans différents lycées de la région, ils se sont retrouvés pour préparer cette célébration qui a eu lieu le samedi 26 septembre en l’église Saint Rémi de Maisons-Alfort.

La célébration a été présidée par le père Jean-Luc Mairot, vicaire épiscopal. Le père Alphonse Horo (curé de la paroisse) et le père Ezéchiel Kagambega (doyen d’Alfortville-Maisons-Alfort) étaient également présents. La préparation et l’animation de la cérémonie ont été assurées par sr Nathalie-Emmanuel.

Bien que le nombre de participants soit limité à cause de la pandémie, la cérémonie a rassemblé amis et familles dans la simplicité, la joie et la prière.

La communauté de Maisons-Alfort

En ce début de mois de septembre, affrontant les tests PCR de rigueur, Sr Claude Marie a eu la chance et la joie de rendre visite aux deux communautés de Saint Pierre et Miquelon.

L’archipel s’est montré sous son plus beau jour, accueillante et colorée.
Quelques affaires économiques à régler ont permis ce déplacement, rendu difficile avec la crise sanitaire en cours. Une belle découverte de ce magnifique « cailloux », proche du Canada, petit coin de France accueillant et chaleureux. Les rencontres étaient limitées, encadrées par les gestes barrière et les règles de confinement, mais les contacts avec les deux communautés, avec les Saint-Pierrais et Miquelonnais auront été très fraternels.

Les paysages magnifiques et colorés

Le temps était magnifique en ce début d’automne ! Un peu de brume, un soupçon de pluie et beaucoup beaucoup de belles éclaircies ! Occasions de sortir masquées pour de belles ballades à travers la ville et la nature.

Une mission qui se poursuit autrement

L’évolution démographique oblige à des changements d’organisation, ainsi les locaux destinés à l’éducation se retrouvent vacants. Deux associations Saintpierraises vont venir sous peu s’y installer, pour accompagner des personnes handicapées ou en difficulté. Education et santé, les deux domaines rejoignent le Charisme d’Anne Marie Javouhey ! Que l’Esprit Saint qui œuvre en chacun et chacune vienne soutenir ces communautés éducatives, les enfants scolarisés sur l’Archipel, les membres professionnels et bénévoles des associations rencontrées, toutes les personnes accueillies et suivies avec délicatesse et fraternité.
Merci à vous tous ! Il fait bon vivre chez vous !

Sur notre route, Marie mère de l’Eglise,
brille devant nous comme « un signe d’espérance assurée et de consolation ».

Nous la contemplons dans la lumière de son Fils, le Verbe incarné.
Son « Oui » sans réserve suscite le nôtre
et son magnificat nous entraîne dans l’adoration et la reconnaissance.
(article 79 de nos constitutions)

Confiance, simplicité, collaboration, bienveillance et soutien mutuel !

C’est avec la fête de Saint Joseph que nous sommes entrés en confinement !

Ce fut l’occasion, pour notre délégué coordonateur, de lancer ce qui devint une grande chaîne de mail ! Chefs d’établissement, présidents d’OGEC, APS, délégués de tutelle... c’est une centaine d’échanges en deux mois pour se soutenir face à l’adversité, pour s’encourager et se partager quelques bonnes idées, pour entretenir notre unité dans nos diversités... Juste pour ne jamais oublier que même si certains pouvaient se sentir bien seul dans une école vidée de ses élèves, ou une maison d’enfant trop pleine, ou face à un protocole affolant, ou face à la maladie...
"Quand un membre du corps souffre, tout le corps souffre" mais "l’Espérance ne déçoit jamais !"
Surtout que ces échanges ne furent que la partie émergée des liens entretenus par chaque délégué de tutelle... Bravo à eux !
Ils sont même devenus des pro de la visioconférence

La Fête de Pentecôte c’est la fête de l’Eglise, ce corps où chaque membre dépend des autres, ce corps où chaque membre est unique et indispensable ! (1Co12)

Nous venons de vivre comme tout le monde deux mois de confinement… communion à un même événement planétaire…
Et pourtant à écouter les sœurs, je suis touchée par la diversité de nos ressenties :
Ce fut un temps d’oppression voir de colère pour certaines, et un temps de liberté pour d’autres ;
Un temps d’angoisse, et un temps de paix, de réconfort pour d’autres.
Un temps de confrontation à sa vulnérabilité, et un temps de fortification dans la confiance pour d’autres.
Un temps d’ennui, de repli sur soi, et un temps d’activité, de déploiement de nouvelles solidarités...

Quel mystère : l’unicité de chacun !
Alors « Merci à chacun pour ce qu’il est ! »

Nous sommes un seul corps, une seule humanité de sauvée, une même fleur faite de multiples réalités offerte au vent de l’Esprit !
Alors, même si le virus et tant d’autres dangers, sont encore là,
offrons-nous au vent de l’Esprit Saint qui fait toujours toutes choses nouvelles ! La Vie nous attend… elle est toujours devant nous !

A l’occasion de « La Nuit des églises », Sœur Blandine-Marie, en mission d’APS en collège, et cinq jeunes se sont associés aux divers talents du doyenné (Le Creusot-Montchanin-Montcenis) pour mettre à l’honneur les nombreux visages de Marie présents dans la belle église de Montcenis.

Une belle aventure pour ces jeunes

Ils ne se connaissaient pas vraiment et se sont risqués en très peu de temps (3 séances et 2 journées) dans la mise en œuvre de ce projet qui associait musique et danse !
Avec l’aide attentive de Sœur Blandine-Marie, ensemble, ils ont préparé 3 chorégraphies pour illustrer « Marie de la Visitation », « Marie de la Piéta », « Marie Médiatrice » ainsi qu’une pièce musicale issue de leur propre créativité et envie.

Une belle programmation

. Imageries de Marie (projection des représentations en ce lieu), . Chants (par la chorale du doyenné), . Textes et improvisations musicales.
Lors de cette soirée du vendredi 28 juin 2019 qui rassembla un grand nombre de personnes (croyants ou non), chacun était invité à se laisser toucher et rejoindre par l’une ou l’autre de ces évocations, de ces visages de Marie pour notre humanité.

Une très belle soirée porte-ouverte.

Une soirée où tous les participants ont eu la joie de se rencontrer, de se découvrir. Une belle soirée d’échange et partage.

Myriam de Nazareth, Marie toute sainte
Annonciation, Visitation, Adoration des bergers
Vierges à l’enfant
Piéta, Dormition, Assomption
Mère de Dieu, Theotokos
Marie médiatrice, Visages.

La maison d’enfants prend les couleurs du Moyen Age en ce jour de Kermesse

Animations moyenâgeuses, démonstrations artisanales, magicien, découvertes olfactives, armes, costumes...

Les enfants se sont préparés à cette manifestation en fabriquant des châteaux forts, des costumes, des armes bien légères puisqu’elles étaient en carton. Certains jeunes se sont mis à la danse avec des rythmes qu’ils ne connaissaient pas pour être prêts à se mettre dans l’ambiance du jour

Villageois, familles et amis sont venus goûter aux charmes du moyen âge en découvrant un monde d’enfants déguisés, chantant, dansant. Ils ont pu aussi observer de vraies armures (l’équipement complet avec casque pèse 45 kg.) Belle journée sous un soleil radieux, les enfants heureux de pouvoir se mêler à la foule et de participer aux multiples activités

Journée chaleureuse et bien remplie qui s’est terminée par le repas du soir, pris en commun dans la cour de la maison, avec les enfants, le personnel et les membres du conseil d’administration.

Le 18 mai, Matthieu, Armandina et Flore-Bela ont été baptisés au cours de la messe dominicale anticipée.

Ces jeunes de la maison d’enfants avaient tout d’abord, été accompagnés dans leur démarche spirituelle par sr Marie-Chantal et puis par sr Marie-Pascal qui a pris le relais au cours de cette année 2018-2019.

Quelques familles étaient présentes ainsi que des jeunes et des éducateurs de la Maison d’Enfants à cette célébration eucharistique du samedi soir.
Trois autres jeunes, Anna Rita, Gabrielle et Hervé se sont joints aux jeunes baptisés pour communier pour la première fois en cette église du Mesnil Saint Firmin.

Des petits pas se font au niveau de la vie chrétienne chez certains enfants, il y a des avancées, des reculs... peu importe ! Le chemin est ouvert. Quelques uns osent se tourner vers Jésus pour tenter d’ouvrir une brèche dans un parcours quelque peu difficile, pour goûter un peu de silence et de paix, pour mieux connaître ce Dieu qui les aime.

Que ces moments particuliers de grâces puissent éclairer, voire soutenir tous ceux qui marchent sur un chemin de foi

Ce Dimanche 19 mai, c’est avec beaucoup d’émotion que les paroissiens et amis, les pères Joseph et Roger, ont rendu grâce à Dieu pour les 120 années de présence des sœurs à Faches Thumesnil.

« Routes de joie ou routes de peines, toutes nos vies sont chemin
Nous allons tous vers demain... Dieu est toujours devant nous »
Odette Vercruysse

Route des hommes, chemin de Dieu...

Monseigneur Podvin a ouvert la célébration par ces mots « Ce matin nous sommes rassemblés parce qu’une page d’histoire se tourne à Thumesnil puis à Faches Thumesnil ». Ainsi, dès l’ouverture de la célébration, une ribambelle représentant les 61 sœurs ayant œuvré à la communauté, depuis la fondation en 1898, a été accrochée à l’autel.

Tout au long de la messe, d’émouvants témoignages ont rappelé les nombreuses œuvres réalisées (ouvroir, camps, patronage, Ames vaillantes, Centre de soins, Service de soins, accueil de jour ,...). Ensuite, il a été souligné qu’aujourd’hui les sœurs de Cluny avaient toujours pour mission de vivre l’Évangile avec les habitants mais qu’elles le faisaient différemment, en s’impliquant dans des associations caritatives de la commune (restos du cœur, alphabétisation) ou sportives afin d’aller à la rencontre de tous.

Une page se tourne mais tout n’est pas fini :

Une passation de relais se fait... Sœur Marie-Pierre, Provinciale, passe le relais aux 3 organismes de santé implantés sur Faches-Thumesnil, qui animent et gèrent déjà depuis longtemps les services de santé, ainsi qu’aux Amis d’Anne-Marie Javouhey et à la Communauté Paroissiale.

La célébration se termine par des applaudissements nourris, signes de la reconnaissance pour la mission accomplie par les sœurs durant ces 120 années, mais aussi pour la beauté et la simplicité de cette célébration pleine d’espérance.

A la sortie de la messe, chacun exprimait sa tristesse de voir partir les sœurs mais aussi son espoir et sa confiance dans l’avenir.

Le flambeau des missions d’Anne Marie Javouhey a été passé ; les pépites semées continueront de briller. Tous les participants à cette célébration en sont convaincus.

Un grand merci à tous ceux qui ont préparé cette célébration ainsi que le moment convivial qui a suivi. Merci aussi à tous les participants.

Du 26 au 28 avril les chefs d’établissement et présidents d’organisme de gestion du réseau Cluny, se sont réunis à Chamblanc.

Après un accueil fraternel et bourguignon avec dégustation, la journée du samedi fut plus physique !

Vaillamment nous avons cheminé sur les 15 km du sentier Anne-Marie Javouhey !
Loin d’un esprit sportif, cette marche fut l’occasion de discussions et échanges plus ou moins informels autour des questions proposées par le conseil de tutelle :
 Comment j’éduque à la liberté ?
 Comment je permets une parole libre et j’aide l’autre à se libérer ?
 Comment suis-je audacieux ?
 Comment suis-je attentif aux plus petits, au plus pauvres, aux rejetés ?

Et finalement, la pluie qui s’est invité très régulièrement durant la journée a favorisé de vrai temps d’introspection et de méditation, chacun caché sous sa capuche !
Cheminement qui s’est clôturé par à la messe dominical à Chamblanc.

Le dimanche matin fut plus classique

...avec un temps d’information par Sœur Marie Pierre, Provinciale, puis un temps de réflexion en groupes à partir du texte des «  préconisation de la tutelle Saint Joseph de Cluny pour les associations de gestion des établissements de son réseau".

De ce weekend, chacun est reparti ressourcé et beaucoup réfléchissent comment faire vivre la même expérience à leur équipe !

Le dixième festival Outre-Mer en Bourgogne a eu lieu du 3 au 13 mai. Cette année, il est marqué par l’anniversaire des 150 ans de la mort de M. De Lamartine. C’est dans ce cadre que l’exposition intercommunale de dessins et peinture, qui a eu lieu à Génelard, a pas pu participer à sa manière, à la mise en valeur de l’abolition et de la lutte contre l’esclavage.

Le thème de cette année : retrouver sa liberté.

Anne-Marie Javouhey, était plusieurs fois représentée. Elle faisait même partie des huit invités à la table des personnalités ayant participé à l’abolition de l’esclavage ou à la lutte contre les inégalités raciales. Elle était aux côtés de Messieurs Alphonse de Lamartine, Nelson Mandela, Toussaint Louverture, Martin Luther King, ou encore de Rosa Park, ou de la municipalité de Toulon sur Arroux (dont les habitants ont signé le cahier de doléance pour l’abolition de l’esclavage)…

Autour de cette table, dessins, peintures, vitraux… ont su donner couleur, parole, mots, ou forme à la liberté sous différentes formes, et, ont permis de rendre hommage à ceux qui se sont levés pour dénoncer, libéré et travailler à l’égalité entre les peuples.

Le dimanche 5 mai au soir, les représentants du festival Outre-Mer en Bourgogne et les représentants des communes environnantes, ont fait le bilan de ce temps convivial et culturel dans la région de Montceau-les-Mines.

Les enfants de l’école de Génelard, ont visité l’exposition. Ils ont pris le temps de décorer un set de table pour leur invité personnel. Moment de découverte de la souffrance des hommes soumis à l’esclavage, et de l’importance de l’égalité entre les différents peuples. C’est aussi, pour eux, une page d’histoire qu’ils ont découvert et une invitation au présent, pour vivre en harmonie et en fraternité.

C’était une chance pour nous, sœurs de saint-joseph de Cluny, d’avoir pu partager sur cette expérience et cette espérance d’un monde d’égalité et de partage entre les hommes et les femmes des différentes cultures.

Une quinzaine d’enfants de CE2 se sont retrouvés, au Prieuré de Quincampoix, entourés de leurs animateurs.

Ils sont venus de la paroisse Sainte Marie des nations des hauts de Rouen où la population est cosmopolite, pour préparer leur 1ère communion.
Une préparation sérieuse par une journée de retraite mais aussi des moments de détente au grand air, des jeux, dans la bonne humeur pour ces jeunes qui vivent, au quotidien, dans de grands immeubles : tout cela fut "oxygénant" !

Nous avons eu la joie de vivre l’Eucharistie dominicale avec eux et de leur avoir partagé le beau cadre de verdure même si le temps était incertain.

Marche Pèlerinage "Sur les pas d’Anne-Marie Javouhey"
Par les chemins de l’Abolition de L’esclavage à Chamblanc.

Ce samedi 27 avril, 70 pèlerins se mettaient en route sur le sentier Anne Marie Javouhey. Parmi eux, 40 représentants des Ecoles et lycées du réseau scolaire : Directeurs, Présidents d’OGEC (associations de gestion), membres de la tutelle... et les pèlerins habituels venus de Dijon et des villages alentour.

A chaque étape un temps de réflexion , un chant permettent de mieux connaitre Anne-Marie et son engagement au service de tous, spécialement des petits des pauvres... et nous, aujourd’hui, comment vivons nos engagements ?

Malgré la pluie et le vent les sourires etaient sur tous les visages Le maire de Jallanges a eu la gentillesse de nous accueillir a la salle des fêtes du village pour le pique nique... une bonne soupe chaude nous attendait !

Les pèlerins des Ecoles reviendront sur le sentier avec leurs élèves... c’est promis !

Notre semaine sainte 2019 s’est ouverte sur cette image prise à Notre Dame de Paris. Malgré l’incendie, au-delà des flammes, la croix est debout, resplendissante !

C’est dans ce contexte que nous entendons l’ange nous redire : « Ne vous effrayez pas ; C’est Jésus le Nazaréen, le crucifié : il est ressuscité, il n’est pas ici.
Allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée :
C’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit. » Mc16,6-7

L’Eglise « en sortie » est en fin de compte le trait caractéristique de l’Eglise selon le pape François ;
 « En sortie » car elle est toujours en mouvement.
 « En sortie » pour aller rencontrer l’autre, les autres dans une dynamique de dialogue. Pour signifier à l’autre qu’il a du prix aux yeux de Dieu.

« Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. Plus que la peur de se tromper, j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que dehors il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « donnez-leur vous-même à manger. » n°49 la joie de l’Evangile

Avec Anne-Marie Javouhey et dans le souffle des priorités du chapitre 2018 que « notre esprit missionnaire nous envoie « partout où il y a du danger et de la peine » en particulier aux périphéries, au-delà des frontières, vers toute la création de Dieu. », pour annoncer à tous : Christ est ressuscité ! L’Amour est vainqueur !

Sœur Marie Pierre Lallemant

La communauté ecclésiale dont fait partie l’église du Mesnil Saint Firmin a organisé, pendant le temps de carême, une marche à travers la campagne à la découverte de différents calvaires

Temps de rencontres et de partages
Temps de prière et d’intercessions
Temps de découvertes culturelles

Les 3 villages visités comptent chacun, 3 à 4 calvaires érigés pour marquer un événement ou une action de grâce, essentiellement au cours du 19 ème siècle.

Les villageois d’aujourd’hui demeurent soucieux de préserver et d’entretenir leurs calvaires, voire leur chapelle.
La chapelle Bellemere à Chepoix, rappelle aux visiteurs que la mort accompagne tout vivant. "La danse macabre" décore les murs et cette petite chapelle est classée aux monuments historiques.

Si nous ouvrons les yeux, nous pouvons voir des merveilles dans nos petits villages !

La province France-Suisse-Saint Pierre et Miquelon accueillait, le 25 mars dernier, les sœurs de la communauté de Thiais (département du Val de Marne). Venant du groupement généralice actuellement en restructuration, la maison de sœurs aînées compte une quarantaine de religieuses. Une journée émouvante, vécue dans la joie et la fraternité.

Plusieurs sœurs de la Province avaient fait le déplacement, venues de Paris, Maisons Alfort, Le Mesnil Saint Firmin, Quincampoix, et Cluny, quelques amis et proches de la communauté, ainsi que Sœur Clare Stanley Supérieure Générale accompagnée de sœurs du conseil général et de la maison mère.
Toutes étaient rassemblées pour vivre une vraie liturgie de l’unité ; la communauté de Thiais était accueillie, en ce jour de l’Annonciation, dans la province de France-Suisse-Saint Pierre et Miquelon.

L’Eucharistie a ouvert ce temps fort ; célébration au cours de laquelle Sr Clare Stanley a confié officiellement la communauté de Thiais à Sœur Marie Pierre Lallemant, Supérieure Provinciale. Lui remettant symboliquement une bougie, Sœur Marie Pierre est allée la placer au milieu des autres bougies déjà allumées près de l’autel, représentant chacune des communautés de la Province.

Puis, chaque sœur de la communauté de Thiais a été invitée à remettre sa photo d’identité ; chacune est ainsi venue rejoindre les sœurs de la Province déjà présentes en photos sur le logo, exposé dans le chœur.
A la fin de la messe, chacune s’est vue remettre un signet ; « Lève toi, avance, proclame ! »… invitation à faire route ensemble, en Province.

Un repas festif, animé par les danses des jeunes sœurs malgaches et indiennes, actuellement en mission auprès des sœurs aînées de Thiais, a permis à toutes de se réjouir et de prolonger ce temps fraternel.

A toutes et à chacune, bienvenue dans la Province !

Début mars s’est déroulé le weekend Mission, qui rassemble chaque année les sœurs de la Province ! Cette année, elles ont approfondi l’identité de la Congrégation, avec la Participation de Mme Pascale Cornuel, Historienne.

Dès le Vendredi en fin d’après-midi, c’est une belle et joyeuse arrivée de 30 sœurs venues de tous les coins de France-Suisse , pour partager ce qui, dans la vie d’Anne-Marie nous stimule aujourd’hui dans nos communautés et nous aide à vivre du Charisme qu’elle nous a laissé !

Volonté de Dieu et service du Prochain

Samedi matin, après un partage de Foi en petits groupes sur la Parole de Dieu du jour, Pascale CORNUEL situe son intervention et précise son point de vue d’historienne :
Pour Anne Marie Javouhey, le charisme est représenté par deux richesses :
 La Volonté de Dieu, « Lui »
 Le service du prochain, « Eux »

L’Esprit missionnaire selon Mère Javouhey, c’est la FOI en DIEU et la CONFIANCE en l’HOMME.

Pascale nous embarque à Mana ! Annoncer quel Dieu ? et promouvoir quel homme ?

A ces questions, la réponse d’Anne Marie Javouhey, fondatrice de la Congrégation, est celle d’une praticienne que Pascale, passionnée d’Anne marie Javouhey., veut nous faire re- découvrir, particulièrement, dans la fondation du village de Mana en Guyane française. Car, c’est là dit-elle, qu’Anne Marie a développé son « système d’évangélisation". C ‘est dans cette situation-là que l’on remarque très fort sa Foi en Dieu et la Confiance en l’homme… Sa persuasion devient certitude : DIEU SOURCE DE LA FORCE. Et sa Confiance est inébranlable : « Mettez toute votre confiance en Dieu…… et si quelquefois vous succombez par fragilité, reprenez courage, plus qu’auparavant…. »

"Et vous, que dites vous ? Pour vous, qu’est-ce que le charisme ?"

Samedi après- midi , nous nous retrouvions en petits groupes pour essayer de présenter l’essentiel du charisme de la congrégation ! A vrai dire, ce fut une gageure, car le résultat des diverses expressions annoncées nous laissait insatisfaites !
D’où, reprise de conscience beaucoup plus forte : « Si le charisme est un don de Dieu, il est donc à accueillir comme tel et de constater que l’on ne met pas la main sur Dieu ; ainsi, « La Sainte Volonté de Dieu », telle l’image du « Feu divin » qui animait Anne Marie, si nous cherchons trop à le définir, nous risquons de l’éteindre !

Comme elle, nous avons à nous situer en » femmes de terrain » cf. lettre 14
« … Je ne ferai point consister mon Amour en paroles, mais dans les œuvres. Je ferai mon possible pour soutenir et allumer le Feu divin dans les âmes qui me seront confiées. »

En conclusion avec Sr. Marie-Pierre :

Oui, gardons au cœur l’image du feu pour notre charisme, car à vouloir trop analyser et décortiquer les mots, on éteint le feu. Simplement, venir s’en nourrir, et non mettre la main dessus : cela signifie que l’on a déjà été brûlé !

Avec le mot Conversion : pour libérer le feu, secouer les « cendres » et se mettre dans le réel, aujourd’hui, comme Anne Marie Javouhey !

Le yassa est un plat sénégalais qui chaque année, au moment de la Saint Joseph, fait l’objet d’une attention particulière à la Maison d’enfants au Mesnil St Firmin.

Repas partagé au profit d’une mission lointaine de la Congrégation des sœurs de St Joseph de Cluny

Cette année, le Mozambique a été retenu afin d’aider une école primaire dans le Nord Ouest du Pays à Lichinga. Zone qui semble ne pas avoir subi les dégâts du terrible cyclone.
Cette journée "Yassa" commence par la messe de St Joseph, suivie d’un conseil d’administration avant d’engager les préparatifs du soir. Temps qui se décline de bien des manières puisqu’il y a aussi une vente d’objets exotiques et des enveloppes surprises.

Le repas dit "Yassa" est proposé aux quelques 90 convives.

L’ animation du soir est essentiellement menée par des enfants : défilé de mode, slam. De plus, cette année une vente aux enchères commencée à 1 centime a permis de vendre quelques objets sans valeur mais particulièrement remarqués.

Depuis plus de 20 ans, ce temps de partage, convivial et familial rassemble les villageois du Mesnil et des environs, les amis de la maison d’enfants et quelques sœurs venues de Paris et de Thiais
Élan de générosité qui entraîne un collaboration étroite entre le conseil d’administration, la maison d’enfants et la communauté, beau signe de fraternité.

« Après son baptême, Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert » Luc 4 (1er dimanche de carême)

- Aujourd’hui chacun de nous est installée dans un lieu, un service…

Depuis quelques mois, un an, 5 ans, 15 ans, 30 ans, 50 ans… peu importe…
Car l’Écriture dit : "Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. » 2Co5 lecture du mercredi des cendres

- "C’est maintenant !" Le Christ nous appelle à le suivre…
Mais il n’y a pas de suite sans se « bouger », sans « se lever, avancer et proclamer » !
Surtout pour nous qui sommes missionnaires. Ceci fait pleinement partie de notre identité. Je l’ai entendu si souvent en communauté : « Une sœur de St Joseph de Cluny est comme l’oiseau sur la branche, disponible à partir au moindre souffle de l’obéissance »

Et c’est pour cela que ce carême est notre chance.
Le moment favorable pour nous désencombrer.
Qu’est-ce qui est vraiment essentiel dans ma vie ? Au niveau matériel ?
Mais pas seulement… j’ai peut-être aussi à me désencombrer du passé. « Avant c’était mieux... »
Le passé c’est aussi parfois des blessures transformées en rancœurs…
N’est-ce pas des bagages trop lourds qui encombrent notre marche ?
Le futur, ou plus exactement l’idée que nous nous faisons de ce futur, peut aussi freiner notre marche… On peut se retrouver ligoté par des peurs…

Nous avons à retrouver la liberté, à Libérer la liberté !
Ainsi nous serons disponibles pour annoncer et surtout rayonner de l’ Amour de Dieu !

Sr Maie Pierre Lallemant

Ce week-end du 23-24 février, les supérieures des communautés de la Province France-Suisse-St Pierre et Miquelon, se sont retrouvées à la communauté d’accueil de Paris pour un partage très fraternel.

Le Père Gabriel Myotte-Duquet, spiritain, est venu animer ce temps de rencontre.

Son intervention a renforcé l’expérience spirituelle des sœurs, avec un partage autour de trois points :
  la rencontre, comme celle de Jésus avec la Samaritaine, rencontre, lieu du dialogue et de l’alliance ;
  être des disciples missionnaires, pour vivre autrement la vie de consacrée, se laissant conduire par l’Esprit ;
  la responsabilité communautaire et l’annonce de l’Evangile dans la communauté, lieu de la vie fraternelle et de la fécondité apostolique.

Les partages fraternels et spirituels ont été la force de ces deux jours.

Fondée en 1872 à Briec, en Pays Glazick (Finistère), la communauté disait au revoir à la paroisse en ce dimanche 03 février, après 147 années de présence. Retour sur une journée forte en émotion et en amitié, les yeux tournés vers l’avenir.

Quelques mots d’histoire

. 1872 : Fondation de la Communauté, suite à une demande du Curé de Briec, l’Abbé Marzin, en 1869.
« La rentrée des classes se fait l’un des premiers jours de septembre, bien qu’elle ne soit réellement complète qu’au mois d’octobre ou novembre, suivant que les récoltes du blé noir sont plus ou moins avancées. Notre école est libre ; nous recevons quelques pensionnaires et une dizaine d’internes. Nous sommes généralement satisfaites de l’application de nos élèves au travail ; leurs succès aux examens du certificat d’études sont ordinairement complets.
L’établissement possède une pharmacie, chose précieuse pour la localité qui se trouve dépourvue de tout secours. Une sœur est chargée d’aller visiter les malades du pays et des villages aux alentours ; elle porte aussi quelques paroles de consolation à l’âme en même temps que le soulagement des corps. » (Extrait des Bulletins de la Congrégation, septembre 1886)

. En 2019 : tout a changé, tout s’est transformé, tout a évolué... mais c’est toujours la même mission, tournée vers les enfants, les malades, les personnes isolées. L’école Sainte Anne et le centre de santé continuent d’être au service de la population de ce secteur rural proche de Quimper. Merci à Magalie INIZAN, directrice de l’école Sainte Anne, à Alain MOAL, directeur des structures de soins, qui ont pris le relais voici déjà quelques années, dans la confiance réciproque et le partage ; le charisme d’Anne Marie Javouhey s’est enraciné en ce coin de terre bretonne.

Célébrer la continuité, se souvenir de ce qui nous a fait grandir, regarder ensemble vers l’avenir

Après 147 années de vie, de fidélité, de bons moments comme de moments difficiles, profondément unies aux personnes demeurant à Briec et aux alentours, le temps est venu pour la communauté de se retirer.
En ce 03 février, tous ensemble, sœurs, laïcs en responsabilité, équipe pastorale et paroissiens, ont fait monter leur action de grâce pour le chemin parcouru ensemble, pour chacune des sœurs qui se sont succédées, pour toutes les personnes rencontrées.

L’Eucharistie, suivie d’un verre de l’amitié ouvert à tous, ont été l’occasion de se réjouir et de s’émouvoir, de relire avec joie tous les événements vécus ensemble.
Un repas festif a réuni ensuite les conseils d’administration de l’école Saint Anne et du centre de Santé. Un Merci tout particulier aux membres des deux associations pour leur disponibilité et leur dévouement.

La communauté se retire, mais la congrégation continuera d’accompagner les deux établissements, à travers le réseau de tutelle des écoles de Saint Joseph de Cluny et la participation active aux associations des structures de soins.

A tous, bon vent et bonne mission ; une profond merci à tous pour tout ce que nous avons vécu ensemble !

Les 25 et 26 janvier 2019, une douzaine d’ Animateurs en Pastorale Scolaire du réseau se sont retrouvé(e)s à la maison provinciale, pour un temps d’échange, de réflexion, de prière et de découverte.

Dans la continuité de la rencontre 2018 sur « l’intériorité » ce temps a permis de partager notre vécu au sein de nos établissements, moment fort et fraternel ; de dire notre représentation du charisme ; exprimer ce que nous savons et ce qui nous marque dans le charisme d’Anne Marie Javouhey.

La prière partagée de l’Évangile, le temps de méditation à la crypte, la réflexion personnelle, les échanges en groupe ont été fortement nourris de l’apport de sœur Dominique-Marie. Dans un exposé soutenu par un diaporama, elle a su présenter simplement ce qu’est un charisme, le charisme d’Anne Marie Javouhey depuis la vision de Besançon, vision qui ne l’a jamais quittée et comment ce charisme vit aujourd’hui.

A la lumière de tous ces échanges et enseignements, la fin de journée a permis de nous situer en tant que responsable, éducateur et témoin inspiré, nourri du charisme d’Anne Marie Javouhey.

« Sachons nous inspirer de la méthode éducative d’enseignement mutuel d’Anne Marie Javouhey, de faire grandir intellectuellement, humainement et spirituellement les enfants, les jeunes qui nous sont confiés et les adultes qui nous entourent. Le charisme vient à nous, il réveille en nous un trésor.
Missionnaires, sachons passer le relais, nous sommes dépositaires du charisme d’Anne Marie Javouhey, il est de notre responsabilité de le rendre visible, de nous en nourrir et de le faire grandir. »

Flûte baroque, flûte traversière en or, 18 carats, flûte chinoise en bambou, ultra légère, toutes ces flûtes furent présentées et animées par Wei Wang musicien chinois venu jusqu’au Mesnil Saint Firmin le jeudi 7 février en soirée.

Nous avons même découvert le Xun en argile, instrument à vent chinois, traditionnel de 3 à 9 trous. Il produit des sons légers, qui font penser à une brise légère, aux vagues de la mer ou à un chant lointain

Les jeunes de la maison ont été impressionnés par une petite expérience faite par notre musicien. Avant de faire jouer les premières notes de ses instruments, il prend une petite bouteille d’eau (en plastique) remplie au 3/4. Soufflant doucement sur l’embouchure de la bouteille, un son aigu ressort. C’est alors qu’ il boit une gorgée d’eau, il agrandit ainsi le "tube" de la bouteille, le son devient plus grave et ainsi de suite. Petite expérience qui apprend aux enfants que plus le tuyau de l’instrument est long, plus il laisse sortir des sons graves.

Soirée apaisée par quelques notes de flûte

Fermer une communauté n’est jamais facile ou anodin !
Il y a 23 ans, alors que nous quittions la communauté de Gaudechart, les sœurs sont arrivées à Feuquières pour une présence d’Eglise.
Présence qui rayonna bien au-delà des seuls pratiquants de la paroisse, par la qualité de vie et le sens de l’accueil des sœurs.

Une journée fraternelle pour un au revoir fraternel

En ce samedi 5 janvier 2019 vers 12 h, les sœurs se sont rassemblées à la communauté de Feuquières autour de Sœur Marie-Pierre notre Provinciale, venues de Quincampoix, du Mesnil-St-Firmin, de Maisons-Alfort, de Rouen et de Faches-Thumesnil pour un repas partagé.
Après un temps de prière communautaire, elle ont rejoint l’assemblée paroissiale pour une célébration eucharistique, un "au revoir" aux paroissiens.
Une soirée festive préparée par les représentants des 42 clochers et la présence active du Père Curé a été l’occasion de remercier les sœurs pour leur belle présence ; tour à tour, Sœur Bernadette, Sœur Claudine, Monsieur le Maire et les paroissiens se sont exprimés, évoquant les souvenirs.

Quelques extraits de l’intervention de Sœur Marie Pierre aux paroissiens :

"Les sœurs se sont engagées, selon les talents de chacune, entre autres dans la sacristie, les célébrations d’obsèques, la catéchèse et l’ACE, foi et lumière, la visite aux malades, le secours catholique, le MCR, les équipes du rosaire …
Vous avez certainement beaucoup de souvenirs et d’anecdotes avec Sr Pierre Lessieur, sr Armelle, Sr Irène, Sr Bernadette Garbay, sr Véronique, Sr Laëtitia, sr Alice, Sr Marie-Claire, Sr Elisabeth Sauvage et Javelle, Sr Marie-Sabine… et maintenant sr Bernadette et sr Claudine…
Toutes ses sœurs se sont données sans compter. Toutes ont semé, en communauté, malgré leurs limites, du beau et du bon en votre terre Picarde !

Ce que vous avez apprécié dans cette communauté, maintenant c’est à vous de continuer de le faire vivre ! C’est à vous de continuer de rayonner et de vivre de l’Evangile !
Un souvenir s’efface, mais ce qu’il a construit en vous, cela se renouvelle et perdure !"

Saint Aignan est l’une des 5 paroisses du secteur de Cléguérec (commune où est implantée la communauté des sœurs de St Joseph de Cluny). Le Père Claude Quéro, est le pasteur des 5 paroisses (Cléguérec, Sainte Brigitte, Saint Aignan, Séglien, Silfiac). Le manque de prêtres, comme dans beaucoup de paroisses, nous a contraint à un planning de messes, qui permet de célébrer l’Eucharistie dans trois paroisses chaque week-end.

En ce samedi 2 février 2019, à 18h, double fête dans notre petite église de Saint Aignan : la Présentation du Seigneur « Lumière des nations » et la journée mondiale de la vie consacrée.

Une liturgie, pour qu’elle soit belle digne, priante se doit d’être préparée !
 Tout d’abord, eut lieu la rencontre de quelques laïques avec Sr Marie Emmanuel pour établir le déroulement de la célébration : choix des textes et des chants, rôle de chacun (enfants, jeunes, adultes …)
 Puis distribution d’invitations aux enfants catéchisés ou non…
 Enfin, apprentissage et répétitions des chants pour la chorale paroissiale de Saint Aignan à laquelle se joignirent, le 31 janvier, quatre religieuses de Beauregard dont sœur Agnès Marie, l’organiste…

Le samedi 2 février, les enfants et les jeunes (plus nombreux qu’on ne l’espérait) arrivèrent en avance pour répéter ensemble, les lectures, la gestuelle du psaume, les différents déplacements…

A 18 heures, le Célébrant, les enfants, les jeunes et les membres de l’assemblée, tenant une luciole ou un cierge éteint, se retrouvèrent au fond de l’église. « Joyeuse Lumière, Splendeur éternelle du Père, Saint et Bienheureux Jésus-Christ » ! Ce refrain résonna dans le silence recueilli tandis que lucioles et cierges étaient allumés. Le célébrant donna le sens de la célébration de la Lumière : la rencontre du Seigneur avec le peuple des croyants ; comme l’avaient vécue le vieillard Siméon et Anne, la prophétesse au temple de Jérusalem ! Eclairés par l’Esprit Saint, ils avaient reconnu le Seigneur dans le petit enfant. Après la bénédiction des cierges, résonna le magnifique cantique de Siméon : « Maintenant ô maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix… car mes yeux ont vu le salut … » Tenant en main les cierges allumés, l’assemblée avança vers l’autel.

La liturgie se poursuivit en impliquant pour les lectures : maman, jeunes, enfants, religieuses.

Des moments forts furent vécus :

 Le psaume 23(24) lu par des enfants avec le refrain « Exultez de joie, peuple de l’univers, jubilez, acclamez votre roi… chantez Alléluia ! » gestué par tous : enfants et jeunes, fut une véritable louange au Seigneur, tant la conviction dans leurs gestes fut grande !
 L’homélie durant laquelle, le célébrant développa les différentes « consécrations » humaines et chrétiennes : celle du mariage, celle des parents envers leurs enfants, celle de notre baptême, celle de la vie religieuse consacrée à une seule personne : le Christ… Aucune consécration ne s’oppose, bien au contraire, elles s’enrichissent entre elles. Qu’à travers l’exemple de vie et de prière des personnes consacrées et des familles chrétiennes, des jeunes entendent l’appel du Seigneur à se consacrer totalement à lui. Cette demande sera portée aussi dans les intentions de prière universelle.
 La procession des offrandes apporta à l’autel le pain, le vin et une corbeille. Cette corbeille contenait les intentions de prière écrites par toutes les sœurs de la communauté. A travers le chant de procession, : « Il est grand le bonheur de donner… », toute l’assemblée s’associait aux religieuses présentes. Elles disaient leur joie d’être consacrées au Seigneur. Tous, nous étions en communion avec elles et avec toutes les personnes consacrées à travers le monde.
 Le Notre Père réunit les enfants autour de l’autel. En se donnant la main, ils récitèrent avec force la prière des « enfants de Dieu ».

La célébration s’acheva par des remerciements bien mérités :
 Au célébrant
 Aux enfants et aux jeunes pour leur présence et leur implication tout au long de la célébration.
 Aux familles qui ont répondu favorablement à l’invitation portée par des catéchistes et des membres des GAP. Ces familles (principalement représentées par des mamans), ont accompagné leurs enfants et participé activement à la célébration. Elles venaient principalement des quartiers de Lintevert, de Locmaria proches de Beauregard et de Saint Aignan.
 Aux religieuses de Beauregard, qui nous ont fait partager un moment fort de prière en cette journée mondiale de la vie consacrée.
 A tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont participé à la préparation et au déroulement de cette belle célébration.
  Aux membres de l’assemblée venus des différentes paroisses du secteur.
Après la bénédiction finale, un verre de l’amitié fut partagé devant l’autel prolongeant la célébration priante et joyeuse par des échanges chaleureux. Rendez-vous est pris pour le dimanche 2 février 2020, dans l’une des paroisses du secteur !