Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon
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Pensée du mois



Avril 2024 - Anne-Marie Javouhey

 

31 mars 2024 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

Anne Marie a toujours eu une confiance inébranlable en Dieu. Souvent, dans sa correspondance, elle invite ses Sœurs à avoir la même confiance, ainsi qu’en témoigne le texte suivant.

« Enfin ayez confiance en la Providence, mais ne faites plus d’acquisitions. Faisons des provisions pour le ciel, la terre n’est qu’un lieu d’exil dont nous sortirons bientôt. Combien je comprends la vanité de tout ce qui ne nous porte pas à Dieu...heureuse d’être venue à Mana pour apprendre tant de vérités que le bruit du monde m’empêchait de comprendre !
Je mets tout entre les mains de Dieu, tout lui est présent, vos peines et les nôtres ; il n’y a point de distance pour lui...cette pensée est bien consolante. »

Prière  :
Bienheureuse Anne Marie, tu as toujours cherché lumière et force dans le coeur du Christ. Apprends-nous à vivre en communion constante avec Lui afin de faire sans réserve la Volonté du Père.
Guide-nous dans cette voie de l’amour qui passe par la pauvreté, le désintéressement, la disponibilité.
Obtiens-nous de révéler aux hommes, nos frères, la présence et la tendresse de Dieu, pour la gloire du Père, du Fils et de l’Esprit. Amen !

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Mars 2024 - Anne-Marie et Saint Joseph !

 

29 février 2024 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

Mois de Mars... Mois consacré dans l’Eglise universelle à Saint Joseph, qui est honoré le 19 mars.

L’inspiration de consacrer sa congrégation naissante à Saint Joseph est venue de façon tout à fait fortuite à Anne-Marie.

Pascal Cornuel nous en relate les circonstances dans son livre “la Sainte Entreprise” :

C’était maintenant l’été. Anne Marie installa un petit oratoire au siège de sa communauté. Il devait être prêt le 20 août (1806), jour de la fête de saint Bernard de Clairvaux. ... Le jour dit, l’abbé Ollivier, le curé de la Paroisse de Saint-Pierre (Chalon), s’enquit du nom de la petite société à venir.

- La Société Saint Bernard

Le curé fit grise mine.

- Saint Bernard ? Mais pourquoi donc ? Et pourquoi pas saint Joseph ? Sainte Thérèse a mis sa première fondation sous la protection de ce grand saint... et moi je m’appelle Joseph.

Anne Marie fixa le prêtre en silence. Sainte Thérèse avait choisi Saint Joseph.

- Comme vous voudrez mon Père.

... L’été touchait à sa fin... Le dossier d’approbation de la société Saint Joseph était prêt.

Désormais Anne-Marie considère Saint Joseph comme Père et Protecteur de la Congrégation

et cette prière lui est attribuée :

Glorieux Saint Joseph, qui avez eu le bonheur de vivre dans l’amour de Jésus et de Marie, daignez protéger une congrégation qui a été fondée sous vos auspices. Obtenez à chacun de ses membres les grâces qui lui sont nécessaires pour se sanctifier dans son état et avoir le bonheur de vivre et de mourir dans l’amour de Jésus et de Marie.

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Février 2024 - Anne-Marie Javouhey

 

28 janvier 2024 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Je ne sais pas si le bâtiment est prêt à partir. Nous allons faire une nouvelle tentative pour vous faire parvenir nos lettres, puisque nous avons l’assurance que toutes celles qui ont précédé ma sœur Bathilde ne vous sont pas arrivées. Oh, ma bien chère fille, que d’inquiétudes nous avons éprouvées, quand nous avons su votre position ! Votre courage me rassurait ; et puis, persuadée que c’est l’œuvre de Dieu que nous avons l’honneur de faire, j’ai tout remis avec confiance entre ses mains, sans que cela m’empêche de faire toutes les démarches comme si la réussite dépendait de moi. Le bon Dieu a béni mes faibles efforts  ; les projets subtils ont été déjoués ; nous avons trouvé autant d’amis que de personnes qui ont pris connaissance des affaires. La franchise et la loyauté de nos démarches ont pleinement réussi . »

L.99, 1 Paris, 17 mai 1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

Prière  :
Bienheureuse Anne-Marie à l’exemple du Christ
tu as fait de la Volonté du Père ta nourriture,
tu as fait du salut des hommes l’objet constant de ton action.
Obtiens-nous une foi solide qui nous fasse reconnaître,
aimer, accomplir toute volonté de Dieu.
Obtiens-nous une confiance à toute épreuve,
signe de l’espérance du salut.
Obtiens-nous un amour total pour Dieu et les hommes.
Amen

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Faire route avec Anne-Marie

 

16 janvier 2024 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

Anne-Marie Javouhey écrit à Monsieur l’abbé Oudry (*), curé à Moret, Seine et Marne,

(*) M. Oudry ; aumônier à Fontaibleau, défenseur de Mère Iavouhey (1845) pendant le conflit d’Autun. Écrivit un mémoire à Mgr d’Héricourt en faveur de mère Javouhey

Janvier 2024

Paris, 1er janvier 1851

Mon bon Père,
Je vous remercie de tout cœur de l’empressement avec lequel vous êtes venu m’offrir vos souhaits de nouvelle année ; ce sont là des vœux, je le sais, sur la sincérité desquels je peux compter, car le passé me garantit le présent, comme il me garantit aussi l’avenir. Croyez donc bien à ma confiance en votre dévouement, et aussi à ma reconnaissance. Que Dieu vous récompense de votre charité ; qu’il bénisse et fasse fructifier votre zèle, afin qu’au moins vous ayez le bonheur de recueillir une abondante moisson de ce champ si aride, de cette terre en friche que le père de famille vous a donné à cultiver. Voilà les vœux que je vous offre à mon tour, mon bon père, et que je prie Dieu d’exaucer.

Soeur Javouhey, votre fille en Jésus-Christ.

Prière :
Seigneur notre Dieu, tu as donné à la Bienheureuse Anne-Marie de se consacrer en tout à faire ta Sainte Volonté et de se tenir attentive à tes appels en la personne des plus pauvres de ses frères. Fais que, dans l’Église de notre temps, nous poursuivions avec élan l’œuvre que tu lui as confiée.
A son intercession, exauce les prières que nous t’adressons : ...
Dans Ta bonté, accorde-nous la grâce de sa canonisation pour ta gloire et la venue de ton Règne d’amour, de justice et de paix.

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Décembre 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

1er décembre 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« ...Ah, si Dieu nous traitait comme nous le méritons...Nous sommes indignes des faveurs qu’Il nous accorde ; mais chacun recevra le salaire de ses œuvres, quelques petites qu’elles soient ; tout sera récompensé ».
L. 1068, 2 Paris 22.11.1850 à Mère Marie Joseph Javouhey, à Compiègne

Prière  : Bienheureuse Anne Marie, tu as toujours cherché lumière et force dans le cœur du Christ.
Apprends-nous à vivre en communion constante avec Lui
afin de faire sans réserve la Volonté du Père.
Guide-nous dans cette voie de l’amour qui passe
par la pauvreté, le désintéressement, la disponibilité.
Obtiens-nous de révéler aux hommes nos frères la présence et la tendresse de Dieu,
pour la gloire du Père, du Fils et de l’Esprit. Amen.

Pour toute grâce reçue, écrivez à l’adresse suivante :
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Novembre 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

29 octobre 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

"Je vous remercie des prières ferventes que vous faites pour mon bonheur. Le Seigneur les exauce, car je suis très heureuse : j’espère faire la Sainte Volonté de Dieu, là se bornent tous mes désirs, là seul on trouve le calme, la tranquillité. Quand nous nous tourmentons, c’est que nous voulons faire la nôtre, songez-y bien ; faites souvent votre méditation là-dessus".
L. 777, 1 Paris, 08.01.1848 à Soeur Chantal Clairefond, Supérieure à Villers-Bretonneux

Prière  : Dieu, notre Père, Tu as suscité dans l’Église ta servante, la bienheureuse Anne Marie Javouhey, pour témoigner de ton amour auprès des plus pauvres. Poussée par l’Esprit, cherchant toujours à discerner et à accomplir ta Volonté, elle a incarné, au milieu des malheurs de son temps, ta miséricorde infinie qui se penche sur toutes les blessures. Pour que sa sainteté soit aujourd’hui reconnue, accorde à ses filles de vivre avec la même ardeur missionnaire puisée au Cœur de ton Fils.
Par son intercession, accueille aussi la prière que nous t’adressons pour …
Père, avec Anne Marie, nous te rendons grâce car ton amour est de toujours à toujours. Amen.

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Octobre 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

29 octobre 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Faisons tout ce que nous pouvons pour gagner des âmes au bon Dieu, il y en a tant qui se perdent ! Que nous serons heureuses si Dieu nous fait la grâce de travailler à sa gloire ! Que là se borne notre ambition ! »

Bienheureuse Anne-Marie Javouhey
L. 851, 2 - Paris 23.08.1848 à Sœur Timothée Rousseau, à la Dominique

Prière :
Seigneur notre Dieu,
tu as donné à la Bienheureuse Anne-Marie de se consacrer en tout à faire ta Sainte Volonté et de se tenir attentive à tes appels en la personne des plus pauvres de ses frères.
Fais que, dans l’Eglise de notre temps, nous poursuivions avec élan l’oeuvre que tu lui as confiée.
A son intercession, exauce les prières que nous t’adressons : ...
Dans Ta bonté, accorde-nous la grâce de sa canonisation pour ta gloire et la venue de ton Règne d’amour, de justice et de paix.
Amen

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Septembre 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

3 septembre 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

Pour discerner et accomplir la Volonté de Dieu il faut avoir un coeur humble.

« Ô ma sœur, tâchons d’inspirer à nos chères filles l’esprit d’humilité et de simplicité sans lequel point de religieuses, et cependant cet esprit devient chaque jour plus rare  ! Je trouve que nous sommes moins ferventes, moins courageuses qu’au commencement de la carrière. Cette pensée est pénible parce qu’elle est vraie ».
L. 262, 2 Cayenne 14.08.1832 à Marie Thérèse Javouhey, à la Martinique

Prions beaucoup afin que le Seigneur dirige son oeuvre selon sa Sainte Volonté. Les hommes ne peuvent pas empêcher l’accomplissement de la Volonté de Dieu ; ayons confiance. Nous voulons faire notre volonté et rarement celle de Dieu... Cependant à nous entendre on ne le croirait jamais ».
L. 497, 2 Cayenne entre le 05 et le 08.05.1842 à Mère Théophile Montet, à Rouen

« Nous sommes heureuses et très heureuses ; le ciel a comblé nos vœux. Il nous reste une grande tâche... vous m’aiderez à la remplir ; c’est d’affermir notre chère congrégation dans l’esprit et l’amour de ses devoirs, en travaillant de toutes nos forces à devenir de saintes religieuses par l’humilité qui est la base de toute sainteté. Si vous saviez quel désir je sens en moi de devenir bonne religieuse ! »
L. 678, 3 Brest 24.04.1846 à Mère Onésime Lefèvre, à la Martinique

« Il faut beaucoup d’humilité pour arriver au ciel... Mon Dieu que l’humilité nous rendrait heureuses ! »
L. 881, 3 Paris 07.02.1849 à Sœur Madeleine Collonge, à Cayenne



 


Août 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

14 août 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

Ayant discerné la Volonté de Dieu, Anne Marie n’a qu’un désir : s’appliquer à faire l’œuvre de Dieu.

« Oui, ma chère fille, je vous répéterai sans cesse ce que je sens si vivement : que nous sommes heureuses d’avoir une si belle mission...faire l’œuvre de Dieu, oh ! tâchons de la bien faire !
L. 122, 6 Toulon entre le 1 et le 7 mai 1826 à Mère Rosalie Javouhey, à Bourbon

« J’ai la douce confiance que ma chère mère de la Martinique est en France, que déjà vous avez eu le bonheur de la voir, oh ! que je voudrais en avoir l’assurance ! Je serais tranquille, vous ne penseriez pas si souvent à mon retour qui ne dépend pas de ma volonté, mais de ma position ; je ne peux abandonner l’œuvre de Dieu sans la certitude qu’il sera content. Vous partagez mon opinion, n’est-ce pas ».
L. 406, 3 Cayenne 18.08.1839 à Mère Marie Thérèse Griffaut, Maîtresse des novices à Cluny

« Quelle grâce le Bon Dieu nous accorde en dévoilant les menées qui devaient perdre la congrégation ! Nos ennemis nous auront fait du bien en consolidant l’œuvre de Dieu. Tout n’est pas fini... Dieu seul a le secret de ses œuvres ; nous ne sommes que de pauvres instruments qu’il emploie ».
L.612, 1 Paris 20.09.1845 à Sœur Séraphine Roussot ayant accompagné les novices à Fontainebleau

« Si Dieu est pour nous qui sera contre nous ? Songez que nous faisons l’œuvre de Dieu, nos ennemis ne peuvent rien ».
L. 1020, 2 Paris mi-mars 1851 à Mère Rosalie Javouhey, à Cluny



 


Juillet 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

3 septembre 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

Pendant toute sa vie Anne Marie a cherché à discerner la Volonté de Dieu afin de l’accomplir.

« Le bon Dieu donne ses lumières goutte à goutte, mais il faut les recevoir avec reconnaissance et les appliquer ».
L. 97, 4 avril 1825 à Mère Rosalie Javouhey, à Bourbon

« Il faut que Dieu fasse connaître sa sainte Volonté, autrement je ne sais que dire ; je sens tout le bien que ferait pareille société, mais les hommes sont si drôles qu’à la moindre difficulté ils se découragent ; mais une fois que le bon Dieu aura parlé, il n’y aura plus rien à dire. Priez et faites prier afin que tout tourne à sa gloire et au salut des âmes ».
L. 344, 6 Paris 09.08.1835 à Mère Marie Thérèse Javouhey, à la Martinique

« Je suis encombrée d’ouvrage pour les départs ; et puis nos saints évêques ne peuvent s’entendre, cela me donne du répit et puis j’observe pour connaître et profiter des circonstances qui se trouvent favorables à l’oeuvre de Dieu. Je marche toujours en avant ; ce qui sera fait fera du bien et rendra notre cause meilleure ».
L. 573, 2 Paris 26.08.1844 à Mère Clotilde Javouhey, à Limoux

« J’ai reçu des lettres d’Alençon ; je n’ai pas répondu, je leur donne le temps de réfléchir. J’ai demandé à Dieu ses lumières pour le choix à faire. Rien ne presse ; priez pour moi ».
L. 1068, 3 Paris 23.11.1850 à Mère Marie Joseph Javouhey, à Compiègne



 


Juillet 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

2 juillet 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

Pendant toute sa vie Anne Marie a cherché à discerner la Volonté de Dieu afin de l’accomplir.

« Le bon Dieu donne ses lumières goutte à goutte, mais il faut les recevoir avec reconnaissance et les appliquer ».
L. 97, 4 avril 1825 à Mère Rosalie Javouhey, à Bourbon

« Il faut que Dieu fasse connaître sa sainte Volonté, autrement je ne sais que dire ; je sens tout le bien que ferait pareille société, mais les hommes sont si drôles qu’à la moindre difficulté ils se découragent ; mais une fois que le bon Dieu aura parlé, il n’y aura plus rien à dire. Priez et faites prier afin que tout tourne à sa gloire et au salut des âmes ».
L. 344, 6 Paris 09.08.1835 à Mère Marie Thérèse Javouhey, à la Martinique

« Je suis encombrée d’ouvrage pour les départs ; et puis nos saints évêques ne peuvent s’entendre, cela me donne du répit et puis j’observe pour connaître et profiter des circonstances qui se trouvent favorables à l’oeuvre de Dieu. Je marche toujours en avant ; ce qui sera fait fera du bien et rendra notre cause meilleure ».
L. 573, 2 Paris 26.08.1844 à Mère Clotilde Javouhey, à Limoux

« J’ai reçu des lettres d’Alençon ; je n’ai pas répondu, je leur donne le temps de réfléchir. J’ai demandé à Dieu ses lumières pour le choix à faire. Rien ne presse ; priez pour moi ». L. 1068, 3 Paris 23.11.1850 à Mère Marie Joseph Javouhey, à Compiègne



 


Juin 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

25 mai 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

À l’exemple d’Anne Marie Javouhey, toute notre confiance en Dieu quels que soient les événements de notre vie.

« Dans toutes les circonstances de la vie, nous nous trouvons partagés entre la crainte et l’espérance, souvent la crainte combat cette dernière avec une vigueur extrême.
Mon Dieu, donnez-moi la foi, elle m’éclairera de sa divine lumière pour me conduire dans les sentiers dans lesquels vous voulez que je marche, elle sera ma force dans les tribulations de la vie. »
L. 75, 1 Fragment de texte écrit en Sierra Leone

« Et puis, faites tout pour le mieux en mettant tout votre confiance en Dieu ».
L. 168 Instructions pour le séjour de Pierre Javouhey à Nantes

« ...Je vous prie, mon bon père, de continuer d’encourager nos chères enfants de Mana, vous savez que l’oeuvre de Dieu ne s’affermit que par la croix, je ne suis donc pas étonnée de tout ce que nous avons à souffrir, j’ai en Dieu la plus grande confiance, je ne veux que sa sainte Volonté. »
L. 279, 4 Bailleul 01.02.1834 à M. Guillier, Préfet apostolique à Cayenne



 


Mai 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

25 avril 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Votre lettre d’aujourd’hui me rassure un peu, je vois que Melle Florimonde est ressuscitée, cela me fait le plus grand plaisir. Je suis persuadée qu’elle fera bien  ; c’est une bonne et grande enfant qui ne sait pas marcher seule. Soutenez-la. Dites-lui mille choses aimables de ma part. »
L. 139,1 entre le 10 et le 15 mars 1827 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Je vous renvoie ma bonne sœur Hélène, avec une parfaite conviction que je fais la Volonté de Dieu. Ne soupçonnez-pas facilement, du moins éclairez-vous et j’espère qu’elle n’est pas coupable ; elle serait perdue loin de vous, vous lui êtes d’une absolue nécessité, vous le savez bien. »
L. 316,1 Paris 22.04.1835 à Mère Théophile Montet à Rouen

« Jamais il n’a été question de nommer Monsieur le Préfet de Pondichéry à Bourbon ; je pense bien qu’on lui aurait rendu un mauvais service en l’envoyant dans cette colonie. J’ai dit que je le croyais un peu tracassier, il en a la réputation, ce n’est pas un crime, il y a bien d’autres. Je le révère comme un saint, mais je ne désire pas vivre sous ses lois. ».
L. 351,7 Paris11.10.1835 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Tâchons de faire le bien, de calmer l’effervescence des Noirs, ce moment sera bientôt venu. Il faut espérer que tout se passera bien, mais montrez de la bienveillance aux esclaves de tout âge, de toute qualité. J’espère que tout se passera mieux qu’on ne croit. À Mana, ils étaient aussi tranquilles le lendemain de leur libération que la veille. Espérons qu’il en sera de même des vôtres ».
L. 790,2 Paris 12.03.1848 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique

« Je vous remercie des bons soins que vous prenez de nous ; le remède est venu avec le mal, sans vous la fièvre aurait duré longtemps. Nous avons depuis hier ma bonne sœur Léonie du Sénégal. Comme elle est vieillie ! Mais toujours aimable et gaie ; il ne manque que vous. Que de choses nous aurions à nous dire ! Vous êtes trop facile à vous alarmer ; il faut en prendre et en laisser, croire que chacune fait le mieux qu’elle peut. Notre bon Maître voyait les défauts de ses apôtres, il ne les a pas corrigés tous... voilà notre maître. »
L. 808,2 Paris, 08.05.1848 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne

« Vous savez que Cayenne est mes amours, surtout ma bonne sœur Madeleine que je voudrais savoir toujours heureuse et contente. Et puis je la voudrais indulgente pour les faibles , patiente pour les mauvais caractères , le bon Dieu serait plus content. Si vous preniez les choses plus simplement ! Patience, patience et encore patience...Dieu dans sa bonté vous fait des grâces qu’Il refuse à d’autres ; ne condamnez pas les faibles, soyez bonne pour les autres et pour vous ».
L. 984, 1 Paris 28.02.1850 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne



 


Avril 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

29 mars 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Défiez-vous des rapports, ne jugez qu’après avoir longtemps examiné par vous-même, jamais sur des paroles mais sur des faits. Vous voyez par vous-même ce que peuvent faire des rapports dictés par la noire envie, l’implacable jalousie.
Nous sommes exposées à faire bien des injustices ; oh, ma chère fille, craignons les injustices, elles font tant de victimes ».
L. 99, 9-10, Paris 17.05.1825, à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Je vous prie de prendre, avec M. Labattu, les plus exacts renseignements sur les prix ; je désire que tout se fasse avec beaucoup d’économie, qu’on fasse travailler de préférence les gens du quartier. Je prie M. Molinier de donner de l’argent, le samedi, pour payer les ouvriers de la semaine jusqu’à la concurrence de mille francs ».
L. 125, 5, Caunes 21.08.1826, au Docteur Molinier à Limoux

« Pour ce qui est des affaires d’intérêt, je vous prie d’être tranquille jusqu’à mon retour parce qu’il faut la procuration de mes chères soeurs pour régler les choses comme il faut. Je garde la maison et toutes les dépendances au compte de la succession, je paierai le loyer et tiendrai compte des revenus. Qu’on fasse l’estimation à l’amiable de tout ce qui appartenait à mon bon père ; ensuite laissez-le en dépôt ou laissez-le en jouissance à nos sœurs et je paierai le tout au prix d’estimation, à la succession. Je laisse à mon frère la liberté d’occuper la chambre de mon père qui servait de cuisine, pendant le temps que les affaires ne sont pas réglées, mais c’est moi qui passerai.
J’espère arriver au printemps. Si les prés ne sont pas loués, on vendra les foins ; ainsi ne craignez pas d´être frustré dans vos intérêts... Qu’aucun discours ne trouble la paix parmi vous, celui qui vous ferait du chagrin n’y gagnerait pas ».
L. 200, 1-2, Cayenne 16.06.1829 à Léonor Javouhey à Chamblanc

« Dans les demandes que vous avez à faire cette année, prenez-vous-y de bonne heure, mais ne demandez que ce dont vous avez besoin. Ayez l’esprit d’ordre et de pauvreté pour ce qui nous regarde ; et puis l’esprit d’économie pour les enfants. Cette qualité devient bien nécessaire aux créoles ; apprenez-leur qu’on peut être pauvre et heureux, qu’il faut être juste avant d’être généreux ».
L. 311, 6, Paris 09.12.1834 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique

« Si vous avez besoin de quelque chose pour l’entretien de toutes vos sœurs, vous nous le direz, afin que nous vous le fassions passer. Ce que vous pouvez vous procurer à Cayenne à un prix raisonnable, il vaut mieux l’acheter pour faire le bien au commerce ; mais il ne faut pas qu’on abuse ».
L. 781, 6, Paris 19.01.1848 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne

« Si je ne vais pas vous visiter, c’est par économie ; et vous tourmentez Monseigneur pour venir faire une cérémonie qui vous coûtera l’argent que vous devez à vos ouvriers. Payez donc, et ne faites plus de dettes que vous ne puissiez payer ».
L. 867, 1, Paris 30.11.1848 à Mère Marie Joseph Javouhey à Alençon



 


Mars 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

2 mars 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Je crois ne pas pouvoir vous envoyer des sœurs avant que votre Conseil colonial les demande...Que ce soit le plus tard que vous pouvez pour des sœurs institutrices. Nous avons besoin de temps pour les instruire. Vous savez que nous péchons par le manque d’instruction. Nous venons d’établir la maison de Paris dans le but de former de bonnes maîtresses pour toutes nos maisons d’éducation : Nous allons en réunir vingt et dix qui sont déjà là depuis six mois, cela fait trente, elles ne seront capables de remplir ce but que dans deux années, et il faut travailler beaucoup, beaucoup. »
L. 316, 2 Paris fin de 1834, à Mère Rosalie Javouhey, à Bourbon

« Nous voulons que l’instruction soit bien complète, puisqu’on se plaint partout du peu d’instruction des maîtresses. Nous nous efforçons pourtant de les instruire, afin de rappeler près de nous celles qui ne le sont pas assez. »
L. 553, 1 Paris 25.03.1844, à Sœur Madeleine Collonge, à Cayenne

« Je dois encore, Monseigneur, une réponse à Votre Excellence, relativement aux plaintes et réclamations que le Conseil colonial de l’île Bourbon vous a présentées contre nos sœurs et nos établissements, le 18 mai 1843, et dont la communication m’a été faite dans une lettre que Votre Excellence m’a fait l’honneur de m’adresser le 2 janvier 1844.
J’ai la conviction, Monseigneur, que nos religieuses font à Bourbon tout ce qu’elles peuvent pour l’avancement des élèves, soit des classes gratuites, soit des classes payantes  ; mais elles rencontrent beaucoup d’obstacles du côté des parents pauvres qui sont peu exacts d’envoyer leurs enfants ; ils commencent tard et les retirent généralement aussitôt après la première communion, à l’âge de treize ou quatorze ns. Il est impossible que deux ou trois ans de classe produisent le même effet que sept ou huit années que les parents donnent aux enfants des classes payantes, avec une exactitude toujours soutenue. C’est la première cause de la différence des progrès des élèves. Quant au reproche qui nous est fait de n’employer aux classes que des sujets médiocres et peu capables, je dois craindre qu’on n’ait quelque raison de se plaindre. Depuis quelques années, on nous a tellement pressées de donner des sœurs qu’il a fallu les employer quelquefois sans être assez formées aux sciences nécessaires et surtout aux méthodes d’enseignement. Je conviens que, sous ce rapport, il y avait à désirer et que, malgré toute la peine que les anciennes sœurs ont prise pour suppléer et former les nouvelles, et toute la bonne volonté de ces dernières, il doit y avoir eu un moment faible dans l’exercice des classes ; mais aujourd’hui, Monseigneur, j’ai l’assurance que les classes vont mieux et que les examens qui ont été faits dans les classes avant la dernière distribution des prix ont été satisfaisants ; Votre Excellence en a sans doute été informée. »
L. 556, 2 et 3 Paris 17.04.1844, à l’Amiral de Mackau, Ministre de la Marine et des Colonies

« Les maisons de France vont assez bien ; les pensionnats ont augmenté moins le nôtre qui se remplit de novices bien intéressantes mais sans le sou. Nous travaillons avec courage à les bien former à la vie religieuse, leur donner l’instruction si nécessaire à celles qui sont destinées à élever la jeunesse. Nous formerons des premières maîtresses qui seront capables de diriger un pensionnat selon l’esprit de notre saint état. Pour remplir ce noble but nous aurons beson du concours de la société, je ne doute nullement qu’elle ne s’y prête avec plaisir, si le besoin s’en fait sentir.
L. 865, 1 Paris 12.11.1848 à Sœur Chantal Clairefond, à Villers-Bretonneux



 


Février 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

31 janvier 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Elles se plaignent de Soeur Léonce qui n’a pas montré l’ombre de bonne volonté pour remplir mes intentions ; c’est un lourd fardeau pour mon coeur... j’ai bien de la peine à comprendre Soeur Léonce. Elle vient de m’écrire une longue lettre comme elle aurait pu l’écrire à une étrangère : des mots, des belles phrases, et rien de ce qu’elle est obligée de me dire. Elle a fait un grand effort pour dire que, quelle que soit l’issue de nos affaires, elle nous restera fidèle. Mon Dieu ! Qu’il est pénible d’entendre de pareilles choses ! Ceci est pour vous. N’allez pas mettre l’huile sur le feu ; tout cela passera et je suis bien persuadée qu’il n’y a pas de malice, mais bien défaut de jugement, gloriole et le reste. »
L. 378, 3 Cayenne 29.01.1838 à Sœur Onésime Lefèvre et aux Sœurs de Martinique

« Dite à ma bonne Sœur Clotilde que son silence m’a fait bien de la peine ; je n’accuse pas son cœur, mais seulement sa paresse qu’elle ne peut vaincre, j’ai bien un peu sa maladie, cela tient de famille ».
L. 397, 4 Cayenne février 1839 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique

« Je trouve que vous êtes bien sévère pour Soeur Isabelle, il faudrait lui montrer plus de confiance. Sa position n’est pas très commode, il faut bien qu’elle occupe les pauvres Noirs, c’est une obligation, et puis elle est assez intéressée, je l’engage à faire beaucoup de plantations de café pour occuper les enfants, les vieilles femmes, et puis de continuer la distillerie ; je crois que c’est avantageux ; planter ce qu’elle croit convenir le mieux...
... Je vous prie, ma bien chère fille, d’avoir bien soin de nos pauvres vieilles. Gardez-les à Cayenne si elles le désirent ardemment, surtout ma bonne Sœur Stanislas ; cette bonne Sœur est si dévouée, donnez-lui toute la confiance qu’elle mérite ; nous sommes toutes logées à la même enseigne : nous voulons de la confiance, c’est là tout ce qui nous donne consolation. Ayons pitié de nos semblables, cherchez quelquefois à leur faire plaisir.
L. 781, 3 Paris 19.01.1848 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne

« Nous avons depuis hier ma bonne Sœur Léonce du Sénégal. Comme elle est vieillie ! Mais toujours aimable et gaie ; il ne manque que vous. Que de choses nous aurions à nous dire ! Vous êtes trop facile à vous alarmer ; il faut en prendre et en laisser, croire que chacune fait le mieux qu’elle peut. Notre bon Maître voyait les défauts de ses apôtres, il ne les a pas corrigés tous… Voilà notre maître... »
L. 808, 2 Paris 08.05.1848 Sœur Madeleine Collonge à Cayenne

« Si le bon Dieu est content, je m’en consolerai, mais que nous avons de pauvres têtes ! Elles veulent toutes être près de moi. Soeur Vitaline vient de partir pour son pays. Si vous saviez les farces qu’elle a jouées, elle a volé, trompé d’une manière incroyable. La pauvre Soeur Ignace de Bourbon était sa dupe, presque sa complice... Si je pouvais vous voir souvent, je vous en conterais de belles ! Notre divin Maître sur douze apôtres ne manquait pas de misères ; ils avaient fait leur noviciat, ils n’en avaient pas moins gardé quelques défauts ; cela me console et me fait prendre patience avec moi et les miens. »
L.863, 3 Paris 12.11.1848 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique



 


Janvier 2023 - Anne-Marie Javouhey

 

26 décembre 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Je vous dirai qu’il ne faut jamais se décourager dans les peines et les humiliations qui nous arrivent. Notre divin Sauveur en a bien enduré d’autres pour notre amour, nous devons adorer ses desseins sans murmurer. »
L. 438, 1 Mana entre le 1er et le 15.10.1840 à Soeur Madeleine Collonge à Cayenne

« Ma chère fille, les meilleures œuvres ont leurs moments faibles, critiques, ne vous étonnez pas, cela est nécessaire ; croyez que c’est pour votre plus grand bien, mettez toute votre confiance en Dieu, peu dans les créatures, mais je vous le répète, ne vous découragez jamais.Notre sûreté est dans l’adversité, c’est le cachet des œuvres de Dieu, ainsi réjouissez-vous, Dieu sera glorifié si vous souffrez avec patience et résignation. »
L. 563, 1 Paris, 02.05.1844 à Soeur Scholastique Delorme à la Trinidad

« Je reçois à l’instant votre lettre du 19 septembre qui me fait bien plaisir. Vous m’édifiez par votre courage, le bon Dieu vous soutient visiblement. Ma Soeur Onésime, qui vous a visitée et qui vous admire, me dit que c’est inconcevable que vous teniez à tant de fatigue... Ma chère fille, quand c’est vraiment pour Dieu qu’on travaille, il double nos forces suivant le besoin ; ayez donc confiance ; cependant il est bien juste que nous venions à votre secours ».
L. 641, 1 entre le le 15 et le 19.12.1845 à Soeur Léonce Tristant à la Guadeloupe

« Votre lettre m’a fait le plus grand plaisir ; vous me paraissez bien courageuse au milieu des embarras inséparables de votre charge ; mais le bon Dieu vous donne des grâces selon vos besoins ; ne vous défiez jamais de vos forces quand vous comptez sur Lui ».
L. 731, 1 Paris, 23.02.1847 à Mère Raphaël Montet à Bourbon

« Je vous engage à travailler à votre perfection ; vous savez qu’il faut toujours avancer ou bien on recule. Et puis, travaillez à vous rendre capables d’instruire la jeunesse ; vous avez bien à faire pour arriver au degré qu’on exige, il ne faut pas perdre courage si vous voyez des difficultés... avec la grâce de Dieu et la persévérance, on vient à bout de tout. Il ne faut jamais se décourager, c’est l’orgueil qui donne le découragement, l’humilité fait des miracles ».
L. 733, 3 Paris 14.03.1847 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne

« Ne vous découragez pas. ; Dieu voit tout ce qui se passe sur la terre ; nos peines, nos contradictions lui sont présentes, ayons confiance... Je pourrais même vous dire avec vérité que tout est pour le mieux, ne soyez pas triste ; vous pouvez vous persuader que nos adversaires sont enfoncés. »
L. 753, 1 Paris 27.07.1847 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne

« Quelques peines et embarras que vous ayez, ne vous découragez pas, ne désespérez de personne, le bon Dieu a ses moments. Sainte Concorde vous protège, elle est puissante auprès de Dieu. Je vous quitte, j’ai de la besogne par-dessus la tête. »
L. 916, 2 Paris 07.10.1849 à Soeur Stanislas Rivoire à Senlis

« Je me sens un courage comme à quinze ans. Je crois que Dieu veut enfin faire son oeuvre qui n’est pas encore ébauchée, ne résistons pas à ses inspirations ».
L. 951, 2 Paris 03.01.1850 a Mère Rosalie Javouhey à Cluny



 


Décembre 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

29 novembre 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Que j’aime l’Afrique ! Que je remercie le bon Dieu de m’y avoir amenée  ! Cependant, consolez-vous, je retournerai en France bientôt, puisque vous le voulez, mais je ne dirai pas adieu à l’Afrique ; je reviendrai pour continuer la grande oeuvre que Dieu dans sa miséricorde semble nous avoir confiée ».
L. 65, 7 St Louis, 06.09.1822, à Mère Marie Joseph Javouhey, à Beauvais

« Je suis arrivée en France un mois après votre départ. Que j’ai regretté de ne pas vous voir pour vous encourager dans une si noble mission. Je vous admire, j’envie votre bonheur, que ne puis-je partager vos travaux  ! Mais, mes bien chères filles, en comprenez-vous toute l’étendue, toute la noblesse,.. Quoi ! De simples femmes appelées à prêcher par leur exemple, leur charité  ; aider à de saints apôtres à faire connaître Dieu dans les pays sauvages où le démon a régné si longtemps en maître ! Prenez bien garde de traiter légèrement votre mission. Humiliez-vous souvent en reconnaissant votre incapacité, mais mettez toute votre confiance en Dieu et comptez sur son assistance qui ne vous manquera jamais. Ne vous troublez pas, n’ayez aucun chagrin, Dieu est avec vous, soyez toujours dans sa sainte présence ».
L. 555, 1 Paris, 16.04.1844 aux Sœurs des Îles Marquises

« Vos lettres nous comblent de joie, en voyant votre courage et votre grande résolution de ne pas vous affliger malgré votre position au milieu des hommes toujours prêts à se battre. Ne perdez pas de vue les grands motifs qui vous ont décidées à vous consacrer au soulagement des malheureux, dans l’espérance de secourir l’âme en soignant le corps....
...Pour moi, je me contente de vous dire : courage. Si vous saviez combien je pense à vous, que je voudrais être auprès de vous pour une année seulement ! »
L. 589, 1 -2, Paris, 12.01.1845 aux Sœurs des Îles Marquises

« Soyez heureuses puisque vous faites la Sainte Volonté de Dieu ; Il ne vous abandonnera pas dans les misères et les tracasseries que vous pourrez rencontrer. Je suis persuadée que partout vous donnez le bon exemple, que vous n’oublierez jamais les grands motifs qui ont déterminé un si pénible voyage. N’ayez en vue que la gloire de Dieu et le salut des âmes. Que toutes vos actions tendent vers ce noble but et vous y trouverez de grandes consolations. Soyez polies, honnêtes, bienveillantes envers tout le monde pour le gagner à Jésus Christ. Aimez les pauvres et surtout les enfants ; apprenez-leur à connaître Dieu et sa sainte loi.
Mon Dieu, que je vous trouve heureuse ! »
L. 666, 1, 24-02.1846 à Sœur Alphonse de Liguori Quénin, supérieure à Mayotte



 


Novembre 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

30 octobre 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

À présent, ma chère fille, travaillez à bien élever les novices confiées à vos soins, travaillez à leur inspirer un saint zèle pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Qu’elles ne soient pas des femmelettes qui s’écoutent, se comptent pour quelque chose ; il faut du courage, de la bonne volonté ».
L.69, 2 Saint Louis, 30.11.1822 à Mère Clotilde Javouhey à Bailleul

« Nous avons un projet qui m’occupe depuis longtemps, auquel j’attache une grande importance pour la gloire de Dieu et le salut de nos chers enfants. Si Dieu veut bien nous choisir pour travailler à cette grande oeuvre, je suis prête à tous les sacrifices qu’Il demandera de nous. Le but principal, c’est le salut des africains et la direction spirituelle des maisons de notre congrégation. »
L. 272, 5 Paris, 24.12.1833 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Je profite avec plaisir de l’occasion de Jolivet pour vous annoncer notre heureuse arrivée à notre destination. Nous venons de commencer la sainte entreprise que Dieu nous a confiée dans sa miséricorde. Un bâtiment vient de partir pour conduire cinquante-cinq Noirs et les vivres pour la Mana, Si vous saviez quelle joie, quel bonheur ils ont montré en recevant la bonne nouvelle de leur délivrance de l’esclavage ! De mon côté je bénis mille fois la divine Providence et la remercie de m’avoir choisie dans sa miséricorde pour une aussi belle oeuvre ».
L. 365, 1 Cayenne, 15.03.1836 à Soeur Emilienne Botton et aux Soeurs de Cluny

« Je veux joindre un petit mot pour vous à la lettre de Monseigneur. J’espère que vous devez être contente du petit noyau de Karikal. Ce sera la souche d’un grand arbre qui produira de bons fruits pour la gloire de Dieu et le salut des âmes ».
L. 593, 1 Paris, 21.01.1845 à Sœur Joséphine Tarriot à Pondichéry

« Je crains que vous n’ayez souvent la fièvre, mais enfin j’espère que Dieu vous conservera pour aider à la conversion des enfants malgaches. Ne vous découragez pas, mes bien chères filles, songez que le ciel est au bout et que l’éternité n’a pas de fin. Quand vous ne convertiriez qu’une seule âme, c’est plus précieux que toutes les richesses de la terre ».
L. 885, 2 Paris 14.02.1849 à Sœur Alphonse de Liguori Quénin à Mayotte

« Nous avons besoin de sujets ; les maisons qui environnent Paris en réclament pour l’instruction des pauvres et des gens de la campagne. Les Sœurs sont d’un grand secours aux curés pour préparer les femmes et même les hommes à la confession ».
L. 1031, 3 Paris, 29.05.1850 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny



 


Octobre 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

30 septembre 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Je vais faire mon possible pour mettre chaque chose si bien à sa place qu’on ne s’aperçoive pas de mon absence. De votre côté, animez tout le corps (de notre petite société) d’un saint zèle pour les colonies ; n’oubliez pas de cultiver l’amitié de nos protecteurs de terre et de mer, trouvez quelque prétexte pour aller savoir de leurs nouvelles et leur en apprendre. Faites-leur part avec franchise de ce que vous savez de bien et de mal ; rien ne vous concilie autant leur confiance. Il vaut mieux qu’ils apprennent nos misères par nous que par d’autres ; avouons nos fautes et demandons-leur la manière de les réparer. C’est là le moyen qui m’a si bien réussi dans les temps malheureux, et qui m’a mérité leur confiance ».
L. 68, 7 Saint Louis, 28.11.1822, à Mère Rosalie Javouhey à Bailleul

« Je suis bien fâchée de tout ce qu’on m’a dit de nos pauvres soeurs ; il me semble qu’on a jugé soeur Xavier bien sévèrement. Qu’il est difficile de ne pas se tromper sur des rapports qui me paraissent loin de la vérité ! J’ai été trompée si souvent que je me défie de tous les rapports, je n’en crois que bien peu de choses ».
L. 216, 5 Cayenne, 12.07.1830, à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon.

« Tâchez de bien comprendre cette affaire et de la faire bien comprendre à notre digne protecteur ; il faut beaucoup de prudence. Ecrivez-moi de suite pour me donner connaissance de tout ce qui se passe et qui peut nous intéresser. Écrivez à ma bonne mère Rosalie ; tout ceci ne l’étonnera pas, elle connaît le désir d’empiétement qui dévore plusieurs membres du clergé. Je vous répète ce que je vous ai dit souvent : si c’est l’oeuvre de Dieu, les hommes ne l’empêcheront pas de marcher vers son but et de réussir ».
L. 492, 3 Cayenne, 16.04.1842, à Mère Marie Joseph Javouhey à Paris

« Oui j’espère que M. Chatenay s’entendra bien avec Monseigneur et que la paix sera consolidée à tout jamais. Soyons prudentes et sages, ne nous plaignons pas que les couleuvres sont grosses, d’autres en avalent de plus grosses encore, quoique leur gosier soit plus fin ».
L. 672, 1 Paris, 02.04.1846, à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Je pense que déjà vous avez connaissance de ces avis charitables...mais il faut y mette bien de la prudence. La personne qui avait un si grand pouvoir a perdu de sa puissance, mais il peut rentrer d’un jour à l’autre. Nous sommes sur un volcan, la montagne ne cesse de fumer, l’explosion peut être terrible, tenons-nous prêtes ».
L. 831, 4 Paris, 08.07.1848, à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique

« Je ne voue en dis pas davantage, vous me comprenez bien. J’arriverai à faire des changements ; mais si j’allais trop vite, on devinerait la véritable cause. J’ai besoin de prudence ».
L. 1061 Paris, 13.11.1850, à M. et Mme Auguste Javouhey et leur frère Jules à Brest



 


Septembre 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

27 août 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« M. Pastre a écrit une lettre bien adroite au ministre des Affaires Ecclésiastiques ; il s’excusait de la dissidence, il rejetait tout sur Sœur Thaïs, et dans tout cela ne dit pas grand chose parce qu’on voit qu’il n’y a pas la moindre franchise ; mais toutes les finesses ne vaudront jamais la simple vérité.
Ma chère fille, aimons la vérité, attachons-nous à elle ; quelque sévère qu’elle paraisse quelquefois, elle ne fait jamais de mal ».
L. 119, 2-3 Paris 02.02.1826 à Mère Rosalie Javouhey, à Bourbon

« Comment n’auriez-vous pas une parfaite et entière confiance en Dieu qui a fait pour vous tant de miracles ? Il a confondu les sages du siècle par tout ce qu’il y a de plus simple ; il a fait triompher la vérité et abattu la ruse et la finesse à ses pieds. Ma chère fille, rendons-en toute la gloire à Dieu ».
L. 171, 1 Paris 28.05.1828 à Mère Rosalie Javouhey, à Bourbon

« Ne manquez pas de présenter ma sœur à M. de Saint-Hilaire, deux jours après avoir vu Mme de Sacy ; il sera bien aise de savoir des nouvelles de Mana par une personne qui lui dira la vérité et rien que la vérité ».
L. 430, 1 Cayenne 08.08.1840 aux Mères Rosalie et Marie Joseph Javouhey, à Paris

« Ne vous ai-je pas dit et redit ce que vous deviez faire pour échapper aux pièges qu’on vous tend de toutes parts ? Si ce que Mgr d’Autun demande lui paraît si juste, pourquoi tant de finesse, de ruse pour parvenir à ses fins ? L’Esprit de Dieu marche droit et à découvert ; il ne prend pas des précautions qui répugnent à la vérité. Je vous répéterai ce que je vous ai dit tant de fois : c’est l’oeuvre de Dieu, la ruse ne parviendra pas à changer l’ordre qu’il a établi ».
L. 498, 1 Cayenne 08.05.1842 à Mère Marie Joseph Javouhey, à Paris

Il y a bien longtemps que je n’ai reçu de vos nouvelles ni vous n’en avez reçu des miennes. N’en accusez que les circonstances qui m’ont empêchée de parler. Je soupçonnais bien la malveillance, la jalousie de certaine personne qui cherchait à nous nuire ; mais je n’en tenais aucun cas. Enfin la vérité s’est révélée, j’ai vu toutes les menées, j’en ai été effrayée ».
L. 629, 1 Paris 13.11.1845 à Auguste Javouhey, à Mana

« Nous avons, je vous l’ai déjà dit, l’espoir de conserver la mission des colonies ; dites donc à toutes nos chères filles de la Guadeloupe de ne pas se décourager ; au contraire il faut qu’elles redoublent de zèle et de courage dans leur noble fonction. C’est le moment de se montrer toutes dévouées pour l’instruction des esclaves....
Ayez bien du courage ma chère fille, vous qui devez encourager les autres. Nous vous donnerons toutes les nouvelles que nous pourrons vous donner, bonnes ou mauvaises, telles que nous les aurons ».
L. 819, 1 Paris 10.06.1848 à Sœur Léonce Tristant, Guadeloupe

« Soyez calme, ne vous découragez pas. Faites une lettre qu’on puisse montrer ; dites la vérité avec modestie, mais dignement, religieusement  ; comme on connaît les saints on les honore ».
L. 857 Paris 12.09.1848 à Mère Onésime Lefèvre, à la Martinique



 


Août 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

27 août 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Vous trouvez le temps long, et moi aussi ; mais comme nous ne sommes pas à nous, nous devons nous soumettre aux circonstances impérieuses qui nous montrent la Volonté de Dieu ».
L. 74, 1 Sierra Leone entre le 24.03 et le 31.12.1823 à « Ma bien chère fille »

« Je vais commencer de causer avec vous, quoique je n’ai pas reçu vos lettres qui sont à Paris et moi à Toulon où je suis arrivée une heure avant Sœur Bathilde. Vous peindre ma surprise serait difficile ; mais me remettant entre les mains de Dieu pour tout , j’ai été bientôt rassurée. En effet elle est arrivée presque folle, ne sachant ce qu’elle disait, mais après trois jours de soins et de repos, elle est très bien.Il me semble que Dieu l’a permis pour un grand bien. »
L. 122, 1 Toulon, entre le 1er et le 07.03.1826 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Il me semble que je serais heureuse si j’étais quelques heures près de vous, mais le devoir m’oblige à rester à mon poste et attendre la suite des événements. Car hélas ! Ce serait ne pas connaître les hommes si on se persuadait que cette étonnante révolution fût entièrement finie. Je remets tout entre les mains de la divine Providence et me soumets d’avance à tous les événements. »
L. 219, 1 Mana fin août 1830 à Mr Jubelin, Gouverneur de la Guyane

« Vous voilà avec un nouvel Archevêque de Paris qui n’est guère de nos amis ; le bon Dieu ne veut pas que nous mettions notre appui dans les hommes, mais dans lui seul. Il n’a pas besoin de nos conseils pour faire son oeuvre, ni de ceux qui nous semblent les plus importants. Ne devançons pas ses desseins, attendons qu’il nous les fasse connaître ; nous faisons toujours des sottises en allant trop vite. »
L. 433, 3 Cayenne 10.08.1840 à Mère Marie Thérèse Javouhey à Cluny

« ...On m’accusait de tous les vices possibles à une pauvre créature abandonnée de Dieu et des hommes. L’excès de mal a amené le bien ; on a tourné contre leur auteur toutes ses calomnies, en me montrant à moi-même la peine qu’on en éprouvait. Tous mes amis voulaient répondre, je les en ai empêchés. J’espère que le bon Dieu s’est servi de ce remède si dur pour nous rendre meilleures et faire connaître son oeuvre, en lui donnant un plus grand développement ; je suis tranquille ; après l’orage viendra le calme. » L. 629, 1 Paris 13.11.1845 à Auguste Javouhey à Mana

« Nous sommes un peu plus tranquilles, mais je ne sais que dire au bon Dieu. Le coup m’a paru si prompt et si dur pour ceux qui en ont été victimes,que je me suis mise entre les mains de Dieu avec toute notre grande famille en disant : Fiat, Fiat ! »
L. 789, 1 Paris 10.03.1848 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Donnez de nos nouvelles à ma Sœur Rosalie, qu’elle veille au grain. On remue ciel et terre pour séparer les enfants de leur mère. J’ai appris à Alençon des choses incroyables, je vous en rendrai compte ; mais soyez tranquille. Qui séparera ce que Dieu a uni ? Pauvres gens, que je les plains...Si Dieu est pour nous qui sera contre nous ?
L. 1028 Rennes 16.05.1850 aux Sœurs de la communauté de Paris



 


Juillet 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

27 août 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Comment répondre à vos plaintes, presque à vos reproches ? Je ne veux pas vous dire que je me repens d’une faute que je suis enchantée d’avoir commise. Si j’avais attendu l’approbation de mes amis, je ne serais pas venue, et tous les jours je sens mieux combien mon voyage était utile par ses heureux résultats. Et puis, ma chère fille, il ne fallait rien moins que toutes les affaires que vous avez eues pour vous faire sortir de vous-même ou plutôt de votre paresse naturelle, et vous forcer à répondre aux desseins de Dieu sur vous.
Ma chère fille, tâchez de voir l’œuvre de Dieu dans toutes ces entreprises, et non pas un effet de mon caprice ; croyez qu’il m’en a coûté autant qu’à vous ; mais je dois obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »
L. 62, 1 Gorée 23.05.1822 à Mère Clotilde Javouhey à Bailleul

« Que je voudrais vous envoyer deux saints prêtres, l’un pour la Guadeloupe et l’autre pour vous ! Patience encore une fois ; nous en avons cinq au grand séminaire dont nous payons la pension et qui feront leur noviciat à Mana une année pour acquérir l’expérience. Dites-moi si vous ne vous étonnez pas de notre persévérance malgré toutes les calomnies que vous entendez contre une si belle oeuvre. Ma chère fille, c’est l’oeuvre de Dieu, les hommes de terre et de boue n’y comprennent rien, toute la gloire lui en sera rendue. Amen.
L. 313, 5 Paris 12.12.1834 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique

« Ma chère fille, je ne veux pas entrer dans le détail de toutes les peines et tracasseries que nous fait éprouver Mgr d’Autun, mais j’ai la ferme confiance que l’oeuvre de Dieu n’en marchera pas moins vers son but ; Il est plus fort que les hommes. Si je n’étais pas si convaincue que je dois soutenir contre l’envahissement ce dont le Seigneur m’a chargée, j’abandonnerais tout à la volonté de celui qui voulant, disait-il, être notre père, dévore ses enfants !... Combien j’aurais de choses à dire !... »
L. 499, 2 Cayenne 08.05.1842 à Mère Clotilde Javouhey à Limoux

« Mettons toute notre confiance en Dieu ; Il fera son oeuvre en dépit des hommes. Dans tous les cas, sa volonté me trouvera bien soumise. »
L. 598 Paris 10.07.1845 à Mère Rosalie Javouhey à Chamblanc

« Nous sommes si heureuses, nous avons le bon Dieu, tous les exercices spirituels ! Comme le bon Dieu a bientôt fait de mettre tout d’accord. Qu’on dise que ce n’est pas l’œuvre de Dieu, il faut fermer les yeux pour ne pas voir.
L. 695 Paris 18.01.1846 à Mère Stanislas Rivoire à Senlis

« Je suis heureuse de penser que vous viendrez bientôt ; nous travaillerons à l’oeuvre que le Seigneur nous a confiée, nous réviserons ce qui a été fait à notre nom et sans nous, nous prierons le bon Dieu qu’il nous éclaire, qu’il nous inspire, afin d’éclairer nos enfants qui ont confiance en nous.
Par une providence spéciale, elles ne se sont pas laissé séduire par les faux prophètes que des ennemis avaient suscités pour entraver l’œuvre de Dieu. Mais c’est en vain, l’oeuvre de Dieu s’accomplira. »
L. 987, 2 Paris 05.03.1850 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny



 


Juin 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

27 août 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Plus je réfléchis, plus j’éprouve le désir que vous veniez à Paris samedi au lieu d’aller à Beauvais ; mais venez la journée et non la nuit. Étant ici, nous consulterons Dieu ensemble afin de connaître ce qu’il demande de vous et de moi. Venez donc ... »
L. 287 , Paris, 27.05.1834 à Mère Théophile Montet pour Soeur Théodosie Rivoire, Rouen

« Je vous dis assez souvent les vertus nécessaires aux Soeurs Saint Joseph : désir ardent de sa perfection, amour de la pauvreté et surtout la sainte obéissance, prêtes à aller partout où on nous enverra, etc., etc. Je trouve aussi que les religieuses ne s’occupent pas assez de l’ordre de la maison ; beaucoup croiraient se déshonorer en faisant ce que vous faites tous les jours ; c’est une grande erreur dont je voudrais bien les corriger ».
L. 313, 2 Paris, 12.12.1834 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique

« Voulez-vous ètre heureuse ? Marchez toujours d’accord avec votre mère à qui Dieu a donné les grâces de fonder la société de Saint Joseph dont nous sommes membres selon sa Sainte Volonté. Vous savez , ma bien chère fille, que la tête commande, que les membres agissent ; ils ne peuvent se passer les uns des autres sans qu’il y ait désordre. L’union fait la force. Ne craignez pas de m’ouvrir votre coeur, le mien est tout à vous, nous avons besoin d’une mutuelle confiance ; Je vous donne la mienne, vous pouvez y compter ».
L. 874, 2 entre le 18 et le 31.12. 1848 à Sœur Léonce Tristant à la Guadeloupe

« Le Seigneur nous a regardées dans sa miséricorde ; notre noviciat principal est approuvé à Paris, c’est une grande grâce. Les sœurs seront mieux élevées ; et puis, dirigées par les Jésuites, elles comprendront mieux la sainte obéissance. Il est temps de mettre la main à l’oeuvre, nous devons tout faire pour répondre à ses desseins ».
L. 926, 3 Brest, 25.10.1849 à Mère Madeleine Collonge à Cayenne

« N’oublions pas que nous avons fait voeu de pauvreté et surtout d’obéissance ; avec cela et mille sœurs qui travaillent pour la gloire de Dieu, on peut sauver le monde ! »
L. 1079, 4 Paris, 29.12.1850 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Vous voudriez bien, n’est-ce pas, que j’y ajoutasse une supérieure de Moret pour vos étrennes ? Mais, à ce sujet, toute ma bonne volonté pour vous, tout mon désir de vous obliger s’arrêtent parce que l’impuissance vient se mettre à la traverse, et que je ne suis pas plus riche à l’aurore 1851 que je ne l’étais au déclin de l’année qui vient de disparaître ; toujours même pénurie de religieuses, mêmes demandes d’augmentation ou de remplacements venant de beaucoup d’endroits. Je ne puis plus que refuser à quiconque me fait de pareilles sollicitations ; c’est pénible mais qu’y faire ? Ne perdez point courage cependant ; peut-être un moyen se présentera-t-il de faire ce changement ? Je suis bien aise que la bonne soeur Marguerite continue de vous satisfaire. Je vous envoie pour elle la prorogation de ses pouvoirs ».
L. 1082, 2 Paris, 01.01.1851 à Monsieur l’Abbé Oudry, curé de Moret



 


Mai 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

27 août 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Vous me direz peut-être que je ne devais rien signer et vous avez raison ; mais ne savez-vous pas combien j’étais peu en garde contre la ruse d’un pareil homme ? Dieu a permis qu’il se prenne lui-même dans ses propres filets ; aussi je jure de ne me conduire jusqu’à ma mort que d’après nos anciens statuts déjà approuvés par de saints évêques et par le gouvernement. N’est-ce pas à la sagesse de ces mêmes statuts à qui nous devons la prospérité toujours croissante et le repos de la congrégation qui leur fait tant envie ? »
L. 368, 1 Mana, 20.08.1836 à M. Gondin, curé de Chabeuil

« Pour moi, je n’en poursuivrai pas moins ma tâche, à laquelle je consacre de grand coeur mon temps et mes soins.
Il est vrai, Monsieur le Ministre, qu’un grand point de l’oeuvre vient de recevoir son accomplissement ; mais je ne borne pas mes soins au temps présent : quel moyen de la soutenir si nous ne pensons à l’avenir ?... »
L. 386, 3 Mana, 04.07.1838 à M. l’Amiral Duperré, Ministre de la Marine et des Colonies

« J’ai bien peur que Monsieur le Gouverneur ne vous donne de l’inquiétude en vous disant que la colonie de Cayenne ne m’aime pas à cause de l’oeuvre de Mana ; cela ne doit pas vous faire la moindre peine, puisque c’est le signe certain de notre prospérité. Soyez en repos, je vous assure que je suis heureuse. Nous n’avons pas fait un pas en arrière depuis le commencement, c’est beaucoup. On ne nous épargne pas les tracasseries ; c’est comme s’ils nous faisaient des compliments : ils me font pitié et voilà tout. »
L. 411, 1 Mana, 30 août 1839 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Depuis que nous avons posé les premières bases de l’établissement de la Mana, nous avons eu de violentes attaques à subir, de nombreuses difficultés à surmonter. Nous aurions pu être découragées sans le motif de haute charité qui nous faisait agir....
...Le seul point sur lequel nous devons désirer que Votre Excellence soit parfaitement édifiée, c’est notre désintéressement qui n’a d’égal que notre dévouement religieux... »
L.594, 1-7 Paris 05.03. 1845 à l’Amiral de Mackau, Ministre de la Marine et des Colonies

« Songez qu’il n’arrivera que ce que le bon Dieu voudra. Pour moi, je suis décidée de mourir appuyée sur nos anciens statuts ; je n’en diminuerai pas un iota ; mais il ne faut rien provoquer, il faut attendre ; la Volonté de Dieu se fera connaître ».
L. 600, 1 Paris, 13.07.1845 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Ma chère fille je ne vous trouve guère généreuse ; pour ne pas quitter vos aises, une belle maison, vous laisseriez détruire nos statuts qui sont l’âme, la force de la congrégation ! Eh bien ! Moi, je suis prête à mourir pour les défendre ».
L. 605, 2 Paris, 23.08.1845 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny



 


Avril 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

27 août 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Ce qui nous attire la visite de bien des femmes, c’est une glace placée dans le salon. Si vous voyiez leur étonnement en s’y regardant ; elles font des grimaces, elles cherchent par derrière, elles ne peuvent comprendre par quel enchantement cette machine répète tout ce qu’elles font. Les hommes, de leur côté, ne peuvent se persuader que je sois femme et si active ; que ce soit moi qui dirige les ouvriers, ils me donnent des louanges à perte de vue. »
L.65, 3 Saint Louis 06.09.1822 à Mère Marie Joseph Javouhey, à Beauvais

« Ce qui étonne le gouverneur c’est qu’il n’y ait pas d’hommes pour diriger les travaux. Nos soeurs sont si courageuses qu’elles voudraient tout faire ; aucune difficulté ne les arrête ni ne les étonne ; il faut qu’elles aient une vocation du ciel pour une telle entreprise. Je les admire chaque jour davantage. Oh, si les hommes ressemblaient aux soeurs ce serait trop beau, mais non, ils n’ont pas la même bonne volonté, il faut les soutenir, les encourager ; les moindres difficultés les arrêtent, parce que Dieu n’est pas le but qu’ils se proposent. »
L. 210, 3 Mana 19.01.1830 à Mère Clotilde Javouhey, à Limoux

« Les commissions envoyées avec des préventions sont revenues converties, avouant qu’ils ne se seraient jamais attendus à trouver tant de changements dans des hommes qui promettaient si peu ; ensuite on a trouvé l’habitation magnifique ; on répète avec une espèce de dépit :« quel dommage qu’il n’y ait pas un homme à la tête d’une si belle entreprise  ! » Plus que jamais je dis avec reconnaissance : oui, c’est vraiment l’oeuvre de Dieu. »
L. 379, 1 Cayenne 23.02.1838 à Mère Marie Joseph Javouhey, à Paris

« Les Noirs de Mana vivent sans trouble, dans la paix la plus profonde, sous les ordres d’une femme qui n’a que la force morale... »
L. 384, 15 Mana 10.04.1838 à l’Amiral Duperré, Ministre de la Marine et des Colonies

« J’ai vu avec beaucoup de plaisir M et Mme Bruat ; ils m’ont dit tant de bien de vous et de vos chères filles qu’ils voudraient bien en voir augmenter le nombre. Il prétend que les religieuses sont indispensables aux missionnaires ; il en a parlé au Ministre et à qui veut l’entendre, »
L.770, 1 Paris 29.11.1847 à Soeur Régis Fléchel, à Tahiti

« Les pères nous disent que sans les religieuses leur mission languit, mais il faut des vocations robustes ; ne nous envoyez que de celles-là ».
L. 777, 2 Paris 08.01.1848 à Soeur Chantal Clairefond, supérieure à Villers-Bretonneux

« Déjà les missionnaires y sont établis ; ils attendent les soeurs comme le Messie, ils disent qu’ils ne peuvent rien sans religieuses : ce sont les femmes qui font le bien ou le mal. »
L. 782, 1 Paris 20.01.1848 à Mère Rosalie Javouhey, à Cluny

« Si vous saviez comme on demande partout des soeurs pour l’instruction des filles dans les villages. Je trouve que c’est une belle mission, les femmes ont tant d’influence dans la société ! Autant une bonne femme fait de bien, autant une mauvaise fait de mal. »
L. 984, 3 Paris 28.02.1850 à Soeur Madeleine Collonge, à Cayenne



 


Mars 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

27 août 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Allons, mes chères filles, du courage pour supporter vos peines jusqu’à la fin. Notre heureuse congrégation a fait un grand chemin, nous vous en devons, après Dieu, la gloire ; renvoyez-la à sa source et soyez humbles et modestes ».
L. 99, 13 Paris, 17.05.1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Ici, ma chère fille, je dois vous recommander d’agir avec la prudence et l’humilité possibles. Je connais votre sagesse. Je suis tranquille ».
L. 106, Paris 25.07.1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« La charité pardonne tout et l’humilité arrange tout  ; je sens vivement la nécessité de ces belles vertus qui ne peuvent s’acquérir que par beaucoup d’esprit intérieur ; pour avoir celui-ci, il n’y a que le silence qui le donne ».
L. 130, 5 Nantes, 28.12.1826 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Soyons humbles et nous ne serons pas si susceptibles ; nous ne nous ferons pas de chagrin pour une parole, pour un rien ; nous serons au contraire bienheureuses d’avoir des sujets de mérite dans les petites humiliations qui nous arrivent ; nous posséderons notre âme en paix au milieu des peines et des contradictions inséparables de la vie ».
L. 228, 3 Cayenne, 10.04.1831 aux Soeurs de Mana et de l’Acarouany

« Il est bien difficile de former de bonnes religieuses ; si peu qu’elles aient d’instruction, elles n’ont pas l’ombre d’humilité...pauvre humanité, qu’elle est misérable de ne pas sentir sa misère ! Oh ! ma chère fille, ne leur enseignez que l’humilité et la simplicité : tout le reste viendra à la suite et sans danger ; apprenez-leur à réfléchir, à ne se compter pour rien, mais rien ; et puis ce n’est pas de bouche, c’est du cœur ».
L. 406, 4 Cayenne 18.08.1839 à Mère Marie Thérèse Griffaut, Maîtresse des novices à Cluny

« Écrivez à toutes les maisons que c’est par l’humilité que nous devons témoigner à Dieu notre reconnaissance. Si nous manquons de nous conduire selon les principes de cette belle vertu, nous retomberons bientôt dans les misères dont Dieu seul nous a tirées... ».
L 658, 5, Paris 21.01.1846 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny.

« Prions, prions beaucoup afin que la Sainte Volonté de Dieu s’accomplisse en nous, n’y mettons pas d’obstacles par nos résistances à la grâce. Soyons humbles et petites, et Dieu nous aimera ».
L. 704, 1 Paris 24.07.1846 à Mère Clotilde Javouhey à Limoux

« Ah, si nous avions un peu d’humilité, nous nous réjouirions de souffrir quelque chose pour l’amour de notre divin Époux ».
L. 808, 3 Paris, 08.05.1848 à Soeur Madeleine Collonge à Cayenne

« Le bon Dieu fait des miracles étonnants pour les Soeurs Saint Joseph. Travaillons de toutes nos forces pour répondre à ses desseins ; que l’humilité soit notre vertu favorite, inspirez-la aux sujets qui nous sont confiés ; l’orgueil est abonimable dans une religieuse ; il la déshonore aux yeux de Dieu et des hommes ; l’humilité est le plus bel ornement d’une religieuse ».
L. 1040, 2 Paris 26.08.1850 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique



 


Février 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

31 janvier 2023 2023 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« J’ai confiance, si c’est la Volonté de Dieu cela sera ; vous pourriez faire tout cela provisoirement jusqu’à mon arrivée, mais quand vous avez quelque proposition à faire à une administration, mettez vos idées sur le papier, et puis allez trouver M. Roger ; il vous mettra tout en ordre, vous donnera les meilleurs conseils. Si j’ai fait quelque chose de bien, c’est à lui que je le dois, et quand j’ai fait des fautes, c’est pour ne l’avoir pas écouté. »
L. 186, 3 Mana, 31.12.1828 à Mère Marie Joseph Javouhey à Bailleul

« J’écris à Bourbon par Mme Frémy, femme du directeur de l’Intérieur qui va dans cette colonie. Ce sont d’excellentes personnes avec qui je suis très bien, que ma Sœur Rosalie aimera beaucoup. »
L. 238, 2 Mana, 28.07.1831 à Mère Marie Joseph Javouhey à Bailleul

« Je vous prie de bien recevoir M. Richard qui vous remettra cette lettre, c’est notre protecteur dans nos adversités, notre conseil dans bien des circonstances. Faites-lui voir la maison, et si vous aviez une lithographie de mon portrait, je vous prie de la lui offrir ; que cela ne vous gêne pas, il n’en sait rien ».
L. 457, 3 Cayenne, 17.04.1841 à Sœur Bathilde à Paris

« Nos affaires vont à merveille. Le bon Dieu se montre bon et miséricordieux pour les Sœurs Saint Joseph. M, Jubelin est venu deux fois nous voir et causer avec nous ; madame sa mère et sa sœur sont en pension chez nous. Il m’a beaucoup encouragée en me disant de compter sur lui pour tout ce qu’il pourrait faire pour nous ; il s’occupe de Cayenne... patience... patience... Quand je raconte les vertus et la bonté de mon bon père Ischier, on me dit que Dieu l’a fait pour nous, que bien peu lui ressemblent dans les colonies françaises. »
L. 537, 3 Paris, 02.10.1843 à Sœur Madeleine Collonges à Cayenne

« Soutenez votre courage, écrivez souvent aux maisons malades ; ne manquez pas de causer souvent avec notre bon pére Rocaud, dites-lui que le bon Dieu sera la récompense des services qu’il nous rend avec tant de courage. »
L. 613, 3 Paris, 23.09.1845 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Je vais profiter du bâtiment qui part pour vous dire que j’ai vu le nouveau ministre, M. Desfossés ; il est très disposé à favoriser les Sœurs Saint Joseph dans les colonies pour l’instruction des deux couleurs  ; le plus grand obstacle c’est le manque d’argent, mais il fera tout pour nous aider à surmonter les difficultés, il nous a voué depuis longtemps une grande affection. »
L. 974, 1 Paris, 15.02.1850 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique

« Je crois que vous allez avoir toutes les Sœurs de Mayotte, on ne conservera que Sainte Marie. Il faudra leur envoyer une bonne maîtresse qui sache le français et puis bon caractère. C’est Monsieur votre Gouverneur qui nous a dit cela hier ; il va en Algérie, il est bien content et sa petite dame aussi ; il aime beaucoup les Sœurs de Saint Joseph, il en veut à Alger. Le temps nous fera connaître ce que nous avons à faire. »
L. 988, 5 Paris, 06.03.1850 à Mère Raphaël Montet à Bourbon

« Vous verrez par la note que vous recevrez ce que nos amis du ministère ont pensé pour nous venir en aide dans les moments difficiles où nous nous trouvons...
Le ministère est un peu plus favorable ; nous avons perdu notre bon M. Durand ; il a pris sa retraite, mais il a de bons amis, sa protection ne nous manquera jamais dans le besoin. » L. 1040, 1-4 Paris, 26.08.1850 à Mère Onésime Lefèvre à la Martinique



 


Janvier 2022 - Anne-Marie Javouhey

 

27 août 2022 2022 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Je remets tout entre les mains de la divine Providence et me soumets d’avance à tous les événements ».
L. 219, Mana, fin août 1830, à Monsieur Jubelin, Gouverneur de la Guyane

« Nous avons la consolation d’avoir une maison dans les Ursules de Seurre ; toutes nos familles s’en réjouissent et veulent y mettre leurs enfants. C’est la ville qui fait une grande partie des frais, ce que nous n’espérions pas ; jamais on ne nous a montré plus d’empressement pour un établissement ; le clergé, les autorités et le peuple se trouvent d’accord ; il est difficile de se refuser à tant d’instances qui me paraissent répondre aux vues de la Providence ».
L. 42, 2 – Cluny, 1 août 1821, à Mère Marie Joseph Javouhey supérieure à Beauvais

« C’est vous dire en même temps que le succès de cette grande entreprise sera pour la consolation de nos descendants ; mais puisque Dieu nous l’inspire avec tant de force et de constance, il faut faire notre possible pour l’exécuter, et laisser à la Providence le soin du reste »
L.67, 3 - Saint Louis, 25 novembre 1822, à Monsieur De Mauduit, Directeur des Colonies

« Il faut y adorer les desseins de Dieu et se soumettre avec une parfaite résignation ; c’est là seulement que se trouve la paix ».
L. 260, 2 – Cayenne, 4 août 1832, à Mère Marie Joseph Javouhey à Bailleul

« Ne craignez pas, ma bien chère fille, le bon Dieu ne demande rien de nous que ce qui doit faire sa gloire et notre salut ; il n’a besoin de personne pour faire son oeuvre et il saura bien arranger toutes choses. Soyez toujours calme et prête à faire toujours sa Sainte Volonté ».
L. 337, 1 – Paris, 25 mai 1835, à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Ne faites plus de démarches, attendez-moi. Quand l’heure de la Providence sera arrivée, tout ira sans efforts et malgré le mauvais vouloir des ennemis. En attendant ne vous tourmentez pas pour moi ; ma santé est bonne, mon courage de même. L’oeuvre de Dieu marche vers son but sans jamais rétrograder.
L. 502, 6 – Cayenne, 22 juin 1842, à Mère Marie Joseph Javouhey à Paris

« Depuis le départ de l’Ange du Bon Conseil je suis triste ; cependant la Providence se manifeste toujours d’une manière admirable et bien encourageante ».
L. 614, 2 – Paris, 26 septembre 1845, à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Je vous enverrai copie de deux lettres de la Trinidad qui vous feront plaisir. J’admire les desseins de la divine Providence ; comme elle se joue des projets des hommes ; son heure est arrivée : elle marche...rien ne s’oppose... »
L. 752, 3 – Paris, 23 juillet 1847, à Mère Rosalie Javouhey à Cluny

« Nous allons paisiblement, Dieu merci ; je cherche, j’attends, et me soumets à tout ce que le bon Dieu voudra de moi ».
L. 1019, 2 – Paris, 21 avril 1850, à Mère Théophile Montet à Rouen



 


Pensée pour le mois de décembre 2021

 

26 novembre 2021 2021 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Quand j’ai fait la visite des arts mécaniques, je reviens aux cultivateurs ; là, je me trouve dans mon centre  ; je vais d’abord voir les jardiniers, puis après avoir vu les travaux des hommes, je viens me reposer près du chantier des sœurs qui ne cède en rien à celui des hommes ; c’est avec ces bonnes sœurs que je sarcle et plante des haricots, du manioc ; je sème du riz, du maïs, etc., en chantant des cantiques, en racontant des histoires, en riant de toutes mes forces... Notre solitude est arrosée par deux belles rivières navigables... elles sont aussi très poissonneuses ; tous les jours nous mangeons du poisson, plus ou moins selon l’adresse des pêcheurs...Nous avons des fruits en grande quantité, hier j’ai fait cueillir vingt gros régimes de bananes, et cela toutes les semaines et plus souvent. »
L. 185 – du port de St Joseph sur la Mana, 18.12.1828 à Soeur Séraphine Roussot à Fontainebleau

« Comme les Pères du Désert, vous devez tourner vos vues vers l’agriculture, afin d’inspirer à la jeunesse l’amour du travail. L’étude peut s’accorder avec l’agriculture, différents métiers que vous sentez, comme moi, être nécessaires pour les besoins de la vie ».
L. 56 – Sénégal avril 1822 à un ecclésiastique du diocèse d’Amiens

« Mon cousin vient d’être nommé arpenteur... Enfin nous prenons une concession de neuf cents arpents (Dagana) pour lui et pour la congrégation... le gouvernement nous donne les instruments aratoires, toutes les graines, nous transporte gratuitement par ses bateaux, nous donne Bittale et Gomo comme nos enfants ».
L. 60 - Sénégal, Gorée, 20.05.1822 à Mère Marie Joseph Javouhey à Beauvais et à Mère Clotilde Javouhey à Bailleul

« On nous a remis aussi deux cents têtes de bétail dans le meilleur état. Les prairies qui les nourrissent ont cinq lieues de long, nos troupeaux seuls les paissent ; aussi nous sous proposons d’en porter le nombre à mille têtes...Nous avons des forêts vierges près de nous qui renferment des bois superbes de toutes couleurs... Les cultures sont très belles, mais elles consistent en bananes, fruits excellents qui remplacent le pain, et tous les fruits, nous en avons la plus grande quantité ; le manioc nous sert déjà pour notre souper, tous les soirs.
L. 180 - Mana 07.09.1828 à Mère Marie Joseph Javouhey à Bailleul

"Nous avons aussi dans notre carré différents bancs de sable végétal dont la culture est facile, où le manioc et les bananes viendraient parfaitement. On peut changer ces cultures tous les trois ou quatre ans et puis l’usage que nous faisons de la charrue améliore beaucoup, en détruisant les mauvaises herbes ; le sarclage est bien moins difficile ».
L. 198 - entre le 1er et le 18 juin 1829 au Baron Roger

« Nous sommes à faire la seconde récolte de riz et de maïs, nous en avons une bien grande quantité pour le peu que nous avons semé  ; au moins cent barriques de riz, des haricots en quantité. Nous avons trente cochons et cinq ou six mères prêtes à les faire, des chèvres de même. Tout vient tout seul, jusqu’aux petits chiens ; les petits oiseaux qui viennent faire leur nid dans le ciel de mon lit ; dans un chapeau, sur ma fenêtre, dix jolis petits colibris ! Mon Dieu, que de bien le bon Dieu fait aux hommes, et qu’ils sont ingrats, car ils se plaignent toujours ».
L. 204 - Mana 13.07.1829 à Mère Clotilde Javouhey à Limoux



 


Pensée pour le mois de Novembre 2021

 

30 octobre 2021 2021 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Ma chère fille, si nos intentions sont pures,si nous ne cherchons que Dieu, qu’avons-nous à craindre des méchants ? Ils peuvent nous calomnier, mais celui qui régle tout sera le juge des uns et des autres. Soyons donc tranquilles ».
L. 83, 4 - 23 septembre 1824 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Quand il n’y a que l’amour de Dieu et de nos devoirs qui nous guide, oh, que l’on est fort ! On est au-dessus de tous les événements et rien ne nous décourage ».
L. 99, 10 - Paris, 17 mai 1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Mes chères filles, je ne saurais trop vous recommander la pureté d’intention dans toutes vos actions. Souvent nous faisons de bonnes choses en apparence, et qui n’auront nul mérite pour le ciel, parce que nous les faisons machinalement, et sans motif de plaire à Dieu. La pureté d’intention donne le prix à toutes nos actions ; elle les vivifie, les ennoblit ; les plus petites deviennent grandes par la grandeur du motif qui les détermine... ».
L. 107, 3 - Nantes, 29 juillet 1825 à Mère Rosalie et toutes les Soeurs de Bourbon

« Faisons le bien simplement, avec des intentions pures, et puis laissons à Dieu le soin de la réussite, Il en aura la gloire ».
L. 128, 6 – Paris, 25 novembre 1826 à Mère Clotilde Javouhey à Limoux



 


Pensée pour le mois d’octobre 2021

 

28 septembre 2021 2021 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Ma chère fille, qu’il est facile de se faire illusion : on croit souvent ne pas pouvoir, tandis que c’est ne pas vouloir... »
L. 59, 1 Sénégal fin d’avril ou début de mai 1822, à Mère Clotilde Javouhey à Bailleul

« Pour ce qui me regarde, Monseigneur, je bénis le ciel de m’avoir donné la volonté de venir en Afrique. J’ai trouvé l’hôpital en bien mauvais état sous tous les rapports ; et je commence à m’apercevoir que les difficultés qu’on croyait insurmontables ne demandaient qu’une volonté ferme pour être aplanies. »
L. 61 Sénégal entre le 20 avril et le 23 mai 1822, à Monsieur de Clausel de Coussergues, Vicaire Général d’Amiens

« Adieu mes bien chères filles, courage et persévérance ; avec une volonté forte on fait de grandes choses ».
L.114, 5 Paris 25.12.1825, à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Ma bien chère fille, quand nous sommes à Dieu,nous ne sommes plus maitresses de nos volontés ; il faut vouloir ce qu’Il veut et rien d’autre ».
L.237, 2 Cayenne entre le 22 et l 31 mai 1831, à Mère Marie Joseph Javouhey à Bailleul

« Prions beaucoup afin que le Seigneur dirige son œuvre selon sa Sainte Volonté. Les hommes ne peuvent empêcher l’accomplissement de la Sainte Volonté de Dieu ; ayons confiance. Nous voulons faire notre volonté et rarement celle de Dieu. Cependant à nous entendre, on ne le croirait jamais ».
L.497, 2 Cayenne entre le 6 et le 8 mai 1842, à Mère Théophile Montet à Rouen

« Prenez courage ; ne perdez pas la confiance en Dieu ni en la protection de Marie ; mais disons toujours : que votre Volonté soit faite et non la nôtre ».
L. 566 Paris 04.06.1844, à Soeur Rosalie Brenot à Limoux

« Ayons donc une confiance sans bornes, ne craignons que notre propre volonté qui nous empêcherait de faire celle de Dieu ».
L. 1030, 2 Brest 24.05.1850 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny



 


Pensée pour le mois de Septembre 2021

 

30 août 2021 2021 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« ...Vous verrez que nos républicains ne sont pas faciles à vivre, il faut toujours dire comme eux. Cependant on crie à tue-tête : vive la liberté ! C’est un mot qui me va droit au cœur, aussi j’ai la confiance des bons républicains ».
L. 817, 1 - Paris, fin mai 1848 à Mère Onésime Lefèvre, à la Martinique

Durant sa vie, Anne Marie a connu plusieurs révolutions ou coups d’état, de la révolution de 1789 dans sa jeunesse à la révolution de 1848, quelques années avant sa mort. Voici quelques-unes de ses réflexions.

« Nous venions d’apprendre l’étonnante révolution qui venait d’éclater en France : quelle anxiété j’éprouvais pour tout ce qui m’est cher. Hélas ! Cette terrible catastrophe nous met sur la bouche d’un volcan qui, d’un moment à l’autre, peut nous engloutir... »
L. 222, 1 Cayenne 20.11.1830 à Mr l’Abbé Figeac à Limoux

« Nous recevons de France les plus tristes nouvelles : on abat les croix, détruit les séminaires, maltraite les prêtres, rien n’est respecté. Pauvre France autrefois si heureuse... »
L. 235, 2 Cayenne 11.05.1831 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique

« Nous avons eu une grande peur : le roi a manqué d’être assassiné ; 34 personnes ont péri du coup qui lui était préparé ; plusieurs généraux, gardes nationaux et des personnes inoffensives ont reçu la mort en cherchant le plaisir de le voir...Hélas ! Quand tout cela finira-t-il ? Dieu le sait ! Pendant que les partis s’entrechoquent occupons-nous à faire le bien. »
L. 343, 2 Paris 01.08.1835 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique

« Je ne sais par oú commencer cette lettre ; les journaux vous ont appris que nous sommes républicaines, que nous sommes réduites à prier pour le succès de la république. Si elle tombait, nous aurions l’anarchie, triste perspective. Les affaires se succèdent si rapidement qu’on n’a pas le temps de respirer ; le peuple est devenu souverain, mais il veut user de son pouvoir ; il commande ; dans beaucoup d’occasions il a presque raison. Cependant on n’est pas tranquille, on est triste. »
L. 800, 1 Paris 12.04.1848 à Soeur Madeleine Collonge à Cayenne

« Nulle part on n’est gai ; à Paris on est dans des craintes exagérées par la peur ; on ne voit que soldats, blouses, on dirait que la moitié du monde veut manger l’autre. Tout le monde se plaint, personne ne peut ou ne veut payer ses dettes ; les ouvriers ne veulent pas travailler. Dieu seul sait quand cela finira ».
L. 822, 1 Paris 12.06.1848 à Sœur Théophile Montet à Alençon

« Nous avons eu de grandes frayeurs ; il n’y a que la confiance en Dieu et en Marie qui nous soutenait. Ces maux détachent bien de la terre et font soupirer pour le ciel ».
L. 851, 1 Paris 23.08.1848 à Sœur Timothée Rousseau à la Dominique

« La crise est telle qu’on ne peut pas savoir qui va régner ; la république a la fièvre tierce ; pour un jour bon, elle en a deux mauvais.Le bon Dieu a ses desseins, rien ne peut les empêcher d’avoir leur cours. Nous sommes dans la crise et la fièvre est bénigne ; je crois que tout ira bien, le bon Dieu a jeté un regard de miséricorde sur la France ; redoublons de prières et d’actions de grâces. »
L. 877, 2 Paris 11.01.1849 à Sœur Madeleine Collonge à Cayenne



 


Pensée pour le mois d’Août 2021

 

29 juillet 2021 2021 par Soeurs de Saint-Joseph de Cluny-France Suisse Saint-Pierre et Miquelon

« Nous vivrons pauvrement, dans une grande simplicité, nous ne chercherons que la gloire de Dieu ».

L. 29, 4 janvier 1818 à Soeur Marie Joseph Varin,
première supérieure à Bourbon

« Tâchez d’inspirer à ma soeur Bathilde cet esprit de simplicité sincère qui ne se recherche en rien ».
L. 99, 3 Toulon 18.02.1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Cherchons Dieu de tout notre coeur dans la paix et la simplicité, soyez sûres qu’Il ne nous abandonnera jamais ».
L. 103, 5 26.06.1825 à Mère Rosalie Javouhey à Bourbon

« Je crains bien qu’il n’y ait pas d’économie, d’esprit de pauvreté dans cette maison ; on n’y pense pas assez à ce que nous sommes : de pauvres filles qui, pour la plupart, ont oublié ce qu’elles ont promis à Dieu en s’engageant à marcher sur le calvaire à la suite de leur divin Époux...Il faut une grande propreté dans nos maisons mais aussi une grande simplicité ».
L. 292, 4 Brest 25.07.1834 à Mère Marie Thérèse Javouhey à la Martinique

« Il est bien difficile de former de bonnes religieuses ; si peu qu’elles aient d’instruction, elles n’ont pas l’ombre d’humilité...oh ! ma chère fille, ne leur enseignez que l’humilité et la simplicité ; tout le reste viendra à la suite et sans danger ; apprenez-leur à réfléchir, à ne se compter pour rien, mais rien ; et puis ce n’est pas de bouche, c’est du coeur ».
L. 406, 4 Cayennne 18.08.1839 à Mère Marie Thérèse Griffaut, Maîtresse des Novices à Cluny

« Evitez tout ce qui peut augmenter la dépense de votre maison ; que l’ordre règne partout ; la simplicité, la régularité font le plus bel ornement d’une maison religieuse... »
L. 541, 2 Paris 11.11.1843 à Soeur Nathalie Raymond supérieure à Cayenne

« Je compte partir pour Limoux dans la première semaine d’août, plus tôt si vous le voulez, à une condition : qu’on ne me souhaitera pas ma fête. Si on le faisait, je partirais ; je ne veux aucune cérémonie, j’aime tant la simplicité ».
L. 698 Cluny 08.07.1846 à Mère Clotilde Javouhey à Limoux

« Tâchons, ma bien chère fille, de donner l’exemple de la simplicité primitive ; car nous avons déjà besoin de réforme, plus pour nous que pour les autres ».
L. 869, 2 Paris, novembre 1848 à Mère Rosalie Javouhey à Cluny



 


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